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De la vieillesse dans les sociétés occidentales
Lu sur Indymédia :Avec le temps...Avec le temps, si tout ne s'en va pas, c'est peu dire qu'il nous en reste de moins en moins. De cheveux. De dents. D'amis. Et jusqu'aux souvenirs. C'est ainsi. Il en a toujours été ainsi. De là à ce que, quand la vieillesse s'invite au bal de la vie, l'orchestre officiel du moment nous joue l'air de la décrépitude, de la solitude, de la déchéance, de la dépendance et de la mort, il y a cependant un gouffre ! Car il y a manière et manière (sociale et sociétaire) de vieillir, de voir ses forces et son autonomie décroître, et de finir sa vie. Pour l'heure, dans les sociétés occidentales, la manière dont est perçue et gérée la vieillesse fait frémir.

Soit elle est haïe. Soit elle est ghettoïsée. Mais dans les deux cas de figure, elle est niée.

Haïe, la vieillesse l'est de plus en plus. Car si jadis les vieux mourraient jeunes ou faisaient rarement vieux os, aujourd'hui ils prospèrent (et c'est une bonne chose) et coûtent de plus en plus.

Au bout du compte, par delà les problématiques (importantes) de classes et de sous qui sont susceptibles de mettre des rideaux plus ou moins tsoin-tsoin aux barreaux, la vieillesse reste une prison. Et pire encore, un bagne !

Ce livre nous compte cet enfer et, disons le tout net, vous ne vous en relèverez pas.

Ce qu'il décrit, parce qu'il a choisi d'éviter le spectaculaire mais de ne rien oublier, est absolument intolérable.

Ce livre, cependant, n'est pas qu'un simple reportage sur le bagne. C'est aussi un livre qui essaye de comprendre le pourquoi et le comment du bagne. Et c'est surtout un livre qui ose l'espoir d'une société (non capitaliste, of course) au sein de laquelle la vieillesse, comme la jeunesse, et d'autres particularismes momentanés ou non auraient pleinement droit de cité et possibilité de vivre au sein de... la cité.

Ni Dieu Ni Maître, Ni Jeunes ni Vieux, juste des être humains s'ouvrant comme des roses au bonheur de vivre des étapes et des différences dans la liberté, l'égalité et l'autogestion. Et si on réunifiait la vie (la nôtre) que les maîtres du monde ne cessent de diviser en tranches antagonistes ?

Postface du livre de Suzanne Weber, Avec le temps (De la vieillesse dans les sociétés occidentales et de quelques moyens de la réhabiliter). Editions libertaires 12 Euros
Ecrit par rokakpuos, à 22:37 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  libertad
15-02-06
à 22:39

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