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La comparution le 22 mars 2006 d’un policier devant le Tribunal correctionnel de Toulouse, sans préjuger du verdict qui sera rendu le 10 mai prochain, révèle à l’évidence que les violences policières illégitimes existent bel et bien, malgré les dénégations, voire les pressions, en l’occurrence, de certains syndicats de policiers.
Le Ministère public, à l’audience, a déclaré qu’il y avait là « l’opportunité de remettre de l’ordre là où cela est nécessaire ».
Cette affaire a également mis en relief certaines conditions inacceptables de détention dans les locaux de police.
Elle a également montré que la diligence du Ministère public, le souci du respect de l’éthique et de la déontologie assuré par la hiérarchie policière et des enquêtes sérieuses de la Direction départementale de la Sécurité publique de Toulouse et de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) peuvent avoir pour résultat que de tels faits arrivent devant la Justice.
Cette procédure est trop rare pour ne pas être soulignée, alors que, trop souvent, les plaintes des victimes de violences sont classées sans suite, ou disjointes des plaintes que les policiers déposent eux-mêmes pour outrage et rébellion, fréquemment pour « couvrir » les violences illégitimes qu’ils ont eux-mêmes commises.
La Ligue des droits de l’Homme continuera à exercer sa vigilance, afin que l’amélioration des comportements de certains fonctionnaires de police, à Toulouse comme ailleurs, puisse faire comprendre par les citoyens qu’une police républicaine, soucieuse des droits fondamentaux des individus, contribue à un fonctionnement régulier des institutions.
Ligue des droits de l’Homme, Toulouse
Commentaires :
Présent au tribunal |
Ce que ne dit pas le communiqué, mais il n'avait pas forcément à le dire, c'est que les flics se sont accusé les uns les autres d'êtres saouls dans le Commisariat central de Toulouse. En effet, le flic accusé, et chargé par ses propres copains, a déclaré que leurs témoignages n'avait aucune valeur vue leur état permanent d'ébriété... rien que ça !. La dessus les accusations des flics poivrots ont été retirées par eux. Un vrai méli melo qui donne une image de la police qu'oublient opportunément les syndicats de police quand ils parlent de leurs collègues. Noter dans la salle du tribunal aussi bien en novembre qu'en mars d'une quantité considérable de policiers venus soutenir leur collègue qui, malgré les évidences reconnues par le tribunal, n'a jamais reconnu les faits. Noter également que les syndicats de police, généralement si prolixes en commentaires , se sont bien gardés de s'exprimer sur cette affaire. Etrange non ? Elle est belle la police de la République ! Répondre à ce commentaire
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à 11:09