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En septembre 2003, 165 chômeurs de Santa Cruz ont coupé pendant 15 jours la route nationale 3 et ensuite se sont introduits dans les installations pétrolières de Termap (Terminaux Maritimes de Patagonie) en demande de postes de travail. Ils réussirent de cette manière à ce que le gouvernement de la province, avec les entreprises pétrolières, crée la Fondation Olivia, destinée à assainir l'environnement, dans laquelle ils commencèrent à travailler avec un salaire de 1000 pesos (moyenne nationale : 400 pesos). Une semaine après ce triomphe, 25 autres personnes coupèrent la route et obtinrent 700 pesos d'allocation.
Le 26 mars de cette année, 35 femmes et 7 hommes occupèrent Termap. Au fil des jours, se sont ajoutés d'autres chômeurs`pour atteindre 51 occupants. Ils ont soutenu l'occupation près de 15 jours (laps de temps minimum pour couper l'approvisionnement du Terminal). Ils ont résisté à l'entrée de policiers, les repoussant avec des bâtons. Finalement ils ont obtenu des allocations de 700 pesos pour deux mois et ensuite d'être formé sous convention pétrolière. Aujourd'hui, ils touchent 1100 pesos. Ce conflit fut appelé localement comme TERMAP-1.
Une autre occupation obtint la plus forte portée nationale, qui se nomme TERMAP-2. A cette occasion, 120 personnes prirent les installations de Termap, aussi pour du travail mais en refusant toute allocation, synonyme d'absence d'emploi stable. Durant l'occupation, 175 personnes se rassemblèrent sur la place 20 novembre (rebaptisée place piquetera) demandant la même chose, mais ils acceptèrent une allocation de 700 pesos. Actuellement, ils sont en passe de rentrer dans la fondation.
TERMAP-3 : Peu de jours après Termap 2, 200 chômeurs qui avaient "assiégé" la municipalité de Caleta Olivia furente attaqués par la Gendarmerie. Ensuite ils se rendirent à Termap et l'occupèrent malgré la résistance de la sécurité privée. Après trois jours d'occupation, ils obtinrent du travail dans les oeuvres publiques pour 800 pesos.
En octobre 2004, ils devaient commencer à travailler
selon l'accord firmé avec le ministre du travail de la province et le
maire de Caleta. Mais la répression commenca avec des ordres de capture
et l'arrestation des dirigeants à leurs domiciles.
Lu sur Indymédia Paris