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L'En Dehors


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L'évolution du mouvement skinhead
Lu sur Barricata : "L’histoire commence au milieu des années 60 avec les mods. Les mods avaient deux styles distincts. Il y avait les mods habillés impeccablement (les softs mods) en costumes italiens, avec des chaussures faites à la main, et puis, il y avait les mods working class (les hard mods) avec leurs parkers, les Levis, et les pompes en daim. Naturellement, les styles se sont mélangés, et les hard mods s’habillaient de façon plus classe pour sortir dans les clubs, tandis que l’élite auto proclamée s’habillait pour les confrontations avec les graisseux et les gangs de bikers en cuir.


La musique qu’ils écoutaient incluait la soul et le ska. Ils écoutaient aussi des groupes comme les Who, les Small Faces et les Kings, mais c’est le son des ghettos noirs de Jamaïque et des USA qui a réellement influencé la scène. Avec la musique sont arrivés les fringues, les Levis Sta-Prest, les chemises Ben Sherman, les chaussettes blanches et les Pork Pie venues des USA via la Jamaïque et importer en Grande Bretagne par les immigrés jamaïcains venus y travailler.
Comme les années 60 avançaient, les mods ont splitté. Les softs adeptes de la mode Peacock (paon), ont lentement évolués vers le style hippy avec les cheveux longs, des chemises à fleurs et des pattes d’efs, se pacifiant à l’écoute du « Magic Bus » des Who et en tripant sous acide.
En réaction à toute cette merde hippy, les hard mods se sont endurcis et sont devenus les skinheads.
Fin 1968, le mouvement skinhead avait explosé à travers le pays et partout les mômes working class se rasaient les cheveux et portaient bretelles et bottes. Pour les kids du Royaume Unis, « Hate and War » sonnait mieux que « Peace and Love ».
En 1969, les hard mods qui avaient donné naissance au mouvement skinhead, vieillissaient et laissaient le champs libre au jeunes skinheads qui se déchaînaient. Les affrontements durant les matchs de football devenaient un rituels hebdomadaire, et les Bootboys étaient en première ligne. Et ce n’était pas que de la bagarre. Quand la nuit venait, c’était l’heure des sta prests, des crombies… Quelques pintes de cidre, et on allait au club des jeunes pour essayer de trouver une bird. Des birds et de l’alcool, que peut on demander de mieux quand on est un jeune holligan ?
La musique jamaïcaine qu’écoutaient les mods perdura et les skinheads la récupérèrent. C’est facile de comprendre pourquoi avec des chansons qui parlent de gangsters, ainsi qu’avec le rude reggae comme le « Big 5 » de Prince Buster et le « Wet Dream » de Max Romeo. Et c’était à des kilomètres de la musique pour « freaks » sous acide que les hippy écoutaient. En réponse à l’amour des skinheads pour le reggae, les artistes jamaïcains enregistrèrent de la musique spécialement pour eux. Le « Skinhead Moonstomp » des Silmarip étant le morceaux le plus connu du genre, le terme skinhead reggae était né.
La politique et le patriotisme ne voulaient rien dire et les quelques skinheads noirs se mélangeaient librement avec leurs camarades blancs. Oui, il y a eu d’étranges incidents de ratonnades de pd et de pakis, en générale perpétrées par des branleurs, mais cela a été mis en valeur par les médias pour donner une fausse impression du mouvement. La plupart des skinheads se battaient plutôt avec d’autres gangs.
Quoi qu’il en soit, ça se passait comme ça pour moi et mes potes. En 1969, j’étais un môme de 12 ans qui vivait à Cardiff et je me croyais invincible. Maintenant j’ai 48 ans et je suis fier de dire que je suis encore skinhead.
Comme le jeune Watford John le disait « pour certains d’entre nous c’est vraiment un style de vie ».

Roddy Moreno, 2004.

Lire aussi : Eléments pour un historique du mouvement skinhead.
Ecrit par libertad, à 23:22 dans la rubrique "Culture".

Commentaires :

  Anonyme
24-10-05
à 12:36

"Oui, il y a eu d’étranges incidents de ratonnades de pd et de pakis, en générale perpétrées par des branleurs, mais cela a été mis en valeur par les médias pour donner une fausse impression du mouvement. La plupart des skinheads se battaient plutôt avec d’autres gangs."

Ah bon, alors tout va bien...

"Quoi qu’il en soit, ça se passait comme ça pour moi et mes potes. En 1969, j’étais un môme de 12 ans qui vivait à Cardiff et je me croyais invincible. Maintenant j’ai 48 ans et je suis fier de dire que je suis encore skinhead.
Comme le jeune Watford John le disait « pour certains d’entre nous c’est vraiment un style de vie »."

Et ca permet aux politiciens et aux buisnessmens de continuer a nous exploiter tranquillement.
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  libertad
24-10-05
à 13:06

Re:

Ok, ces remarques sont tout à fait justifiées
Répondre à ce commentaire

  shot
24-10-05
à 13:18

Re: Re:

Merci Libertad d'avoir publier cet article, il est toujours bon de rappeler ce qu'est le mouvement skinhead pour qu'aucun amalgame ne soit fait avec les boneheads et autres nazillons, meme si cette article est quelque peu leger. Je conseille de jeter un oeil sur wikipedia.

Pas de fachos dans nos quartiers pas de quartiers pour les fachos!

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  detred
24-10-05
à 13:52

"La politique et le patriotisme ne voulaient rien dire et les quelques skinheads noirs se mélangeaient librement avec leurs camarades blancs. Oui, il y a eu d’étranges incidents de ratonnades de pd et de pakis, en générale perpétrées par des branleurs"

la politique ne voulait rien dire, c'est clair, mais le patriotisme est bel et bien présent dès l'origine du mouvement skinhead, c'est bien pour cela que skin des West Indies et britanniques se retrouvaient, c'était la fierté d'appartenir au souvenir du Commonwealth, et de se retrouver enfin dans sa "Mère Patrie". Ils n'avaient d'ailleurs pas attendu longtemps pour arborer l'Union Jack et la croix de St Georges, certes sans nationalisme

ça explique donc qu'entre noir et blanc tout se passait bien(cf. le damier ska "Black n White Unity"), car ils se considéraient comme anglais chrétien, mais pour les pakis et les gendhous c'était autre chose dans l'esprit de l'époque, l'intégration ne s'étant pas opérer de la même façon, il s'agissait plutôt de communautarisme, de "ghettoïsation" sans métissage....donc appelons un chat un chat : ce n'étaient pas d'étranges incidents de ratonnade, mais bel et bien des actes racistes, je ne vois pas pourquoi l'auteur minimise ici ces actes, alors que, comme il le dit et à juste titre, c'était des branleurs véritables

Répondre à ce commentaire

  Anonyme
24-10-05
à 18:06

Docu Arte

Sinon sur le sujet, un docu sympa est passé sur Arte (les réactions sur les forums skins ont été assez accueillantes, malgré la tentation "puriste" qui nous frappe tous autant que nous sommes).
Il s'appelle "skinhead attitude", et des bonnes âmes l'ont numérisé.
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  ibubolo
24-10-05
à 18:36

Re: Docu Arte

Daniel Schweizer qui a réalisé ce film, ainsi que d'autres (eldorado*, entre autres...), est sur la liste de cassage de gueule de la plupart des skins que je connais.

Il a menti pour pouvoir obtenir des images ou des paroles sorties de leur contexte, des gens qui ont été filmé lui en veulent.

Ce même Schweizer (quel beau nom...) a de très bons contacts avec la scène d'extrême droite en Suisse.



*dans eldorado il filme des squatters qui nagent dans leur bordel et dans la merde... ...après leur avoir fait boire quelques bières, histoires d'avoir une situation plus "cinématographique"...
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  Anonyme
24-10-05
à 18:52

Re: Re: Docu Arte

>est sur la liste de cassage de gueule de la plupart des skins que je connais.

Chic, une liste.

Dans ce reportage, seuls les bones en prennent plein la gueule. Dans une moindre mesure, les gauchos également (quand les skins apolitiques se plaignent qu'on les a forcé à choisir leur camps).
Tes copines sont donc des bones ou des gauchistes ?
On n'a pas le droit de ne pas vouloir entrer dans une doctrine ?


>Il a menti pour pouvoir obtenir des images ou des paroles sorties de leur contexte,

Tu parles, on lui a demandé un "droit de regard", il les a envoyé chier, on ne lui a pas pardonné.

Les puristes ne sont pas content.
C'est pourtant bien de montrer des skins qui ne sont pas des grosses brutes imbibées de bière et d'extrème droite.
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  ibubolo
24-10-05
à 22:32

Re: Re: Re: Docu Arte

Je n'aime pas la violence.

Schweizer est malhonnête.

Je n'aime pas les puristes.



Puis, je n'ai rien à défendre dans cette histoire, je tenais simplement à souligner que beaucoup de personnes concernées (des skins, donc) n'ont pas du tout aimé ses méthodes et ses films.

Je ne suis pas skin, mais je connais relativement bien ce milieu ("redskin" ou "apo") qui passe le clair de son temps à expliquer qu'ils sont pas nazis, c'est divertissant ;-)...


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  Anonyme
25-10-05
à 00:10

Re: Re: Re: Re: Docu Arte


Mais quel est exactement d'après vous l'interet de tous ces exterieurs agressifs
et couillus ?

Déjà à l'époque du punk des origines j'avais du mal à saisir. Je ne connais pas tellement toutes les modes qui se sont succedées et encore moins leurs subtiles variations mais je constate par exemple que la bonne habitude de cracher sur les hippies n'a pas changé.

"En réaction à toute cette merde hippy, les hard mods se sont endurcis et sont devenus les skinheads."

Cette phrase à elle seule résume tout. Encore plus débile que les staliniens italiens qui faisaient la chasse au drogués sous pretxte que la dope avait niqué la révolution.

laissez moi vous dire chers amis, que si j'avais aujourd'hui à choisir entre une machine à remonter le temps qui m'emmenerait en californie il y a 40 ans pour quelques séances prolongées de "planance" -oh le vilain mot- douce et collective et activités associées, et une autre dans un "local" ou on écoute de la musique en bottes cloutées et cheveux coupe para tout en se foutant des coups de pompes et des baffes dans la gueule en guise de danse,avec les regards amicaux qui vont avec, le tout arrosé d'hectolitres de bière avec le plancher en guise de pissotière, et bien je crois que je n'hesiterais pas une seconde ! Mais alors vraiment pas une seconde !

la musique chacun écoute ce qu'il veut, je m'en fout, mais qu'on ne vienne pas me racconter que ces déguisements para militaires et autres gesticulations avinées de supporters de foot ont un rapport particulier avec l'anarchisme

Bon les experts : mettez moi au parfum. Quand on se balade dans la rue aujourd'hui et qu'on voit au loin un petit groupe couillu en tenue de combat comment qu'on fait pour savoir qui est anar, qui est nazi, qui est rouge, qui est faf y a un signe distinctif visible de loin ou il faut attendre d'etre tout près ?

Comme les cranes sont rasés pourquoi ne pas en profiter : que chacun y tatoue en fluorescent (pour la vision de nuit) son symbole distinctif comme ça ca aidera les imbéciles -ou gros cons si vous y tenez -comme moi à s'y retrouver sans prendre le risque de se faire casser la gueule.
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  Anonyme
25-10-05
à 14:44

Nagadef

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  Anonyme
29-11-05
à 21:17

mpmp

j ai toujours cru qu un skinheads etait rasiste
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  jelena
17-05-06
à 19:40

Re: Re: Re: Re:

Bien dit mon kiki.C'est bien joli de jouer les fiers à bras avec un brassard SHARP pour éviter les embrouilles et se revendiquer skin tout en fuyant the violence déja si présente dans nos cités de prolos.
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  de passage
18-05-06
à 16:08

Re: Re: Re: Re: Re:

généralement j'aime pads les skins. trop couillus à mon goût. mais j'ai été agréablement surpris par la chaleur et l'amitié de skins berlinois qui étaient plus retro que para niveau vestimentaire. et plus hippies (on a joué au uno dans les parcs presque tous les jours) que gros baggareurs. et de surcroît vachement plus clairs sur les questions d'antisexisme et d'homophobie.

...skins débiles ou plutôt "intelligents" c'est peut-être une question de culture et d'environement...

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  Anonyme
19-05-06
à 07:32

Re: Re: Re: Re: Re: Re:

les skins couillus, les punks crados, les rappeurs sexistes, les chinois fourbes et les portugais travailleurs........................

serieux faut arreter la...............

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  Anonyme
19-05-06
à 07:34

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re:

Et le look paramilitaire bomber et compagnie c'est pas tous les skins qui le portent, je prefere de loin un look classieux...
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