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Divergences :
"Depuis les éditeurs « d’El Libertario », voici notre réponse aux habituels réquisitoires qui nous adressent souvent la droite rustique ou cette gauche pseudo-révolutionnaire du chavisme. Nous devrions/pourrions/aimerions dire plus sur ce thème, mais pour le moment nous condensons et actualisons ici l’essentiel de notre perspective, exprimée avant mais qu’y vaut la peine d’être répété.
Hugo Chavez parle de socialisme, souveraineté populaire, participation. Pourquoi être en désaccords si ceci correspond a l’idéal anarchiste ? Les diatribes de Chavez sont très fournies. Mais lui-même a réitéré qu’ilne fallait pas ce fier à ce qu’il faisait ou disait. Ainsi, son « socialisme du XXIéme siècle » dans les faits n’a pas dépassé le simple paternalisme et capitalisme d’Etat, avec comme base l’abondance de la rente pétrolière. La souveraineté populaire est la souveraineté d’une élite de militaires, d’entreprises transnationales et de la « bourgeoisie populaire » naissante. Il suffit de voir la récente concession de pouvoirs extraordinaires à la Présidence, ou la façon dont on raille les alliés qui ont exprimé des réserves face à la décision de construire un parti officiel unique, pour avoir une idée de ce que le « Comandante « entend par participation. Dans l’anarchisme, on n’accepte pas de leadership permanent et omnipotent, sinon uniquement ceux qui sont constamment authentifiés par ceux à qui, dans une circonstance particulière, ils représentent et ceci est l’expression de la souveraineté et de la participation, et ce processus ne montre ni d’une manière ou d’une autre que l’on s’éloigne du pouvoir hiérarchique et de l’Etat.
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