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Lu sur : Liberterre « Intro : L’anarchie, aussi appelée libertaire, résumé en un seul mot, c’est la liberté. L’écologie, aussi appelée écologie « profonde », en un mot, c’est la vie. Dans le texte qui suit, l’idée est d’abattre quelques idées préconçues et d’approfondir un peu sur la signification du mouvement, parce que l’écoanarchie, ce n’est pas le chaos, et ce n’est pas qu’une affaire de hippies.
L’Anarchie, c’est une société sans hiérarchie, décentralisée, où les individuEs se regroupent horizontalement pour prendre le contrôle de leur vie, sans patron, sans guerre, sans aucune forme d’autorité. L’anarchie, c’est l’ordre sans le pouvoir, c’est l’organisation collective de nos vies selon nos valeurs. Cette liberté là, elle ne s’arrête pas « là où commence celle de l’autre » : cette pensée réduit toujours la liberté de chacunE à zéro. Plutôt, la liberté d’une personne est reflétée à travers celle de tous les autres, c’est un tout, et si quelqu’unE n’est pas libre, alors personne n’est libre. L’anarchie, c’est sur une fondation socialiste (nous sommes tous et toutes égaux) et anti-autoritaire (malgré les bonnes intentions, tout pouvoir corrompt). L’anarchie, c’est donc la démocratie, mais au sens où si le pouvoir est réellement entre les mains du peuple, la notion même du mot « pouvoir » perd son sens puisqu’elle ne s’incarne que dans une relation conflictuelle : l’adversité. La démocratie des anarchistes, c’est la démocratie directe, sans représentantEs, le plus possible par consensus, et lorsqu’il y a des déléguéEs, ils et elles ont un mandat précis, révocables à tout temps.
L’Écologie, c’est non seulement l’étude de l’habitat (la nature) c’est aussi une préoccupation pour celle-ci, un soucis de l’équilibre naturel. Dans l’écologie, la race humaine ne dirige pas, elle fait partie d’un tout, c’est à dire un ensemble plus grand que la société dans un cadre plus ancien que l’histoire de la civilisation ; à l’échelle de la Terre, dans l’histoire de la Terre. Nous avons une place au sein de la nature, et l’écologie, c’est vouloir la reprendre. C’est une simple logique : prendre à la Terre le peu dont nous avons besoin pour vivre, et lui redonner autant que possible pour que nos enfants aient la possibilité d’en faire autant. L’écologie, c’est de vouloir harmoniser la société avec ce qui l’entoure, dans une position non dominante
L’écoanarchie, ou anarcho-écologie, c’est donc une affirmation de la Terre et de la liberté, d’où le nom de ce journal. Là où les deux se rencontrent sur des bases théoriques, c’est sur le principe de vie sauvage. Comme l’anarchisme est une négation de toute forme d’autorité : notamment le capitalisme, le patriarcat, l’église, l’État, le racisme, etc. nous nous opposons aussi à une autre forme d’autorité, moins connue, l’anthropocentrisme, c’est à dire la domination de l’espèce humaine sur les autres formes de vie. Il va sans dire que l’écoanarchisme est aux prises, dans une lutte féroce, avec l’industrie et la définition même des modes de production.
Le mouvement : l’écoanarchisme, c’est récent. Le drapeau vert et noir est apparut à peu près dans les années 1970, tandis que le drapeau noir traditionnel est survenu quelque part au 19e siècle ! Il s’agit néanmoins d’un mouvement planétaire : une actualisation de la lutte, une façon d’étendre l’émancipation des humainEs à la libération de toute la Terre. Nous ne voulons pas seulement une société libertaire, nous voulons une Terre verte et saine où il fera bon de vivre sa liberté, pour nous, nos enfants, et les générations futures.
Radicaux : Du latin radix qui signifie racine, être radical signifie aller au fond des choses. Oui, les écoanarchistes sont des radicaux et fièrEs de l’être. Être radical, ça ne veut pas dire être extrémiste. L’extrémisme est un terme extrêmement relatif, il dépend de où on se tient. Pour quelqu’unE de très modéréE, n’importe quoi est extrême. Et ça ne veut pas dire être violentE. Lorsqu’on est attaquéE, il est naturel de se défendre, et tendre la joue gauche, c’est un jeu d’esclave. Au contraire, ce qui nous intéresse, c’est d’aller à la racine du problème. Poser les vraies questions. Dire ce qu’on pense. Aller droit au cœur de la réflexion. Alors le changement proposé par l’écoanarchisme est effectivement radical, puisqu’il s’attaque aux causes plutôt qu’aux conséquences. Ça fait remettre en question, ça fait peur. Sauf qu’en regardant le monde dans lequel on vit, on pourrait effectivement dire que ce monde là est extrême, et que par conséquent nous avons une solution radicale à proposer. Le changement prendra la forme adéquate, que cela s’appelle une Révolution ou non. Une chose est certaine, dans notre lutte, il faut s’attaquer aux idées et aux choses, non aux personnes.
Autodéfense : quoi que le mouvement anarchiste est fondamentalement favorable à la paix, nous ne pouvons nier l’oppression qui nous enchaîne et saccage la Terre, la réalité que nos vies et libertés sont constamment piétinées sous l’avance techno-industrielle, et nous allons nous défendre comme il se doit ; c’est à dire par tous les moyens nécessaires. L’autodéfense est notre cri : nous sommes la rage vivante d’une Terre mourante ! »
Terre et Liberté !
Commentaires :
marchal |
Être radical, ça ne veut pas dire être extrémiste. L’extrémisme est un terme extrêmement relatif, il dépend de où on se tient. Pour quelqu’unE de très modéréE, n’importe quoi est extrême. Et ça ne veut pas dire être violentE. Lorsqu’on est attaquéE, il est naturel de se défendre, et tendre la joue gauche C'EST LUI MONTRER QU'ON EST SON ÉGAL. Au contraire, ce qui M'INTERESSE, c’est d’aller à la racine du problème. Poser les vraies questions. Dire ce QUE JE pense. Aller droit au cœur de la réflexion. Alors le changement proposé est effectivement radical, puisqu’il s’attaque aux causes plutôt qu’aux conséquences. Ça fait remettre en question, ça fait peur. Sauf qu’en regardant le monde dans lequel on vit, on pourrait effectivement dire que ce monde là est extrême, et que par conséquent nous DEVRIONS AVOIR une solution radicale à proposer. Le changement prendra la forme adéquate, que cela s’appelle une Révolution ou non. Une chose est certaine, dans notre lutte, il faut s’attaquer aux idées DES PERSONNES PARCE QU'ELLES SONT LES CAUSES DES CONSÉQUENCES des choses.
Cela ne sonne pas de la même façon, ça remet en question le nombrilisme que l'on cultive avec ardeur depuis longtemps. S'attaquer aux causes et non aux personnes c'est ce qui a toujours été fait. Voyez le résultat ! Observons le comportement dans ce cas. Adressez-vous à quelqu'un en lui disant : « c'est une honte, qu'une minorité décide, profite sur notre dos. » Vous verrez alors son regard s'enflammer et s'éteindre aussitôt : « On peut rien y faire on est trop petit » « ON » Je me demande qui c'est ce « ON » Maintenant, je m'adresse à celui-ci en lui disant : «c'est une honte, qu'une minorité décide, profite sur notre dos à cause de toi » Je sais alors tout de suite qui c'est ce « ON » Je suis TON ÉGAL, non pas dans le sens de l'égalité, un mythe, mais parce que je suis un homme, une femme, et qu'importe ma couleur de peau, ma taille, je suis TON ÉGAL et je commence à le connaître trop bien ton « ON ». Répondre à ce commentaire
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à 11:05