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Comment les esséniens-christiens sont devenus des chrétiens
Dans ce texte Luigi Cascioli nous explique la génèse du christianisme, non pas à partir de la pseudo-naissance d'un Jésus-Christ que personne ne connait à l'époque ( et qui a vraisemblablement été inspirée par celle de Jean, fils de Judas le Golanite ) mais à partir de l'évolution de la communauté essénienne qui après le véritable génocide que subirent les juifs lors de la guerre de 70, se transforma progressivement ( et pour partie ) en christianisme. De l'attente d'un double Messie-Christ spirituel et guerrier ( alliance avec les zélotes), les esséniens avec la disparition de tout espoir d'une victoire militaire sur les romains, transformèrent leur secte en un mouvement social, ouvrant leurs communautés à une masse de déshérités. Cela permit ensuite à la future église chrétienne de récupérer les martyrs christiens-esséniens ( adeptes du Messie-Christ) victime du génocide de la guerre de 70, les prétendant chrétiens alors que le christianisme n'existait pas encore.

Lu sur Luigi Cascioli :

Bref résumé de l'histoire essene avant la guerre de 70.

La révolte des Macchabées.

En 586 av. J.C., à la suite des incessantes révoltes suscitées par les Juifs, Nabuchodonosor attaqua la Judée, détrusi le Temple et déporta en Babylonie le Roi Joachim et tous les représentants judiciaires les plus importants.

Les persécutions qui en découlèrent, effectuées par l'armée babylonienne et par les peuples palestiniens qui s'étaient unis entre eux, qui étaient les Moabites, les Calcédiens, les Ammonites et les Araméiens contraignèrent Juifs les superstitieux à fuir dans d'autres nations ( la première diaspora du peuple hébreux).

Après 50 ans de prison, libérés par Circo le Grand à la suite de l'annexion de Babylone à l'empire de Perse ( 539), les Juifs profitant de la liberté de culte qui leur était concédée, reconstruisirent le temple de Jérusalem et élaborèrent un plan pour réunir tous les juifs qui à la suite des persécutions de Nabuchodonosor avaient laissé la Judée pour se réfugier auprès des peuples voisins. Ayant compris, durant la prison en Babylonie, à quel point il était déterminant pour l'unité d'un peuple d'avoir une seule religion, eux, qui avaient suivi jusqu'alors le polythéisme, ils décidèrent de s'en donner une en composant un livre, la Bible, dans laquelle, à travers une histoire complètement inventée, ils s'attribuèrent le passé d'un peuple qui avait suivi depuis les temps les plus antiques un seul Dieu qu'ils appelèrent, dans une confusion d'appellations on ne peut plus improvisées ou recopiées, désormais « El », qui est la racine de noms de divinités sumériennes, désormais Yahvé dont l'étymologie extrêmement confuse est déjà suffisante pour démontrer à quel point elle fut le résultat d'une invention privée de toute prétention historique : « Yahvet, une telle dénomination du Dieu d'Israël, qui alterne avec celle de El, peut-être signifie le « vent, le souffle divin, peut-être « le destructeur », la « lumière qui abat » ; il pourrait dériver également de Jahu ou Jeo, que nous retrouvons comme suffixe dans quelques formules rituelles (Hallelù-jah), « Que soit glorifier le Iddio », et dans quelques noms de l'histoire hébraïque, parmi laquelle Jehoshuà, « Secours de Dieu » (qui s'écrit en italien tantôt Giosuè et tantôt Gesù, Jésus en français ). C'était une divinité de la nature, des tempêtes et des volcans. Un dieu ja-u se retrouve dans la Syrie septentrionale ; dans les textes uguarites de Ras-Shamra qui remontent au XIV siècle av. J.C. sont mentionnés une divinité du même nom. » (A. Donini. Encyclopédie des Religions. Ed. Teti).

Lire la suite ici

Lire l'article précédent : Jésus-Christ : personne n'en a entendu parler à son époque

Lire le dossier de l'En Dehors : Jésus, Mythe ou réalité historique ?

Ecrit par libertad, à 21:17 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
04-10-06
à 23:09

je dis ça alors que je n'ai lu que le huitième de l'article, mais là c'est limite scandaleux :

je ne crois qu'on soit autoriser à mentir sur l'histoire à des fins idéologiques

Enuma

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
04-10-06
à 23:23

Florilège d'ânerie

Ayant compris, durant la prison en Babylonie, à quel point il était déterminant pour l'unité d'un peuple d'avoir une seule religion, eux, qui avaient suivi jusqu'alors le polythéisme, ils décidèrent de s'en donner une en composant un livre, la Bible, dans laquelle, à travers une histoire complètement inventée, ils s'attribuèrent le passé d'un peuple qui avait suivi depuis les temps les plus antiques un seul Dieu qu'ils appelèrent, dans une confusion d'appellations on ne peut plus improvisées ou recopiées, désormais « El », qui est la racine de noms de divinités sumériennes, désormais Yahvé dont l'étymologie extrêmement confuse est déjà suffisante pour démontrer à quel point elle fut le résultat d'une invention privée de toute prétention historique

prison en Babylonie : au pire, les hébreux vivaient dans des villages en Babylonie, où ils pouvaient cultiver une terre à leur bénéfice, au mieux ils vivaient à la cour du roi de babylone, ça ne ressemble pas trop à Guantanamo

eux, qui avaient suivi jusqu'alors le polythéisme : ils y avaient polythéistes, des monothéistes convaincus, et des gens dans le flou

en composant un livre, la Bible : la Bible a été composée au 4ème siècle par Constantin et Hélène

à travers une histoire complètement inventée : ah ? il n' y a qu'une histoire dans la Bible? et elle est inventée ?

ils s'attribuèrent le passé d'un peuple qui avait suivi depuis les temps les plus antiques un seul Dieu qu'ils appelèrent, dans une confusion d'appellations on ne peut plus improvisées ou recopiées, désormais « El », qui est la racine de noms de divinités sumériennes

El est une racine sémitique, comme la langue hébreue, en sumérien dieu se dit DINGIR, ensuite le peuple hébreu, ou 'Abiru, et surtout connu depuis leur passage en Egypte (l'exode) où Dieu leur sera révélé selon la légende. Dc je ne vois en quoi on peut dire qu'ils suivirent le culte d'El, à moins que l'auteur, qui semble être loin d'un spécialiste, et confondu avec les Araméens, les Phéniciens, ou que sais je encore

Yahvé dont l'étymologie extrêmement confuse : ça signifie "il est", tous les spécialistes SERIEUX s'accordent là dessus

est déjà suffisante pour démontrer à quel point elle fut le résultat d'une invention privée de toute prétention historique en même temps je ne vois comment un dieu pourrait avoir une prétention historique ;)

Avant de poursuivre, je tiens à signaler que je ne vois où Luigi, ni Libertad, veulent aller en nous faisant étalage de tout ces contresens historiques ou philologiques

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  Anonyme
04-10-06
à 23:30

Re: Re: Florilège d'ânerie

En fait je vais m'arreter là, ça ne sert à rien d'aller plus loin

cela fait des mois que je mène le même débat contre Libertad, ce dernier ne veut pas comprendre qu'on ébranle la foi en s'attaquant à Dieu, et non sur la couleur du slip de Jésus

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  Anonyme
04-10-06
à 23:31

Re: Re: Re: Florilège d'ânerie

et puis bon, ça aussi je l'ai répété, je ne vois comment on va vaincre Dieu sur un site anar où tout le monde est convaincu de son inexistence

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  Anonyme
07-10-06
à 22:44

Re: Re: Re: Re: Florilège d'ânerie

Les religions leurs légendes et l'histoire ne feront jamais bon ménage. Il suffit de voir comment la théorie de l'évolution est niée par les créationistes...
Ou on croit en dieu ou on croit en l'histoire.
Désolé mon cher Libertad , les exécuteurs de Galileo Galilée sont toujours actifs...
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