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Lu sur Hacktivist news service : "Depuis ce matin (25 juin) cinq heures, une soixantaine d’activistes venus de plusieurs pays européens bloquent le chantier du nouveau centre fermé de Steenokkerzeel près de Bruxelles. Les activistes se sont enchaînés à l’aide de lock-ons (des tubes métalliques à l’intérieur duquel deux personnes attachent leur bras) en différents points du chantier. Un lock-on de plusieurs centaines de kilos bloque notamment l’accès aux portes d’entrée. Cette action devrait se prolonger dans la journée afin d’empêcher les ouvriers de travailler aujourd’hui.
Il existe actuellement six centres fermés en Belgique dans lesquels sont enfermés des hommes, femmes et enfants sans-papiers. Alors que l’Etat belge a été condamné à plusieurs reprises par la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour sa politique en matière d’immigration, un nouveau camp où seront menées les mêmes pratiques et politiques est en construction.
Lors d’un débat récent, un activiste expliquait : « Les camps pour sans-papiers sont des zones de non-droit dans lesquels des être humains sont privés de liberté alors qu’ils n’ont commis d’autre crime que celui de vouloir quitter la misère, la guerre ou l’oppression. Ce sont des structures inhumaines qui ne sont que la partie visible de politiques basées sur la discrimination raciale. Ces politiques migratoires organisent la répression des sans-papiers, les privent de tout droit et de cette manière en font une main d’œuvre taillable et corvéable à merci, vivant dans la plus grande des précarités. »
Les activistes résument leur révolte par le slogan : “Pas de frontières, ni nations !”.
Le blocage d’aujourd’hui vise à dénoncer les politiques racistes en matière d’immigration. Par ce blocage, nous réclamons la fermeture des camps de détention pour étrangers, la régularisation des sans-papiers et l’ouverture des frontières.
« Cette action regroupe des activistes internationaux parce qu’aujourd’hui la répression des migrants est internationale. L’Europe dans son ensemble ferme ses frontières et construit des camps. Les migrations ont toujours existé et existeront toujours, poursuivre le projet insensé de les empêcher ne peut que produire de la violence et de la barbarie » ajoute un des participants.
Retarder d’un jour l’enfermement d’êtres humains. C’est peu, et en même temps beaucoup. Un petit moment de puissance remettant en cause les discours omniprésents sur l’impuissance. Ouvrir une brèche... Nous ne nous arrêterons pas là...