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L’effet boomerang du lundi de Pentecôte
Lu sur L'Humanité : "La bronca qui s’est élevée contre la suppression du jour férié prend une telle ampleur que nombre d’entreprises renoncent à mettre leurs salariés à la corvée.



Appels à la grève, au boycott où à déserter les écoles, la fronde contre le travail obligatoire du lundi de Pentecôte prend une telle ampleur qu’elle contraint le gouvernement à réagir. Catherine Vautrin, secrétaire d’État aux Personnes âgées, a annoncé dans un entretien à Libération, samedi, la mise en place d’une « campagne d’information » dans l’espoir de parvenir à convaincre, a-t-elle lancé, un tantinet méprisante, que « travailler un jour par an pour eux (les personnes âgées), ce n’est quand même pas dramatique ! »

Mais là, l’entreprise de culpabilisation a plus que du mal à passer. Tel un boomerang, elle semble même être en passe de se retourner contre le gouvernement. Vendredi dernier, six fédérations syndicales de fonctionnaires ont appelé le gouvernement à « renoncer à cette mesure » se montrant, dans le cas contraire, « résolues à faire du 16 mai une journée d’action n’excluant pas la grève ». Le même jour, La CFE-CGC transports, estimant que « travailler sans compensation salariale peut être considéré comme un cas d’esclavage moderne », se joignait aux appels à la grève des fédérations CGT, FO, CFTC et de SUD Rail.

La CGT, la FSU, et l’union syndicale Solidaires ont d’ores et déjà annoncé faire du 16 mai une journée interprofessionnelle de grève sur les salaires, l’emploi et la réduction du temps de travail. FO devrait les rejoindre à l’issu de son comité exécutif jeudi. La CFTC a décidé de « couvrir tous les salariés par un mot d’ordre de grève nationale » mais les incite à partir en week-end où à rester en famille. Sans appeler à manifester, Jean-Luc Cazettes, président de la CFE-CGC, a proposé de faire du 16 mai « une journée de revendication salariale ». Opposée elle aussi à la mesure, la CFDT reste discrète par crainte que la cristallisation du mécontentement social le 16 mai ne nourrisse un peu plus le « non » au référendum sur la constitution européenne.

La mesure est devenue tellement impopulaire que la liste des entreprises qui négocient avec les syndicats et renoncent à mettre leurs salariés à la corvée s’allonge. C’est le cas par exemple de TFI, Bouygues, Mondial Assistance, Europ Assistance, Axa assistance, la BRED, la Société générale ou encore Big Mat, qui, depuis le 1er mars, présente ses factures avec la mention : « Attention ! Le lundi de Pentecôte, nos établissements seront fermés. » De même, nombres d’administrations resteront closes, y compris parfois dans des villes administrées par la droite. Parmi les 110 députés qui soutiennent le Collectif des amis du lundi, dont le but est de préserver ce jour férié, nombre d’entre eux siègent sur les bancs de l’UMP ou l’UDF. Jean-Pierre Raffarin, qui a encore affirmé vendredi dernier qu’il ne renoncerait pas à ce « jour national de solidarité », est lâché par ses propres amis, eux-mêmes contraints de ne pas complètement se couper de leur base électorale.

Paule Masson
Ecrit par libertad, à 19:09 dans la rubrique "Social".



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