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Budapest - Contestation large mais aux accents nationalistes
Lu sur A voix autre : "Budapest a connu le 23 septembre ses plus importantes manifestations anti-gouvernement. Quelque 40.000 personnes ont réclamé devant le parlement la démission du Premier ministre Ferenc Gyurcsany. Les nationalistes, toujours présents, s’approprient la mémoire de la révolution de 1956.

Samedi 23 septembre, Budapest a connu ses plus importantes manifestations anti-gouvernement. Près de 40.000 personnes ont réclamé devant le parlement la démission du Premier ministre Ferenc Gyurcsany.

Gyurcsany a été piégé par un enregistrement audio où il admet avoir « menti matin, midi et soir » afin d’être élu. Mais il prétend maintenant qu’il n’a pas voulu dire qu’il avait vraiment menti, mais qu’il exagérait.

Le gouvernement de coalition social-démocrate/libéral de Gyurcsany avait promis des réductions d’impôts et une augmentation des dépenses sociales. A la place, il a présenté un programme de réduction des dépenses sociales et une augmentation des impôts. Cette situation a peu à peu gonflé la colère populaire, qui a éclaté quand le fameux enregistrement audio a été diffusé dans la presse. Gyurcsany, un ancien fonctionnaire communiste, se dit socialiste mais est un homme d’affaires millionnaire et l’un des hommes les plus riches de Hongrie.

Comme, lors de la sixième nuit consécutive de protestation, des manifestations plus petites ont eu lieu dans des villes provinciales à travers la Hongrie, les politiciens nationalistes ont invoqué la mémoire de la révolution ouvrière de 1956 contre le régime communiste, alors qu’ils manoeuvrent pour obtenir le contrôle de l’Etat et promettent une campagne de désobéissance civile jusqu’à ce que le gouvernement actuel soit remplacé par... eux.

Les menées nationalistes les plus violentes ont eu lieu dans la nuit du 18 au 19 septembre : entre 2 000 et 3 000 militants de droite et d’extrême droite ont manifesté devant la télévision hongroise, avant d’en incendier les bureaux.

Tandis que le principal parti d’opposition, le très conservateur Fidesz, a demandé aux manifestants de s’habiller de blanc en signe de rejet de la violence, Kemal Ekrem (qui prétend avoir été élu porte-parole des manifestants) a déclaré : « Nous sommes disposés à nous débarasser de ce gouvernement par des moyens radicaux, comme ils l’ont fait en 1956. D’une manière violente... nous voulons créer un vrai gouvernement composé de nationalistes ».

En 1956, le rôle du gouvernement lui-même avait été mis à mal par la diffusion rapide des conseils ouvriers de démocratie directe. Tandis qu’il y a une colère énorme dans la classe ouvrière au sujet des politiques économiques du gouvernement, les chefs de l’opposition sont parvenu jusqu’à présent à détourner ce mécontentement loin du capitalisme en général et à le diriger vers les « capitaux étrangers » et vers la « mondialisation ». Et il n’y a aucun compte-rendu signalant des actions directes menées par des travailleurs - ni grèves ni occupations - qui étaient pourtant le cachet des événements de 1956.

Source :
Libcom.org du 24 septembre 2006
Traduit et adapté par A voix autre

Ecrit par , à 22:43 dans la rubrique "International".



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