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La caravane européenne contre la «frontière de la mort» arrivera les 4, 5 et 6 novembre prochain à Ceuta.
Lu sur Samizdat.net : «Groupes et espaces sociaux auto-organisés, citoyens en Europe nés ici et ailleurs, associations de voisins, assemblées et forums d’immigrants avons décidé depuis différents points d’Europe de nous joindre en une caravane jusqu’à la frontière de Ceuta pour que notre «Non» soit entendu haut et fort.

Notre «Non», c’est un non à cette frontière de la mort devenue lieu d’un crime perpétré au nom des démocraties européennes.

C’est un non à cette «frontière de la mort», symbole d’un régime de frontières fait de barrières physiques et de zones de surveillance toujours plus militarisées et d’un système juridique qui crée des citoyens de première et de seconde catégorie (et aussi des “non-citoyens"), en produisant de véritables apartheids sociaux et imprégnant chacun de la peur de l’autre.

Ainsi, nous invitons tous les hommes et les femmes des différents pays européens à se joindre à ce voyage. Aujourd’hui plus que jamais, face à la barbarie et contre la multiplication des barrières et des systèmes d’inclusion et d’exclusion dans cette Europe, nous devons dire, collectivement, que les murs de barbelés construits à Ceuta et Melilla et tout ce qu’ils symbolisent, ne se feront pas en notre nom.

Par cette caravane et ce voyage rassemblant des individus de l’Europe entière, nous voulons ainsi produire une alliance avec ceux qui essayent de défendre leur droit à l’existence -qui est aussi le nôtre- dans un monde meilleur.»

* Plus d’informations:

** Bus et ferry, horaires et itinéraires:
*** Coordination générale / Malaga : vanekinkona (a) yahoo.es // 628088938
*** depuis Madrid : nuria_sanchez (a) telefonica.net et marta (a) sindominio.net // 915273449 (de 10 à 14h)
*** depuis La Corogne : zgenot (a) yahoo.es // 685170012
*** depuis Barcelone : hibai (a) globalproject.info // 652715583
*** depuis Sevilla : toret (a) wewearbuildings.cc // 685303623
*** depuis Grenade : encuentrorebeldias (a) yahoo.es // 658302059

** Communication et media :
*** Coordination générale / Malaga : dziga (a) wewearbuildings.cc // 626317001 // 952214129
*** Seville : osfa (a) wewearbuildings.cc // 649142511
*** Madrid : kaejane (a) sindominio.net et ana.tabernero (a) gmail.com // 639754378
*** Barcelone : janikamarela (a) yahoo.es // 600029417
*** Galice : zgenot (a) yahoo.es // 685170012
*** Reference web site: http://estrecho.indymedia.org

Le fait que des gens meurent aux frontières n’a malheureusement rien de nouveau. Cela correspond à une actualité récente à la frontière sud de l’Europe, qui sépare l’Espagne du Maroc.

Il suffit de comptabiliser la quantité de débris de Pateras trouvés à la dérive à longueur d’années. Les expulsions fréquentes et illégales, dans le désert d’Algérie et ailleurs, de personnes qui n’ont pu déposer une demande d’asile ou dont la demande d’asile n’a jamais été examinée, ne datent pas non plus d’hier. Il n’est pas non plus nouveau que des gens essayent de traverser les frontières.

De fait, plus qu’une barrière infranchissable, les frontières fonctionnent comme une digue, avec son système complexe d’écluses, qui détermine qui peut passer et comment, en échange de quoi et à quel prix.

Franchir la frontière qui sépare Ceuta et Melilla du territoire marocain est depuis longtemps une manière d’entrer en Europe, surtout pour ceux qui ne peuvent s’offrir un visa falsifié, une traversée en Patera ou la complicité de la garde civile espagnole.

Qu’y a-t-il donc de différent dans les images qui nous parviennent ces dernières longues semaines depuis Ceuta et Melilla ? La brutalité du régime des frontières a changé : pour la première fois, les forces de sécurité (peu importe sous quel drapeau) ont tiré pour tuer ceux qui essayaient de traverser la frontière.

Pour la première fois, les expulsions ont eu lieu dans des parties du désert éloignées de toute population et, par conséquent, de tout approvisionnement en eau et en nourriture.

Le nombre de personnes cherchant à passer la frontière a également changé. Peut-être que le contrôle du Détroit de Gibraltar par le Système Intégral de Surveillance Extérieure (SIVE) oblige à trouver des routes alternatives ?

Peut-être que la montée des prix perçus par les réseaux de contrebandiers contraint à prendre la route des enclaves de Ceuta et Melilla ? C’est peut-être aussi une manière d’éviter les risques que suppose remettre son destin aux main des mafias ?

Ou le résultat de l’augmentation de la coopération policière entre l’Espagne et le Maroc et donc l’intensification de la pression des autorités marocaines sur ceux qui transitent par le Maroc dans leurs migrations vers le nord ? Tous ces éléments nous obligent à nous interroger sur les motifs pour lesquels cette frontière Sud est la plus militarisée des frontières européennes.

Mais au-delà de ces questions, quelque chose de différent vient de se produire : au fur et à mesure que les images sont entrées dans notre espace quotidien, à travers la télévision et la radio, il nous a été toujours plus insupportable de les voir. Dans différents endroits d’Europe, on a appelé à manifester pour dire «Non» :

non aux meurtres, non aux expulsions-homicides, non aux coups, aux vexations, non à la militarisation des frontières. Groupes et espaces sociaux auto-organisés, citoyens en Europe nés ici et ailleurs, associations de voisins, assemblées et forums d’immigrants avons décidé depuis différents points d’Europe de nous joindre en une caravane jusqu’à la frontière de Ceuta pour que notre «Non» soit entendu haut et fort.

Notre «Non», c’est un non à cette frontière de la mort devenue lieu d’un crime perpétré au nom des démocraties européennes. C’est un non à cette «frontière de la mort», symbole d’un régime de frontières fait de barrières physiques et de zones de surveillance toujours plus militarisées et d’un système juridique qui crée des citoyens de première et de seconde catégorie (et aussi des “non-citoyens"), en produisant de véritables apartheids sociaux et imprégnant chacun de la peur de l’autre.

Ainsi, nous invitons tous les hommes et les femmes des différents pays européens à se joindre à ce voyage. Aujourd’hui plus que jamais, face à la barbarie et contre la multiplication des barrières et des systèmes d’inclusion et d’exclusion dans cette Europe, nous devons dire, collectivement, que les murs de barbelés construits à Ceuta et Melilla et tout ce qu’ils symbolisent, ne se feront pas en notre nom.

Par cette caravane et ce voyage rassemblant des individus de l’Europe entière, nous voulons ainsi produire une alliance avec ceux qui essayent de défendre leur droit à l’existence -qui est aussi le nôtre- dans un monde meilleur.

Ecrit par libertad, à 22:46 dans la rubrique "Actualité".
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