9 novembre 2004, Fives Cail Occupe, les squatteureuses expulsées !!!
--> Fin de 8 mois de squatt sur Lille-Fives, Nord de la France…une expulsion, des ouvertures !!!
Le 16 mars 2003,lendemain de la trêve hivernale, un groupe de personnes, chômeurs, étudiants ou sans statut occupe les locaux associatifs désaffectés attenant a l’usine métallurgique fermée, Fives Cail Babcock
Un nouveau lieu, d’habitation et d’activités artistiques et politiques s’installe ..Une quinzaine de personnes vivent la et mettent en place des activités ouvertes sur l extérieur, entre autre sur le quartier.
Les spectacles ou les répétitions ,de théâtre, de cirque, les concerts, les projections de films ou documentaires, les repas végétariens ou auberges espagnoles, les débats/conférences, les ateliers de danse, de boxe, de jongleries, pour adultes ou d’initiation pour les enfants du quartier, l’info-kiosk (brochures, tracts et journaux d activistes) et la friperie sont gratuits ou prix libre et s enchaînent jusqu a hier…..il n y aura pas de stage d acrobaties cette fin de semaine a Fives Cail…Fini le jardin….
Le 9 novembre 2004,7h du mat, le Groupe d Intervention de la Police Nationale, en treillis, gilet pare balles et cagoules investis le lieu armes au poing et ouvre la porte aux bleus et aux civils. Des dizaines de flics avec casques, boucliers, matraques, béliers et appareils photo nous prennent au réveil….Au départ nous n avons le droit de ne prendre qu un sac avec nous et d oublier toutes nos affaires. En insistant nous obtenons l’autorisation de récupérer nos biens, mais avant midi….le déménagement se passe tranquillement, grâce au soutien de nos amis et des voisins, sous l’œil moqueur des flics….(A.C.A.B.)…Un huissier montre un papier a l’un des nôtres mais se garde bien de nous le remettre…suspect…...Nous n’avons jamais reçu de requête de quitter les lieus ou d arrêté, ou de référé d expulsion, par voix juridique, officielle ou postale, pas de courrier ni visite d huissier, rien….Mais un matin ,8j après le début officiel de l hiver, dehors, il n y a pas de trêve pour les squattteurs, une éviction des ouvertures !
…. A Suivre
Des squattteureuses en colère.