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Hacktivist news service : "La direction opérationnelle du colis d’Ile-de-France a été condamnée le 16 février en référé. Elle avait recruté des intérimaires pour remplacer des grévistes. La direction générale, prévenue de l’attitude de la direction régionale, a laissé faire.
Elle est donc tout aussi coupable !
ColiPoste condamnée !
Le personnel de l’agence Coliposte d’Alfortville a débuté une grève illimitée à compter du 2 février, avec l’objectif de se faire payer les heures supplémentaires effectuées lors de la période de Noël et pour dénoncer les méthodes de management sur l’agence. Plutôt que de négocier, la DOTC d’Ile-de-France a opté pour l’épreuve de forces en recrutant des intérimaires pour remplacer les grévistes. En agissant de la sorte, elle a sciemment bafoué les règles de droit et surtout un droit constitutionnel : le droit de grève. Pour tenter de cacher son forfait, elle a prétendu avoir recruté des intérimaires dans le but de remplacer des agents en congés ou en maladie. La ficelle était un peu grosse : ces personnes ont été recrutées au premier jour de la grève pour remplacer des agents absents...... depuis plusieurs semaines. Manifestement, la DOTC se moque du monde. C’est aussi l’interprétation du juge des référés qu’il lui a fait interdiction de recourir, pour toute la durée de la grève, à du personnel intérimaire sous peine d’astreinte de 5000 euros par infraction constatée. Il l’a, par ailleurs, condamnée à verser 1 500 euros à Sud-PTT qui a porté l’affaire devant les tribunaux.
Le Siège de La Poste complice !
Dès le 2 février à 8 heures du matin, Sud-PTT avertissait par fax le Président de La Poste de l’atteinte manifeste au droit de grève. La direction générale n’a jamais répondu à cette interpellation et a laissé faire la direction locale. C’est donc de la complicité !
La Poste est toujours prompte à dénoncer les syndicats qui ne respecteraient pas les règles du dialogue social. Mais, dans la réalité, qui bafoue les règles du dialogue social ? Le personnel et les syndicats qui agissent pour la défense des revendications ou la direction de La Poste ? C’est bien évidemment la direction et les exemples sont nombreux. Elle ne cesse de refuser le droit de revendiquer, en multipliant les désignations lors des grèves, en minorant de manière scandaleuse le nombre de grévistes et maintenant en recrutant des intérimaires ou des CDD pour remplacer les grévistes. Concrètement, elle remet en cause le droit de grève !
Non, Monsieur Bailly, les rapports sociaux ne se limitent pas à la négociation d’accords proposés par la direction.
Il y a aussi la grève, respectez-là ! Respectez les droits des agents !
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à 09:08