Nous sommes dirigés par une bande de vautours qui affament les peuples et ont ensuite le culot de dire qu'ils doivent rembourser les dettes qu'ils ont crée eux-mêmes.
Vous ne connaissez pas Jeroen Dijsselbloem ? Moi non plus je n'en avais jamais entendu parler, eh bien c'est le ministre des finances de la Hollande ( oui, je sais ça fait bien maintenant de dire Pays-Bas mais hollandais, ça ne vous rappelle rien ?). Vous allez me dire mais qu'est-ce qu'on en a à foutre d'un ministre hollandais ?
Eh bien je vais vous raconter une petite histoire, vous savez cette histoire des grecs fainéants qu'on nous sort tout le temps...
J'en reviens à ce ministre hollandais qui dirige l'Eurogroupe, mais oui, cette assemblée de peigne-culs qui prétendent faire notre politique économique et à qui Hollande et son compère Valls obéissent au doigt et à l'oeil. Donc ce ministre-président a eu le culot de demander au gouvernement grec de reconnaître ses responsabilités dans les mauvaises relations qu'il a avec l'Europe.
Et vous savez pas ce qu'il faisait pendant ce temps notre bon ministre des finances hollandais ?
Eh
bien il permettait à une multinationale canadienne qui s'était vue
attribuer par l'ancien gouvernement de droite, le permis d'exploiter une
mine d'or dans le NE de la Grèce, de frauder légalement le fisc grec en
installant des filiales bidons en Hollande.
Faut le faire comme hypocrite celui-là, des faux-derches dans son genre, on en rencontre pas tous les jours !
Je
vous explique la combine, tenez vous bien, c'est gratiné : Eldorado
Gold (c'est le nom de multinationale, ça ne s'invente pas, ils veulent
quoi ? du fric et encore du fric, à tout prix malgré la résistance
locale) a crée 12 filiales enregistrées en Hollande. Et vous savez pas ?
avec 3 salariés seulement ces filiales détenaient 2 milliards d'actifs.
Je vous dis pas la responsabilité des trois gus ou gonzesses : pas
intérêt de tomber malade. Bon vous vous doutez bien qu'ils se sont pas
amusés à créer des filiales bidons dans le plat pays pour s'amuser à
jouer au Monopoli.
Mais non c'est que la mine grec est détenue
par deux filiales enregistrées à la Barbade, eh voilà la combine : un
bon petit paradis fiscal où on paye 0,25 à 2,5% d'impôts sur les
bénéfice. Le paradis des multinationales.
Vous allez me dire : le
ministre des finances hollandais dans tout ça ? Eh bien le fourbe qui
dénonce les grecs laisse faire le truandage d'impots car les filiales
qui versent les bénéfs à la Barbade ne sont pas imposées en Hollande. Le
tour est joué : la multinationale canadienne ne paie d'impôt nulle
part, sauf à la Barbade, pour couvrir ses faux frais, les doigts de
pieds en éventail sur les plages.
Pas mal, non, comme combine et
le dindon de la farce dans tout ça : les grecs bien sûr : sur 4 ans la
multinationale Eldorado a économisé au moins 1,7 millions d'euros.
Vous avez dit déficit et dette de la Grèce?
Alors Jeroen Dijsselbloem, arrête de te la jouer !
Source :
Comment la Grèce voit ses impôts s'évaporer, via l'Europe