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L'En Dehors


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Ces régimes spéciaux auxquels on ne touche pas!
Il est question aujourd’hui encore de remettre en cause les acquis sociaux, entre autres celui de faire valoir ses droits à la retraite après 37 ans et demi de cotisation, que les salariés de certaines entreprises ont obtenu parce que leurs conditions de travail présentaient une pénibilité et une dangerosité qui rendaient la plupart d’entre eux dans l’impossibilité d’accomplir leur tâche à moins de s’exposer à des ennuis de santé.


Si l’on considère que les postiers, les agents d’EDF, les cheminots sont des privilégiés et qu’il faut leur supprimer ces modestes avantages, il nous paraît au contraire nécessaire d’en faire bénéficier toutes les autres catégories de salariés du privé comme du public.

Parallèlement, il faudra aussi interroger ceux qui votent les lois, nos députés et sénateurs, qui , eux, ont des régimes spéciaux bien plus avantageux.

En effet, à l’Assemblée nationale, les années de travail comptent double. Un mandat de cinq ans est assimilé à dix années d’activité. Pour financer ce régime de retraite très favorable, les députés versent 20% de leur indemnité avec cependant 5% de prime par enfant. Pour peu que l’élu(e) ait quatre enfants, comme Madame Royal par exemple, faites les comptes.

Quelques chiffres.

Ainsi, après un premier mandat de cinq ans, un député perçoit une retraite mensuelle de 1581 euros; pour un sénateur ( mandat de neuf ans ), la retraite est de 2827 euros.

Après un deuxième mandat de 5 ans, il peut prétendre à une retraite mensuelle de 3162 euros et après un troisième à 4743.

On conçoit qu’ils n’envisagent pas d’arrêter trop tôt et qu’ils s’accrochent à leur fonction.

Mais comme rien n’est trop beau, les députés peuvent cumuler leurs pensions avec celles provenant d’autres activités et autres mandats tels que maire, conseiller général ou régional, ministre…

Donc on voit que députés de droite comme certains de gauche qui ont accompagné depuis des années les politiques libérales de l’Etat et du patronat en votant des lois scélérates, ont plus de droits que les salariés du public ou du privé.

Alors, rêvons un peu. Un député peut prétendre à sa retraite à l’âge de 55 ans, un sénateur à l’âge de 53ans, et a donc dès ce moment, des revenus suffisants pour vivre convenablement et pourrait faire, comme un bon nombre de retraités des autres professions qui travaillent gratuitement dans les associations, des prestations bénévoles en abandonnant ces indemnités qui participent elles aussi au trou de la sécurité dont on nous rebat les oreilles depuis des décennies.

Ne serait-ce pas là un geste citoyen qui pourrait en suggérer d’autres et qui montrerait que faire les lois dénote une volonté d’œuvrer pour le bien de tous?

Je rêve donc, mais je garderai les pieds sur terre en 2007.

Jean FEIX

article paru dans "LE PATRIOTE DE L'ARIEGE"
Ecrit par , à 21:15 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  ArUlrik
17-09-06
à 22:38

To be or not to be...

Amusant de lire un article sur les régimes sociaux sur un site qui revndique son anarchisme. Pour moi il y a comme un hic... surtout sur le coup de 2007. Un anarchiste dans un bureau de vote? Laissez moi rire.

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  Anonyme
02-10-06
à 13:31

Re: To be or not to be...

pas de limite, pas de règle... 
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  Anonyme
11-10-06
à 01:25

Re: Re: To be or not to be...

Tu dis"pas de limite,pas de règle",mais pour qui ? Pourquoi ,alors,les parlementaires se gèneraient pour tremper les doigts dans la confiture.On a à faire à une espèce de stal de la cgt qui veut sauver ses p..... d'avantages sociaux,et qui gueule comme un mimot de maternelle " y'a pas que moi". On est ou là..? Rien à cirer des avantages sociaux ; ça sert à tenir les baufs en laisse. Faut choisir , chien ou loup .
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  Anonyme
12-10-06
à 08:45

Re: Re: Re: To be or not to be...



t'enerve pas !!


j'disais pas ça pour les régimes spéciaux... hé hé hé !!!
mais pour le message qui précedait le mien !


   


   
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  Rakshasa
12-10-06
à 10:41

Re: Re: Re: Re: To be or not to be...

En tous cas l'anarchisme, à part chez les sex-pistols (qui n'en sont pas...grand débat), ça n'est pas "pas de limites pas de règles", historiquement, théoriquement et pratiquement
Quant aux revenus des représentants et hommes d'état, leur niveau élévé est censé prévenir la corruption...normalement.
Pour ma part, vu qu'en tant qu'anar je suis contre la représentativité, faites le calcul de ce que je leur payerais...
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  Anonyme
17-10-06
à 14:47

Re: Re: Re: Re: Re: To be or not to be...

ho les gars...



faut arrêter les omelettes....
facile d'énoncer des principes sans les développer



 
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  Rakshasa
17-10-06
à 20:08

Re: Re: Re: Re: Re: Re: To be or not to be...

Ben vas-y, te gêne pas, commence...
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  Manganarchiste
17-10-06
à 22:38

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: To be or not to be...

Bien que sur le fond cet article est intéressant . Je vous trouve un peu naïf ! Pourquoi croyez vous que les politiciens font de la politique ? Si c'était pour le bien du peuple ça se saurait !
Bien sûr que l'argent et le pouvoir sont leurs seules motivations .
L'argument primordial de l'anarchisme est pour moi le REFUS de déléguer des pouvoirs à ces gens.
La démocratie tel que nous la vivons est bien évidemment un leurre. Le peuple se fait saigner , se crève au boulot, pour que ces connards s'en mettent plein les poches. Ya basta ! La démocratie n'est vraiment une démocratie que si le peuple a son mot à dire , et devient donc une démocratie directe. Ce genre de gouvernement n'est absolument pas utopique , surtout avec les moyens de communications dont nous disposons actuellement. Le réseau internet pourrait permettre cela. Refusez de voter , refusez de déléguer vos pouvoirs,  exigez le droit à la parole !

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  Anonyme
30-10-06
à 09:19

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: To be or not to be...

salut Ségolène ! je te charie amicalement khouya

bon bref, on est pas prêt de voir enfin un traitement égal pour tous
dès qu'une tête dépasse, on la coupe
  injustice partout


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