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Sur une scène installée dans le centre de Montevideo, l’écrivain Eduardo Galeano s’adressait d’un ton calme à la foule : « Il y a des décisions qui se prennent en 15 minutes mais qui ont des conséquences pendant des siècles ». C’était le 27 mai, à l’occasion d’une grande mobilisation contre l’installation de deux grandes usines de cellulose sur les rives du fleuve Uruguay. Ce n’était pas la première fois que les organisations écologistes et sociales descendaient dans la rue pour manifester leur désaccord avec les deux méga projets qui menacent de polluer le principal fleuve du pays qui est, en outre, partagé avec l’Argentine, mais c’était une première sous un gouvernement progressiste ou de gauche [1]. C’est pour cela qu’Eduardo Galeano fut prudent : « Avant de prendre une décision qui nous semble grave et qui peut entraîner l’empoisonnement du fleuve et la diminution du peu d’humus qu’il nous reste sur terre, qui va pourrir les eaux et assécher les terres, car c’est la triste expérience que les usines de cellulose ont laissé au Chili et en Argentine, avant de prendre une décision... réfléchissez bien à ce que vous allez faire ».
Cependant, le gouvernement de Tabaré Vazquez a décidé d’autoriser la construction des usines des entreprises espagnole Ence et finlandaise Botnia. Non seulement il n’a pas écouté les organisations sociales, les syndicats, les groupes écologistes et les universitaires qui demandaient du temps et un dialogue pour approfondir les études d’impact sur l’environnement, mais il n’a pas non plus tenu compte du gouvernement argentin, dont le pays subira aussi un préjudice par l’installation des usines. Le conflit diplomatique entre l’Uruguay et l’Argentine dure depuis trois ans mais il a généré ces derniers mois de fortes tensions entre les gouvernements de Nestor Kirchner et de Vazquez.
Le problème est qu’entre les deux pays il existe des accords signés, comme le Statut du Fleuve Uruguay, contrôlé par une Commission administrative binationale, qui stipule que si l’une des parties projette des chantiers qui affectent la navigation, le régime du fleuve ou la qualité de ses eaux, elle devra le communiquer à la Commission. Si les deux pays n’arrivaient pas à un accord, l’affaire pourrait être portée devant la Cour internationale de justice. Mais les gouvernants uruguayens n’ont jamais soumis le problème aux Argentins, parce qu’ils étaient conscients que la réponse serait négative. En tout cas, ils ont préféré violer les accords internationaux plutôt que de laisser de côté les investissements que les entreprises de cellulose promettent.
Le 14 septembre, un procureur de la justice uruguayenne a déposé une requête au ministère de l’Environnement [2] dans laquelle il exige l’interdiction de l’installation de Botnia pour « le non respect de son devoir de protection de l’environnement et qu’on interdise l’installation et la mise en marche de l’usine ». Le procureur considère que les droits environnementaux des Uruguayens seraient violés par l’usine de cellulose « au plus grand volume de production du monde ». [3]
Monoculture forestière
Dix pour cent de la superficie cultivable de l’Uruguay est exploitée avec des arbres destinés à la production de cellulose. La monoculture d’eucalyptus a déplacé l’importante production céréalière (blé, orge, lin, tournesol) jusqu’à devenir un des principaux produits d’exportation du pays. Cette fièvre de l’exploitation forestière a commencé il y a 16 ans, poussée par le modèle néolibéral et par la main d’organismes comme la Banque mondiale et la Banque interaméricaine de développement (BID). A cette époque, la tonne de bois à pâte était cotée à 60 dollars sur le marché international et la demande était importante. Pour les organismes financiers, la coupe irraisonnée de bois à pâte, à raison de 15 millions d’hectares annuels dans le monde, imposait la substitution des forêts tropicales comme facteur de production principal pour la production de papier et de carton.
L’Uruguay fut envisagé - parmi d’autres pays du Tiers Monde - comme un producteur potentiellement important de bois à pâte, et les gouvernements nationaux, à partir de 1988, suivirent au pied de la lettre les recommandations des organismes internationaux. L’une d’elles concerne les subventions qu’accorde l’Etat : 50% du coût du reboisement ; des crédits à taux d’intérêts très bas avec une un moratoire de remboursement pouvant aller allant jusqu’à dix ans ; exonération d’impôts nationaux et municipaux, et réalisation de travaux d’infrastructure (ponts, ports, routes et chemins de fer) pour faciliter le transport et l’exportation du bois. En à peine 12 ans, l’Etat uruguayen a investi plus de 500 millions de dollars (des dépenses directes aux impôts non perçus) pour soutenir le reboisement, presque 4% du produit intérieur brut (PIB) [4] annuel du pays. [5]
Les résultats d’un tel investissement - qui s’est fait aux dépens des dépenses en éducation et en santé des Uruguayens- ont été clairement négatifs. Comme beaucoup de pays ont suivi les recommandations de la BID et de la Banque mondiale, l’offre mondiale de bois à pâte a augmenté et les prix ont baissé jusqu’à moins de la moitié de ce qu’ils étaient à l’époque où on a encouragé le reboisement massif comme étant un commerce « sûr, rentable et de confiance ». Aujourd’hui, avec un prix qui oscille entre 23 et 28 dollars la tonne, beaucoup de petits investisseurs privés n’ont pas pu récupérer leur investissement.
Dans le même temps, les grandes entreprises exercent une double pression : pour que l’Etat réalise de grands travaux d’infrastructure (un camion de 45 tonnes chargé de bois entre toutes les cinq minutes dans le port de Montevideo) et maintenant pour que des usines de cellulose soient construites afin de compenser la chute du prix du bois brut. Les principales entreprises de reboisement sont aussi celles qui installeront les grandes usines : Weyerhaeuser, des Etats-Unis, possède 130 000 hectares de monoculture forestière, la finlandaise Botnia en a 57 000 et l’espagnole Ence 50 000 autres.
Plusieurs études assurent que les monocultures forestières causent de graves problèmes au pays. Elles expulsent la population rurale, étant donné qu’elles occupent le dernier rang en terme de nombre d’emplois à l’hectare : à peine quatre travailleurs pour mille hectares, contre six pour l’élevage extensif, huit pour le riz et, à l’autre extrême, 133 travailleurs pour mille hectares dans l’horticulture, 165 dans la viticulture et 211 dans l’aviculture. De plus, la progression des cultures forestières empêche les paysans de continuer à cultiver leurs terres, parce qu’elles assèchent les sols qui deviennent inaptes pour l’agriculture, et les sources d’eau disparaissent.
D’autre part, l’Association des inspecteurs du travail de l’Uruguay (AITU) a réalisé une enquête qui démontre que 6 000 travailleurs forestiers environ vivent dans des conditions de semi-esclavage. Un travailleur spécialisé qui manipule la tronçonneuse, qu’il doit payer de sa propre poche, gagne à peine 5 dollars par jour, soit le salaire le plus élevé parmi les forestiers. Les inspecteurs concluent : « Le système relève pratiquement de l’esclavage. Ils passent des mois et des mois sans pratiquement rien recevoir pendant un cycle durant lequel ils coupent, dorment, envoient de la nourriture à la famille et ne voient pas l’ombre d’un peso. Ils dorment dans des conditions infrahumaines, sous des tentes presque toujours faites avec de simples morceaux de bouts de plastiques et sur un sol de terre ». [6]
Quant à l’impact du reboisement sur les sols, une étude réalisée par une équipe de chercheurs de la Faculté des sciences de l’Université de la République établit qu’après 25 ans de reboisement avec des eucalyptus les résultats sont graves. [7] Les sols sont devenus acides : alors que les prairies uruguayennes ont un pH de 6,5 à 6,8, les parcelles qui ont des plantations forestières indiquent des valeurs de 3,8 à 4. L’eucalyptus extrait de grandes quantités de calcium du sol, contribuant à ce que le pH baisse, ce qui provoque une moindre perméabilité du sol à cause de la prolifération de champignons qui empêchent la pénétration de l’eau augmentant ainsi l’érosion. D’autres conséquences, selon l’étude, sont la diminution de la fertilité, de la teneur en matières organiques, et des changements irréversibles dans la texture et la structure des sols.
Une étude réalisée au Chili démontre que les régions d’exploitation forestière sont celles qui se sont le plus appauvries. Entre 1994 et 1998, plusieurs zones ayant été l’objet d’une forte exploitation forestière ont enregistré une augmentation de la pauvreté et de l’indigence allant jusqu’à 29%. [8] Le Chili, avec plus de deux millions d’hectares reboisés, a été défini comme le « modèle forestier » à suivre. Pourtant, l’étude révèle que les municipalités où l’augmentation de la pauvreté a été la plus forte sont celles où, outre des cultures forestières, il y a des usines de cellulose et de papier, comme la Commune de Constitution et celle de Nacimiento , au sud du pays.
Au moins deux ministres de l’actuel gouvernement uruguayen (celui de l’Elevage, José Mujica, et celui du Travail, Eduardo Bonomi) ont déclaré qu’il est nécessaire de poser des limites à l’exploitation forestière. Mujica a déclaré que l’exploitation forestière dégrade les sols et a exprimé son opposition à continuer à faire bénéficier les multinationales forestières de généreuses subventions. De son côté, Bonomi a dénoncé les conditions de travail irrégulières, « l’externalisation et la sous-traitance irresponsables » qu’on a enregistrées dans ce secteur et il a assuré que l’Etat allait commencer à contrôler le travail dans ce secteur. [9]
Cellulose et pollution
Pendant la campagne électorale de 2004, laquelle porta à la présidence Tabaré Vazquez, la gauche [10] (Encuentro progresista - Frente Amplio [11]) n’a pas voulu débattre publiquement de la construction des deux usines de cellulose. Depuis 1996, existe dans la ville de Fray Bentos où s’installeront les deux usines, le Mouvement pour la vie, le travail et un développement durable, dont les principaux dirigeants sont des femmes militantes de gauche. Malgré cela, Vazquez n’a jamais voulu les recevoir et s’est refusé à discuter sur le sujet.
Bien que 60% des Uruguayens s’opposent aux usines de cellulose, la majorité des habitants de Fray Bentos (environ 23 000) y est favorable étant donné que les 600 emplois que créeraient les deux usines seraient une bulle d’oxygène face au taux de chômage élevé de la région. Cependant, les défenseurs de l’environnement argumentent que la pollution touchera les 2 000 personnes qui vivent du tourisme dans cette zone, ainsi que la pêche artisanale sur le fleuve Uruguay. Ce sont plus que des inquiétudes sans fondement : au Chili, le gouvernement a décidé de fermer l’usine de cellulose de Arauco après avoir eu la preuve qu’elle était responsable de la mort de deux milles cygnes à col noir, attraction touristique de la région.
Ce qui est sûr, c’est qu’une seule de ces usines déversera dans le fleuve 200 tonnes par an d’azote et 20 tonnes de phosphore, en plus des émissions de dioxines et de furannes [12] Greenpeace Argentine a élaboré une liste pour encourager la production propre de papier, qui inclut l’élimination du chlore dans le processus de blanchiment de la pâte à papier et sa substitution par de l’oxygène ; l’élimination des effluents polluants en les recyclant dans le processus ; l’augmentation du pourcentage de papier recyclé dans le papier commercialisé et l’exigence d’une exploitation durable des ressources forestières. [13] Aucune de ces recommandations n’a été prise en compte.
Ce qui est curieux, c’est que, malgré les évidences, la Direction de l’Environnement d’Uruguay ait approuvé - avec quelques réserves - l’installation des usines de Ence et Botnia. Il est plus étrange encore que le président Vazquez ait accepté de rencontrer les cadres de Botnia et qu’il ne l’ait jamais fait avec les défenseurs de l’environnement et les mouvements sociaux qui s’opposent aux usines. C’est là un des points clé qui montre que les gouvernements de centre-gauche de la région n’ont pas le moindre intérêt à aller sérieusement vers l’abandon du modèle néolibéral.
Pour le ministre de l’Economie uruguayen, Danilo Astori, les 1,1 milliard de dollars que Botnia investira impliqueront une croissance du PIB de 1,6% mais ils seraient surtout un bon signal pour les investisseurs étrangers que le gouvernement aspire veut attirer pour résoudre la crise économique du pays. [14] Cependant, au moins la moitié de l’ « investissement » total est de l’argent qui ne sortira jamais de Finlande vu qu’il correspond à la part investie dans les machines.
Le professeur d’économie écologique Carlos Perez Arrarte estime que l’unique « valeur ajoutée » qu’apporteront les usines de cellulose sont quelques 270 emplois chacune. En effet, il estime que le prix que paieront les usines aux cultivateurs d’eucalyptus sera identique, voire inférieur, à celui du marché international ; que dans la mesure où les entreprises sont dans des « zones franches », elles ne paient pas d’impôts ; que les facteurs de production et services qu’elles demanderont, y compris l’énergie, sont d’origine internationale, qu’elles ne requerront pas non plus de services portuaires parce que les usines ont leurs propres terminaux portuaires. En somme, qu’elles n’alimenteront pas d’autres industries de valeur ajoutée pour le pays et, donc, « qu’il n’y aura pas d’effets d’entraînement ni de dynamismes significatifs » pour contribuer à dynamiser d’autres secteurs de production. [15] Enfin, les bénéfices seront, comme cela arrive souvent, transférés dans des paradis fiscaux ou dans des lieux plus sûrs que le tiers monde.
Approfondir le modèle néolibéral
« L’avenir des usines de cellulose est en Asie, en Amérique du Sud et probablement en Russie », a commenté au début de l’année le directeur général de Stora Enso, entreprise qui a des plantations d’eucalyptus et des usines de cellulose dans le Tiers Monde. [16] Tout indique que cette appréciation est correcte. Alors que dans les pays scandinaves, par exemple, les salaires et les impôts sont élevés et les restrictions environnementales sévères, dans le Tiers Monde, de nombreux pays sont devenus des « paradis forestiers » qui offrent beaucoup de facilités et de rares obstacles au commerce du papier. Mais, tout comme dans les pays du Nord, les défenseurs de l’environnement ont joué un rôle clé à l’heure d’imposer des restrictions à la pollution de l’industrie, au Sud, des mouvements remettant en question le modèle forestier sont en train de naître.
Au Brésil, la suédoise Stora Enso, associée à la brésilienne Veracruz dans la firme Veracel, a déplacé des milliers de paysans et 37 des 40 villages indigènes de la zone, en achetant des milliers d’hectares dans le Nordeste pauvre et rural. En septembre 2004, le Mouvement des sans terre occupa des terrains de Veracel, coupa des bois d’eucalyptus et planta des haricots pour montrer que ces terrains sont aptes à l’agriculture. C’est l’option des déplacés par le modèle pour ne pas se voir expropriés de leurs moyens de survie.
Le gouvernement uruguayen s’apprête à recevoir plus d’investissements liés à la cellulose, comme vient de le signaler le ministre de l’Industrie après le récent sommet des Nations Unies à New york. En effet, la firme états-unienne Weyerhaeuser, qui possède déjà 130 000 hectares d’exploitation forestière, pense investir un milliard de dollars pour étendre ses affaires en Uruguay. La finlandaise Botnia à elle seule produira en 2007 un million de tonnes, un chiffre qui dépasse la production annuelle des 60 usines de cellulose existantes en Argentine. [17]
Fin janvier, au Forum social mondial qui s’est tenu à Porto Alegre, [l’Uruguayen] Galeano et le prix Nobel de la paix 1980, l’Argentin Adolfo Perez Esquivel, ont entrepris la rédaction d’une lettre collective adressée à Tabaré Vazquez dans laquelle ils affirmaient que le modèle de monoculture forestière « a aggravé l’exclusion sociale, la concentration de la terre entre les mains d’entreprises étrangères et la dégradation de l’environnement ». Ils ajoutent que la construction des usines de cellulose consolidera le modèle et « déplacera des sources locales de travail dans les secteurs agricoles, touristiques et de la pêche, de même qu’elle aura un impact sur la santé de la population locale uruguayenne et argentine ». Même si cela peut paraître ironique, les gouvernements progressistes - qui ont été élus pour sortir du modèle néolibéral, délégitimé par la protestation sociale - sont peut-être semblent être les responsables chargés de son approfondissement, comme le démontre apparemment la politique forestière, du moins en Uruguay. Un des drames auquel est confronté le mouvement social est son énorme solitude. Devant le manque d’emplois, la population tend à soutenir l’installation de n’importe quelle source de création d’emplois sans trop se soucier des conséquences à moyen terme. De plus, et ce point est particulièrement délicat, l’arrivée de nouveaux gouvernements sensibles aux problèmes des gens crée de plus en plus de difficultés à de petits mouvements enracinés localement.
Jusqu’à maintenant, comme l’indique Greenpeace, «
les gouvernements des deux pays ont préféré parier sur le fait que la
polémique se diluera et perdra de l’intensité. C’est ce qui semble être
la politique environnementale la plus populaire : parier que les gens
ne se rendront pas compte ou ne se mobiliseront pas. » [18]
Mais fin avril, environ 40 000 Uruguayens et Argentins ont participé à
la plus grande mobilisation contre les entreprises de fabrication de
papier : « une étreinte » qui a uni les deux rives
du fleuve Uruguay sur le pont qui rallie la ville de Gualeguaychu et à
celle de Fray Bentos, pas très loin de l’emplacement des fabriques de
papier. Apparemment, c’est le seul langage que les gouvernements, tant
de droite que progressistes, comprennent.
par
Raúl Zibechi
Sources :
Asamblea Ciudadana Ambiental de Gualeguaychú (Argentine) : www.noalapapelera.com.ar
Brecha, « Uruguay país forestal : Un modelo en rojo », Claves de Brecha, 19 novembre 2004 sur www.brecha.com.uy
CLAES (Centro Latino Americano de Ecología Social) : www.ambiental.net/claes/
Greenpeace Argentine : www.greenpeace.org.arg
Groupe Guayubira : www.guayubira.org.uy
Mouvement mondial pour les forêts tropicales : www.wrm.org.uy
REDES-Amis de la Terre : www.redes.org.uy
UITA (Unión Internacional de Trabajadores) : www.rel-uita.org
Sites gouvernementaux :
Division nationale de l’Environnement (DINAMA) : www.dinama.gub.uy
Ministère du Logement, de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement (MVOTMA) : www.mvotma.gub.uy
[1] [NDLR] Depuis le 1er mars, l’Uruguay est dirigé par un gouvernement de centre-gauche.
[2] Son nom complet est ministère du Logement, de l’Aménagement du territoire et de l’Environnement.
[3] Búsqueda, 15 septembre 2005, p. 112.
[4] [NDLR] Le PIB traduit la richesse totale produite sur un territoire donné, estimée par la somme des valeurs ajoutées.
[5] Brecha, 19 novembre 2004.
[6] Carlos Amorin, « Trabajo esclavo en las plantaciones forestales », sur www.brecha.com.uy
[7] Groupe Guayubira, « Comunicado de prensa, 5 de mayo de 2005 », sur www.guayubira.org.uy
[8] « Chile : forestación y celulosa generan pobreza e indigencia », sur www.wrm.org.uy
[9] Groupe Guayubira : « Trabajo forestal : algo ha empezado a cambiar », sur www.gyaubira.org.uy
[10] [NDLR] Consultez le dossier « Uruguay : la gauche au pouvoir » sur RISAL.
[11] [NDLR] Coalition de partis de centre et de gauche au gouvernement.
Le Frente Amplio - Encuentro Progresista - Nueva Mayoría
est composé de 18 partis et organisations politiques regroupés en
quatre grands “espaces” électoraux incluant une vaste gamme de
tendances qui vont de la “gauche historique” (c’est-à-dire les
socialistes et les communistes), jusqu’aux “modérés” représentés par
des personnages, comme Danilo Astori (le ministre de l’Économie) ou
Mariano Arana (le maire de Montevideo).
[12] Carlos Amorin, « ¿Quién necesita a Botnia ? », sur www.brecha.com.uy
[13] Greenpeace Argentine : « Plantas de celulosa sobre el río Uruguay. Nueva amenaza de una industria sucia », sur www.greenpeace.org.ar
[14] Sergio Israel, « Visiones del desarrollo », sur www.brecha.com.uy
[15] Carlos Perez Arrarte, « ¿Cuánto valor agregado suman a la vida nacional ? », sur www.brecha.com.uy
[16] Alberico Lecchini, « Un futuro latinoamericano », sur www.brecha.com.uy
[17] Paula Bustamante, « Las papeleras plantean un dilema a América del Sur », AFP, 8 septembre 2005.