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OGM : Les Bons, les Brutes et les Truands
Les Bons sont, à leurs dires, les firmes semencières et les laboratoires pharmaceutiques. Les Brutes seraient les « faucheurs volontaires » d'OGM. Mais qui sont les truands ?


L'information médiatique sur les OGM est un iceberg. Voici une partie des faits non visibles.
Les essais neutralisés dans le Puy-de-Dôme, le 18 juillet 2005, concernent un maïs dans lequel on a introduit un gène de chien, ce qui pose déjà un problème éthique capital non encore débattu. La molécule ainsi produite est la lipase gastrique, mais on peut aussi l'obtenir en laboratoire fermé sécurisé sans passer par une plante alimentaire cultivée en plein champ. Les champs servent donc de laboratoire et le prétexte thérapeutique sert à valoriser la plante maïs, remise en cause par ailleurs.
Le ministère de la Santé n'a jamais été consulté pour l'autorisation de ces essais : des molécules médicamenteuses sont diffusées dans la nature sans avis ni contrôle du ministère concerné.
Les champs d'OGM couvrant plus de vingt hectares, ce ne sont ni des essais ni de la recherche, mais de la production. Sous couvert d'autorisation d'essais, le ministère de l'Agriculture et celui de l'Environnement cautionnent le développement en plein champ des plantes génétiquement manipulées.
Ces types d'essais dits thérapeutiques ont déjà été menés aux États-Unis : ils ont abouti à la pollution de la chaîne alimentaire (pollution génétique dans le champ du soja cultivé après le maïs < thérapeutique »), malgré les garanties données par le fabricant.
Les essais sont illégaux au regard de la réglementation européenne. Ils sont menés sans règle de coexistence (plantes transgéniques / plantes naturelles), sans règle de responsabilité juridique et pénale de la firme qui les conduit (Meristem Therapeutics) en cas de pollutions génétiques et sans aucune assurance qui couvrirait les dégâts éventuels à l'environnement et à des tiers.
Eopposition aux OGM est mondiale: Inde, Malaisie, Togo, Brésil, Canada, États-Unis, Europe... Les premiers arrachages ont eu lieu en Hollande en 1990 ! L'opposition aux brevets sur le vivant a débuté aux États-Unis entre 1970 et 1980. La liste des faits de résistance est très longue...
Malgré les alertes successives lancées par des scientifiques, des paysans et des économistes du monde entier, le mirage transgénique aveugle encore nos responsables politiques et certains agriculteurs. Que faire d'encore plus citoyen pour arrêter ces mensonges et ces aveuglements ?
Si des femmes et des hommes (les Brutes) ont décidé de passer à l'action, d'être consciemment hors la loi, c'est parce que les firmes (les officiellement « Bons ») tentent de passer en force. Qui sont alors les Truands ?

Chantal Gascuel,
porte-parole de la Confédération paysanne du Puy-de-Dôme

Campagnes solidaires #199 septembre 2005
Ecrit par libertad, à 22:38 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  Anonyme
11-12-05
à 08:11



La justice relaxe 49 faucheurs d'OGM

Poursuivis pour le fauchage de parcelles de maïs génétiquement modifié, du semencier américain Monsanto, dans le Loiret en 2004 et 2005, 49 'faucheurs volontaires' ont été relaxés par le tribunal correctionnel d'Orléans.

Un tel verdict, sur ce genre d’affaire est une première en France, les procès similaires ayant tous conduits jusqu'à présent à des condamnations.

Le tribunal a mis en avant le fait que les prévenus ont apporté la preuve que leur infraction de dégradation volontaire était « ...pour répondre de l'état de nécessité qui résulte du danger de diffusion incontrôlée de gènes provenant des organismes génétiquement modifiés, dont la dissémination avait été autorisée par la loi française, contrairement au droit constitutionnel européen à un environnement sain ». Il s’agit là, d’une des premières utilisations, par la justice, du principe de précaution figurant dans la charte de l'environnement introduite l'an dernier dans la Constitution Française.

L’affaire n’est quand même pas terminée, Monsanto, qui avait réclamé 398 000 euros de dommages et intérêts pour la destruction de ses deux parcelles, ainsi que le procureur, qui avait requis trois mois de prison fermes pour plusieurs prévenus, ont décidé de faire appel de la décision du tribunal.

Les écologistes, et notamment les anti-OGM, souhaitent pour leur part que cette décision « historique » fasse dorénavant jurisprudence.

Michel Sage

Source / Univers § Naturele site :

http://www.univers-nature.com/index.html
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