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L'En Dehors


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Argentine : l'autogestion du Bauen est menacée
Lu sur Indymédia Paris : "Ce jeudi, le parlement de la ville de Buenos Aires décidera s'il approuve le projet de loi qui propose de rendre l'hôtel à ses propriétaires.

Il y a cinq semaines nous avions réussi à empêcher son approbation. Ce jour là, après avoir attendu cinq heures une solution, on nous a offert un accord de négociation durant 120 jours qui contenait pratiquement les mêmes points qui sont détaillés dans le projet de loi de la droite. La convention était une manipulation pour liquider l'autogestion ouvrière puisque l'unique chose qu'il contenait était d'ajourner pour trois mois la situation de l'hôtel mais impliquait de légitimer la remise de l'immeuble aux supposés propriétaires, qui spont les responsables de la perte de 200 postes de travail et qui de plus ne peuvent fournir de titres de propriété.

Nous refusons tout compromis qui implique la perte de nos droits comme travailleurs et leur violation.

Nous ratifions la défense de cette année et demie de gestion jusqu'à ses dernières conséquences. Nous avons démontré qu'avec la construction continuelle, l'effort quotidien et les critères solidaires nous pouvons porter la direction d'une entreprise et faire de celle-ci un espace de liberté continuelle au sein de notre organisation.

Nous demandons la solidarité et l'engagement de tous ceux qui croient que l'autogestion est un chemin légitime et une construction collective. Nous convoquons à toutes les organisations qui ont trouvé dans le Bauen un espace de solidarité et de rencontre. Nous appelons à ce que le Bauen se déclare d'Occupation Temporaire et d'utilité publique par le caractère social que notre autogestion a démontré.

LE BAUEN EST A TOUT LE MONDE !

Rassemblement jeudi 24 novembre à 15 hs aux portes du parlement de Buenos Aires. Nous vous attendons !

Travailleur(euses) du Bauen Hotel Cooperativ Ltda.

Plus d'informations sur le Bauen :

Argentine : histoire de l'hôtel autogéré Bauen http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=5440&var_recherche=argentine+%2B+bauen

Argentine : appel à solidarité http://nantes.indymedia.org/article.php3?id_article=6896&var_recherche=argentine+%2B+bauen

Sur le Bauen lire aussi : Histoire de l'hôtel autogéré Bauen

Pétition de solidarité avec les travailleurs de l'hôtlel Bauen

Ecrit par libertad, à 22:11 dans la rubrique "International".

Commentaires :

  punkcore
23-11-05
à 23:11

mais nous en france pouvont nous faire quelque chose?
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
23-11-05
à 23:51

Re:

C'est un peu tard, mais il y avait une pétition et un courrier à envoyer à Kirchner, ici:
http://endehors.org/news/8885.shtml

Répondre à ce commentaire

  ibubolo
24-11-05
à 01:19

T'as pas 100 balles ?

Bon, j'imagine que de sages personnes vont se dire "encore un commentaire qui n'amène rien au mouvement", mais j'ai plus besoin de réponses que le mouvement de moi.

C'est combien une nuit à l'hôtel ? qui y dort ?

Est-ce que le jour où il y aura une usine d'armement autogérée, nous parlerons de victoire ?


ehhh... ?
Répondre à ce commentaire

  punkcore
24-11-05
à 10:59

Re: Re:

je ne savait pas je viens de revenir chez mes parents donc je reviens juste sur le site ya 2 jours
Répondre à ce commentaire

  clovis
03-02-06
à 16:39

documentaire sur usines autogérées



Nadie se fue (documentaire)

Téléchargable (880 Mo) sur http://www.sur-le-champ.org/nadiesefue.htm

Par ftp. ftp://nadie:sefue@clovisnet.no-ip.info
si le ftp.marche pas, il est possible de télécharger un TORRENT ici http://www.sur-le-champ.org/torrent

logiciels pour charger un torrent : windows : http://www.01net.com/telecharger/windows/Internet/partage/fiches/28913.html

p our mac : http://sarwat.net/bittorrent/

« Nadie se fue », littéralement « personne n'est parti », est un voyage au pays du libéralisme déchu, en Argentine, deux ans après la crise économique et les émeutes spectaculaires des 19 et 20 décembre 2001 qui virent la population descendre dans la rue au cri de « qu'ils s'en aillent tous », sous-entendus patrons véreux, hommes politiques corrompus, juges, militaires, etc.

Le bilan de ces deux journées d'émeutes ne s'est pas seulement soldé par une quarantaine de morts du côté du peuple et par la démission du président de la nation. On avait comme l'impression que la trahison était si grande que rien ne serait plus jamais comme avant, que le coup du libéralisme économique, on ne pourrait jamais plus le refaire, ici en Argentine, du moins. De fait, si l'économie de marché a très vite repris ses droits dans le pays, les journées et les mois qui ont suivi ces évènements ont accessoirement vu l'émergence de luttes sociales particulièrement intenses et innovantes.

Dans les quartiers, des solidarités se sont construites et des centaines d' « assemblées populaires » ont été créées, avec pour mode de fonctionnement l'horizontalité dans la prise des décisions. Beaucoup de travailleurs ont récupéré les entreprises, qui les avaient précédemment licenciées, pour en reprendre la production, sous contrôle ouvrier ou sous forme de coopératives améliorées.

Le film ne s'attarde pas sur les raisons qui ont mené le pays à la faillite (privatisations, corruption, endettement…) mais sur ceux qui se sont organisés face à la situation dans un pays en crise où la résignation et l'individualisme priment. Les discours se croisent, souvent plein de combativité, d'enthousiasme et d'inventivité mais aussi de contradictions.

Petit à petit, alors que le pays revient au calme et les citoyens aux urnes, le mouvement social s'institutionnalise. Des représentants de l'Etat commencent à s'intéresser aux branches les plus dociles pendant que ceux qui se maintiennent dans la radicalité sont condamnés à la marginalisation. On pressent que ceux qui détiennent le pouvoir ne seront pas inquiétés par ce mouvement social et qu'ils parviendront sans difficulté à expurger ce qu'il peut contenir de subversif et de prometteur. Mais, finalement, ce qui importe le plus, c'est qu'une fois encore, dans des lieux plus ou moins grands et sur un temps plus ou moins long, on aura su dire « non » et s'organiser conséquemment, ensemble. Ce sont ces moments-là qui sont intenses, ceux-là mêmes qu'on n'oublie jamais.

Avec :

Carissa, Mario et Ana de la coopérative IMPA (métallurgie) Paola et Javier de l'assemblée populaire de Haedo. Teo et kike du centre social « las Malvinas ». Natcho et Fabio du MNER (Mouvement National des Entreprises Récupérées). Placio et Candido de la coopérative Chilavert, imprimerie. Eva, Gladys et Paula de l'hôtel récupéré Bauen. Delicia, ouvrière de l'usine Brukman. Fabio, Gustavo et Paco, ouvriers de l'usine de céramique Zanon.

Contact : nadiesefue@sur-le-champ.org
http://www.sur-le-champ.org/nadiesefue.htm
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