Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Bellaciao mis en examen !
Lu sur Bellaciao : "Suite à la plainte pour diffamation déposée par les Chantiers de St Nazaire, le Juge d’instruction a notifié le 18/10 la mise en examen...Plus de 22 600 000 de visites et plus de 4 800 signatures : MERCI ! Soutenez Bellaciao : en signant ici, en savoir plus ici, un don ici, + d’info


jeudi 26 octobre 2006 (06h39) :
Assis ! Couché ! : Franca Maï soutient Bellaciao... Merci Franca

 
de Franca Maï soutenez Bellaciao en signant ici

Au départ, c’est le souffle d’une chanson qui réchauffe le tympan. Son titre : Bellaciao

Des voix de femmes s’élèvent. Les corps mènent un dur labeur dans les rizières. Alors les tessitures unies par la sueur et la transpiration crachent une mélopée traduisant les souffrances journalières dues aux insectes et aux moustiques, redoutables "harceleurs" au diapason des contremaîtres et des exploitants de la vallée du Pô.

La mélodie est un large cri énergique, rageur, révolté, lancé au ciel où se nichent les lueurs indomptables d’un soleil nommé solidarité.

Puis Bellaciao, porteuse d’éclats lumineux, motive les résistants italiens anti-fascistes pendant la seconde guerre mondiale et devient un chant de protestation et l’hymne du mouvement ouvrier.

Il est donc naturel de la voir renaître et rayonner sur la toile, sous la forme du collectif Bellaciao, puisque ce forum ouvert à tous, défend la liberté, donne la parole aux classes défavorisées, informe « du droit à l’indépendance des peuples par rapport à toute exploitation coloniale ou néo-coloniale, refuse la guerre tout en se situant sur le terrain de l’expérimentation politique et de la recherche de nouvelles voies »

Le site Bellaciao tout comme la chanson, est une véritable source de jouvence et d’adrénaline, où les « maux » sont enfin entendus.

En musique salutaire et en coups de gueule enrichissants.

Le chant est-il si vivifiant qu’il dérange au point de vouloir le faire taire ?

Roberto Ferrario considéré comme unique responsable du collectif Bellaciao, (cherchez l’erreur) est mis en examen pour avoir relayé un communiqué de presse de la CGT dans l’affaire des chantiers Navals de St Nazaire.

Oui... Frottez-vous bien les yeux et mesurez l’absurdité de la situation.

Derrière ce prétexte fallacieux se cache la muselière annoncée de la liberté d’expression par un contrôle répressif d’Internet.

Or, la liberté d’opinion et d’expression est une liberté fondamentale de l’homme citée à l’article 19 de la déclaration universelle des droits de l’homme. Elle va de pair avec la liberté d’information et plus spécifiquement celle de la liberté de la presse, laquelle est l’un des principes fondamentaux des systèmes démocratiques.

Lors de la Constitution, la presse officielle formatée roulait pour le Oui

La presse alternative sur le Net argumentait méthodiquement pour le Non

Le Non a gagné.

Les élections approchent et les futurs présidentiables redoutent cet outil qu’ils ne maîtrisent pas ou très mal. Le réveil des citoyens leur file des sueurs froides car il ne répond à aucune de leurs statistiques pondues par des publicitaires aveugles.

Ils tentent de nous vendre l’image de français racistes, trouillards, férus d’un tout sécuritaire, délateurs, fainéants, mauvais joueurs etc... etc...

Ils oublient qu’à force de grignoter chaque jour sur nos libertés, le couvercle fomente une explosion prévisible.

Nous souhaitons chanter Bellaciao sans se faire taser par des pistolets électriques à électrochocs paralysants.

Parce-que Bellaciao à l’envers cela devient Ciao Bella

Des mots qui sonnent doux et sensuels au creux de l’oreille en rendant belles les femmes.

Et qui ont plus d’allure que les ordres programmés :

Assis ! Couché !

LA FRANCE À COUPS DE BÂTON : Alina Reyes soutient Bellaciao... Merci Alina


 
de Alina Reyes

Soutenez Bellaciao en signant ici

J’apprends que la mise en examen de Roberto Ferrario, considéré comme unique responsable du collectif Bellaciao !!??, pour avoir relayé, comme eût pu le faire n’importe quel site ou blog, un communiqué de presse de la CGT dans l’affaire des Chantiers Navals de St-Nazaire, est notifiée par le Juge d’instruction.

Cette mesure répressive, exemplaire d’une volonté de contrôle de la parole sur Internet, est symptomatique d’une très malsaine rigidification politique en France, telle que je la notais dans quelques articles parues dans la presse.

La France a un balai dans le dos, ce n’est pas nouveau. C’est la rigidité de notre tempérament et de nos institutions qui nous a obligés à attendre plus longtemps que beaucoup de nos voisins des droits aussi fondamentaux que le droit de vote pour les femmes, ou le droit à l’avortement.

Et qui nous fera sans doute attendre encore un bon moment avant de répondre à des demandes aussi diverses que la légalisation de l’euthanasie ou la dépénalisation du cannabis... Championne auto-déclarée des droits de l’homme et du citoyen, notre jacobine République me rappelle Mme Mesure, ma maîtresse de CP, qui faisait régner l’ordre dans sa classe à coups de règle en fer sur les doigts des enfants.

La France a un balais dans le dos, avec son triumvirat au sommet de l’Etat c’est tous les jours Guignol. Pan ! Pan ! Guignol c’est nous, le peuple d’en bas, et entre l’escroquerie intellectuelle, le mépris et la répression qui nous guettent à tous les coins de vie, ça nous en fait, des coups sur la tête ! Et hop !, encore un retour de bâton ! Il est prescrit d’interdire, voilà la mode ! Sans doute que les Français, extrêmement décriés chez leurs voisins, enferment quelques fous dans une maison, pour persuader que ceux qui sont dehors ne le sont pas , écrivait mon compatriote Montesquieu. Frères de lait des Anglais grâce à la bien libre et sensuelle Aliénor, Gascons ou Girondins, plus inspirés par la liberté que par la sacro-sainte “égalité” des Montagnards, n’ont pas été des adorateurs de ce démon séculaire et centralisateur qui érige une “France d’en haut” non seulement géographique et politique, mais aussi sociale et culturelle. Prôner la fraternité tout en pratiquant la vassalité n’est pas un paradoxe rare dans cette citadelle nationale où les échelles font défaut...

S’il entend aujourd’hui parler du projet de loi Perben, l’auteur de L’Esprit des lois doit se demander si l’on n’est pas en train d’oublier sa leçon : à savoir que la seule garantie des libertés publiques réside dans la séparation des pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire... Et que constateraient ses Persans, de retour chez nous trois siècles plus tard ? Eh bien, sans doute que les Français se considèrent encore volontiers comme des juges infaillibles, et sont toujours aussi entêtés de leur mode : c’est la règle avec laquelle ils jugent de tout ce qui se fait chez les autres nations : ce qui est étranger leur paraît toujours ridicule (...) Ils veulent bien s’assujettir aux lois d’une nation rivale, pourvu que les perruquiers français décident en législateurs sur la forme des perruques étrangères...

France bien-pensante, je n’ai pas envie qu’on m’interdise de m’habiller comme je veux où je veux, serait-ce en sac à pommes de terre ou en plumes de Quetzacoatl ! Je n’ai pas envie, parce que je porte des bottines à talons hauts et des collants noirs, d’être soupçonnée de racolage passif et contrôlée par des policiers armés jusqu’aux dents, comme ça m’est arrivé un dimanche après-midi devant le Sacré-Coeur, d’où j’admirais en compagnie de mes jeunes enfants la vue sur Paris - qui d’un coup me parut nettement moins belle...

France administrative, j’en assez de devoir te laisser entrer dans mon intimité chaque fois que j’espère un certificat d’hébergement pour accueillir quelques jours mes amis des pays du Sud en veine de tourisme ! J’en ai assez que tu puisses douter de mon existence, comme c’est arrivé très concrètement à mon fils aîné, alors étudiant : un jour qu’il se présentait en chair et en os devant un guichet de la CAF avec sa carte d’identité et son extrait d’acte de naissance, il se fit prier de revenir, sous prétexte que ce dernier document ne portant pas la mention “non décédé”, rien ne prouvait qu’il était bien vivant... Kafka ou Gogol auraient-ils inventé pareille scène ? Les joies de la bureaucratie ne sévissent pas qu’à l’est de l’Europe...

France sécuritaire, je n’ai pas envie que mes agissements soient soumis à la délation légale et anonyme, ni traités par une police toute-puissante ! Je n’ai pas envie d’être condamnée à la santé forcée par des autorités sanitaires qui de leur côté ne se reconnaissent jamais coupables (tout au plus responsables, quand les preuves sont trop flagrantes) de leurs bévues à grande échelle...

France généreuse, j’espère bien que, comme tu l’as fait pour moi en me donnant la possibilité d’entrer à la fac sans mon bac, moi qui étais un de ces nombreux enfants abandonnés de la société, tu vas t’atteler à la réparation de l’ascenseur social, et avec un meilleur terme que “discrimination positive”, faire preuve du désir de la République de respecter et promouvoir la Liberté, l’Egalité et la Fraternité... Faire vivre les mots, sortir de la langue de bois qui nous assomme aussi, c’est bien une question de désir... Savoir retrouver cette culture du désir éminemment française serait sans doute la meilleure façon de repousser les diverses tentations obscurantistes qui minent notre société, et qu’une politique de coups de bâton, très logiquement ne fait que renforcer.

http://www.alinareyes.com/

 

Ecrit par libertad, à 19:30 dans la rubrique "Actualité".



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom