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Lu sur Anarcotico : « Pour ne pas engendrer de confusion et en qualité de défenseur d'Eduardo García et Amanda Cerezo, je reprends les faits tels qu’ils sont. » Amanda Cerezo et Eduardo Alonso ont été arrêtés à Valence le 7 Juillet de 2003 et accusés d'avoir participés à différentes actions « terroristes » commises dans les mois précédents.
Dès leurs arrestations et leurs comparutions en « Audiencia Nacional » est appliqué la loi anti-terroriste espagnol, qui permet séparer les « auteurs » d’acte dit « terroriste », d’en faire leurs placements dans des centres pénitentiaire spécifiques à ce type de délits... Amanda et Eduardo ont dénoncé les mauvais traitements qu’ils y subissent, tous comme pour les autres détenus.
Dans le même temps, la cour Centrale d’Instruction nº 6 de l'« Audiencia Nacional » suspend la décision du district judiciaire de Valence, en motivant que l’accusation et les faits imputés ne constituaient pas un acte de terrorisme :
« On ne peut pas considérer que le dépôt d’un engin incendiaire artisanal devant un quelconque institution, siège, organisme officiel, sur la voie publique et dans le but d’attirer l’attention sur des revendications est le fait d’une bande, d’un groupe de pression, si celui-ci n’est pas hiérarchisé, permanent dans le temps, même armé et faisant usage d’explosif et s’il ne participe pas à des faits délictueux dans ce sens. »
Une demande de remise en liberté est alors introduite à la cour Centrale d’Instruction nº 5 de Valence, que le juge refuse immédiatement, niant que la suspension allait à l’encontre de sa première décision d’incarcération. Le magistrat construisant un théorème accusatoire, pour participation présumé à des tentatives de massacre de masse, fabrication d’explosif, menaces et assassinats...
Le parti politique « España 2000 » prenant même « fait et cause » en tant qu’accusateur « spécial » pour le juge en question...
Appel a alors été introduit contre ce nouveau refus de remise en liberté, auprès de l’« Audiencia Provincial » de Valence, qui s’est prononcé sur le recours introduit auprès de la cour Centrale d’Instruction nº 5 et sa décision, en accordant à Eduardo une remise en liberté provisoire avec dépôt d’une caution de 6000 euros.
Pour l’instant, l’« Audiencia Provincial » ne s’est pas encore prononcé sur le « cas » de Amanda Cereso, mais nous espérons pouvoir aboutir au même résultat qu’avec Eduardo.
Madrid, 25 juin 2004
Source : « Palabras de Guerre »
http://flag.blackened.net/pdg/presos/noticias/liber_fian_edu.htm