Lu sur
Indymédia Paris : "Notre camarade interpellée hier soir à 22h50 a été libérée ce dimanche après midi à 16h00 après 15 heures de garde à vue, grâce à la mobilisation exemplaire et le soutien d'autres organisations Act-Up, LDH, CGT… Le mouvement de solidarité spontané face à cette violente interpellation, que nous n'hésitons pas à qualifier d'agression xénophobe, a permis une libération rapide de notre camarade.
Cette dernière porte de nombreuses traces des violences qu'elle a subies. les policiers insatisfaits de l'avoir menottée et matraquée au sol ont continué à lui asséner de nombreux coups de matraques, coups de poings et diverses clés aux articulations dans le véhicule de police Les insultes racistes et sexistes n'ont pas manqué non plus « je n'ai réussi à mettre un coup de tonfa qu'à cette pute !. »..
Nous constatons que depuis plusieurs mois les agents de police agissent avec un sentiment de totale impunité leur laissant croire que tout est possible.
Cette « bavure » ne restera pas sans conséquences, nous ne tolérerons jamais que nos locaux syndicaux ainsi que nos camarades et sympathisants se fassent agresser. Un coup porté contre l'un d'entre nous est un coup porté contre tous !
Nous envisageons déjà les suites juridiques que nous pouvons donner à cette affaire. Nos militants blessés (membres cassés, ecchymoses,…) sont d'ores et déjà à cette heure en train de déposer plainte contre les « forces de l'ordre » responsable de ces violences. Nous invitons l'ensemble des personnes blessées à prendre contact auprès du bureau régional île de France de la CNT de façon à regrouper l'ensemble des plaintes. Nous dénonçons les violences policières et les lois sécuritaires de type perben2 qui permettent de poser un cadre légal à ce type d'intervention totalitariste.
Nous restons mobilisé car notre camarade est injustement accusée de rebellions et outrages à agents et convoquée le 29 mars au TGI de Paris. Nous exigeons toujours des explications et des excuses de la part des représentants des force de l'ordre pour l'agression de nos locaux et militants, l'abandon des poursuites contre notre camarade ainsi que la garantie que ce genre d'agissements ne se reproduisent plus. Nous exigeons aussi que des sanctions soient prises contre les responsables de ces violences et nous veillerons au suivi du dossier par l'intermédiaire de notre service jurique.
Paris, le 13 février 2005
Le bureau régional île de France CNT
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