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Chili - Action directe pour des logements
lu sur avoixautre : "Lucha y vivienda rassemble 200 familles qui affrontent le problème de l’accès à l’habitat dont soufrent les habitants des zones urbaines. Ses méthodes sont l’action directe, l’ocupation d’habitats ou de terrains pour y construire des maisons.

Lucha y vivienda est né il y a un peu plus de deux ans et elle est composée de quelques 200 familles qui affrontent le problème de l’accès à l’habitat dont soufrent les habitants des zones urbaines.

Dans la seule localité de Peňalolén, à Santiago du Chili, qui comptent 200 000 habitants, la Chambre Chilienne de la Construccion a calculé que 18 000 familles vivent en location ou bien sont allegados ( les « allegados » n’ont pas de domicile propre et logent dans la maison de quelqu’un de la famille où tous vivent empilés les uns sur les autres).

Lucha y Vivienda accuse d’être responsable de la difficile situation que traversent les travailleurs et travailleuses sans logement :
- les entreprises immmobilières qui se dédicacent à contruire des habitats pour les bourgeois, impossible à acheter pour des familles ouvrières ;
- les propriétaires des grandes extensions de terrains qui spéculent avec les prix ;
- et l’Etat Chilien qui empêche les plus pauvres a accéder à des habitats dignes, et dont les lois privilégient l’usure des entreprises.

La loi chilienne sur l’habitat, tant vantée, implique que les familles de travailleurs et travailleuses s’en aillent vivre loin des centres dans les cités « populaires » où se construisent des habitats de 28 mètres carrés.

Les revendications de Lucha y vivienda sont :
- construction d’habitats populaires de 60 mètres carrés avec 100 mètres carrés de terrain.
- des côtes de paiement qui ne dépassent pas les 10% du salaire minimum d’un ouvrier.
- une aide au logement spéciale pour les terrains les plus chers.
- Participation réelle des secteurs populaires dans la réforme urbaine.
- Non à l’expulsion des « sans domicile » de leur commune.

Les méthodes de Lucha y Vivienda sont l’action directe, l’ocupation d’habitats ou de terrains pour y construire des maisons. Les medias bourgeois ont initié une campagne de « dénonciation » des activités de Lucha y Vivienda cherchant à empêcher son fonctionnement, à rendre illégale son action, et à emprisonner ses militants. L’Etat chilien suit les activités de Lucha y Vivienda et le 26 février, jour ou elle avait prévu une occupation de terrain à Peňalolen, les forces de l’ordre ont monté toute une opération pour empêcher sa mobilisation.

Au Chili, les peines pour le délit d’usurpation sont de deux ans, mais l’Etat chilien peut aussi accuser les référents du mouvement d’association illicite, avec des peines de 30 ans. Cependant comme toute lutte qui nait des nécessités les plus élémentaires de notre peuple, elle ne s’arrêtera ni avec des menaces ni avec des décrets, mais avec les réponses à ses justes revendications.

Et comme Lucha y Vivienda ne va pas abandonner ses revendications, les camarades du peuple frère et combatif du Chili solicitent l’appui et la solidarité de nos organisations populaires par rapport à l’occupation de terrain qu’ils sont disposés à concrétiser.

Pour plus d’information (en castillan) :
www.aluchar.ouvaton.org ou www.hommodolars.cl


Ecrit par , à 21:41 dans la rubrique "International".
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