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Lu sur Samizdat.net : "A ce jour, les salariés intermittents présents à Cannes constatent que sur l’ensemble des revendications exprimées depuis onze mois, et qui sont indissociables les unes des autres, les mesures concédées par le ministre ne peuvent, telles quelles, nous satisfaire. Malgré quelques avancées, aucune décision n’aborde le fond des revendications, pire, des mesures visant à la restriction du champ d’application des annexes 8 et 10 sont d’ores et déjà programmées. Seule une abrogation de l’accord du 26 juin et l’établissement d’un calendrier de négociations sur de nouvelles bases, après expertise, en intégrant l’ensemble des concernés, peut répondre favorablement aux exigences de notre mouvement.
Les promesses du ministre de la culture concernant la réintégration des intermittents ayant effectué 507h en 12 mois n’offrent aucune garantie. Il n’est en effet pas du ressort du ministre de la culture d’imposer directement quelque réforme que ce soit à l’Unédic. Il appartient au ministre des affaires sociales d’abroger l’agrément de l’accord signé le 26 juin. Il appartient à l’Unédic et aux partenaires sociaux qui y siègent d’examiner ces propositions et de décider de leur mise en ouvre technique. De plus, ces annonces ne portent pas sur les modalités et la durée de l’indemnisation, qui sont pour nous aussi importantes que les conditions d’ouverture des droits. C’est pourquoi, la mobilisation continue.
L’annonce de la création d’un fond de soutien exceptionnel pour compléter l’indemnisation des intermittents du spectacle, risque s’il est pérennisé sous cette forme, d’aboutir à la création d’une caisse complémentaire. Or, nous rappelons que nous luttons pour le maintien de l’indemnisation chômage des salariés intermittents dans la solidarité interprofessionnelle. Il faut repenser le fonctionnement et le financement de l’assurance chômage dans son ensemble.
Nous tenons à rappeler que nous ne pourrons nous satisfaire de mesurettes. Le fond du problème concerne l’ensemble des salariés travaillant « par intermittence. » La multiplication de ces contrats précaires constitue dans tous les secteurs une nouvelle forme de gestion du personnel. Nous ne pouvons accepter que les salariés et chômeurs aient à en payer le prix.
Des propositions ont été apportées par les syndicats, les coordinations et l’ensemble des concernés. C’est avec eux et sur la base de ces propositions que nous exigeons que soit réétudiée l’indemnisation chômage des intermittents, et non sur la base des exigences du Medef. Le Conseil d’Etat a annulé l’agrément de la convention Unédic à l’exception des annexes 8 et 10. Nous refusons ce traitement d’exception. Nous demandons que la négociation porte sur l’ensemble de la convention Unédic et avec l’ensemble des concernés.
Abrogation – Expertise – Négociation
Cannes le 20 mai 2004
***
Aujourd’hui, le collectif « KO à Cannes », à l’occasion du festival du film et à la suite de la mobilisation des intermittents appelle les chômeurs, les retraités les salariés du public et du privé à une journée d’action nationale et unitaire pour dénoncer la casse des droits sociaux et des services publics.
- Contre la casse de la solidarité sociale
- Contre le chômage, la précarité et la misère
- Contre la casse du service public
- Contre l’AGCS
- Contre la criminalisation des classes populaires, des syndicalistes et des mouvements sociaux.
Nous resterons solidaires dans nos luttes, conscients désormais que c’est un véritable système de démolition des droits sociaux qui est engagé, un système dans lequel un coup porté sur les uns est un coup contre tous.
Intermittents et précaires coordonnés en lutte à Cannes Le Collectif « KO à Cannes » contre la casse des droits sociaux et des services publics
Source : Cip-IdF
info (a) cip-idf.org
http://www.cip-idf.org