Lu sur
Mapuches :
"Selon le diagnostic d’une commission de médecins indépendants, Patricia Troncoso est sur le point de mourir.
Chillan, 20 janvier 2008,
La doctoresse Berna Castro qui a examiné, avec une équipe de médecins indépendants, Patricia Troncoso à l’hôpital de Chillan a déclaré: “ elle est en grave, très grave danger de mort”. Toujours selon la doctoresse, Patricia Troncoso peut mourir à tout instant, elle en est à l’étape trois, c’est à dire le niveau maximum de gravité.
Elle a expliqué que cette fin de semaine elle a subit une très grave déficience immunitaire, et que ce paramètre implique qu’elle est à chaque instant plus proche d’un dénouement fatal. Elle a enfin ajouté, que, au contraire de ce que disent les rapports officiels concernant la gravité de Patricia Troncoso, les médecins de la gendarmerie maintienne la prisonnière politique dans une salle où il n’y a pas de moniteurs cardiovasculaires et pas d’équipe de réanimation.
Pour la doctoresse Berna Castro, le mieux serait qu’elle soit transférée à Santiago, « parce à Chillan elle est isolée, et souffre de tortures et pressions, les gendarmes installent, par exemple, une table dans sa chambre et mangent devant elle ».
Source: http://www.gongaraucania.cl/
Traduction: www.mapuches.org
Hôpital de Chillan, 18 janvier 2008,
Déclaration de la Chepa à son 100ème jour de grève de la faim
« A mon peuple mapuche aimé et à tous les peuples exploités et opprimés »
« Je suis ici et continue de me battre contre l’état oppresseur… tout comme vous. Chaque jour et chaque nuit, non avec ma force si non qu’avec la force et le courage que vous me donnez.
Chers frères de quoi nous accusent-ils ?
De quoi sommes nous coupables ?
Nous avons seulement cherché à obtenir justice, une justice que l’envahisseur nous a toujours nié.
De quoi nous accusent-ils donc ?
De ne pas céder face à leur arrogance qui aujourd´hui, une fois encore, nous frappe, nous assassine, et nous incarcère. Aucun d’entre nous n’a perdu la mémoire. Chacun d’entre nous a résisté, tout au long des années, à l’exploitation et aux expulsions.
Chacun d’entre nous continu d’écouter au fond de lui, la voix de son grand père, de sa grand-mère, qui nous ont conté comment se sont passés les saccages.
Chacun d’entre nous, a, aujourd’hui un motif pour continuer à lutter et pour résister, avec le courage des vieux combattants, avec leur loyauté, leur vaillance, et aussi, leur sagesse.
Chacun d’entre nous est responsable, responsable de la défense de tous ceux qui généreusement luttent pour appuyer le peuple mapuche, les communautés et le peuple pauvre et exploité. Amis, continuons d’avancer, plus unis que jamais pour défendre nos droits à la terre et la liberté.
Courage mes frères, courage mes soeurs.
Où il y a des coligues, des coligues naîtront, si un tombe, dix se lèveront….. »
AMULEPE TAIÑ WEICHAN MARRICHIWEU
Patricia Troncoso, hôpital de Chillan.
Les motivations de la grève de la faim :
La colère des mapuches