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Le premier mai « officiel », un dimanche, de cette année est devenu le 11 mai, pour les anarchistes à Athènes, en raison du jour…
Durant la semaine du premier mai, des anarchistes de l’école Polytechnique d’Athènes et des compagnons/nes y avaient organisés un forum/rencontre (les 5 et 6 mai), dont les sujets traités étaient les suivants :
- La révolte de 1886 à Chicago
- Ouvriers/ières et révolte populaire en Thessalonique, mai 1936, et la guerre des classes en Grèce dans les premières années après la dictature militaire
- Le chantage du travail, les décès d’ouvriers/ières dans les prétendus « accident de travail » et l'exploitation et l'oppression des immigrés
Le 10 mai, plus de six-cent anarchistEs ont défilés à la manifestation anti-autoritariste. Une banderole était spécifiquement dédiée à Nicolas Neira Alvares, qui a perdu la vie après son agression le 1er mai à Bogota.
Nous y avons écrit ceci : « Nous n’oublions pas – Nous ne pardonnons pas le meurtre de Nicolas Alvares par la police Colombienne »
D'autres banderoles disaient ceci : « Aucune paix avec les patrons – A bas l’esclavage de l’Etat et des salaires »
L’atmosphère était tendue en raison de la fureur parmi nous vu les récentes attaques fascistes et du fait de la présence massive de la police autour de la manifestation. Il y a eu une quasi confrontation, lorsque la manifestation s’est arrêtée pendant quelques minutes près d’un bâtiment où ce trouve les bureaux des fascistes. Des pétards ont été lancés et quelques flics ont joués leurs rôles de provocateurs.
C’est durant cette soirée, après la manifestation, qu’un ancien policier devenu garde du corps d’un ancien – lui aussi – ministre a tiré sur un compagnon dans l’école Polytechnique, le blessant, et eu pour conséquence huit heures d’occupation du campus.
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