Lu sur
Samizdat.net : "En octobre 2004, Kamel Belkadi, ouvrier, syndicaliste, a été condamné en première instance à trois ans de prison, dont dix huit mois fermes, pour avoir mis le feu à l’usine de Daewoo Mont Saint Martin, en janvier 2003. Des comités de soutien se sont mis en place, à Longwy d’abord, puis à Paris et à Nancy La mise en cause de Kamel et sa condamnation représentent un véritable déni de justice et une manière d’occulter les véritables responsabilités en ¦uvre dans le gâchis humain et financier que représente l’expérience Daewoo en Lorraine, et les complicités dont ce groupe a bénéficié. Le procès en appel se déroulera le 5 avril 2005 à la cour d’appel de Nancy.
A cette occasion, le Comité de soutien de Kamel Belkadi vous convie à une conférence de presse qui se tiendra le : Jeudi 31 mars à 11 heures dans les locaux de la Bourse du travail, 1 rue du Château d’Eau, salle A. Croizat (grande) en présence de Maître Noguères, avocate et membre de la Ligue des Droits de l’Homme.
Trois points seront présentés à la presse, et étayés par des documents nouveaux.
1 Le procès de Kamel Belkadi en première instance : Quelles preuves, quelle justice ?
2 Daewoo Mont Saint Martin a représenté une véritable manne financière pour le groupe Daewoo et ceux qui l’ont soutenu. Quels ont été les mécanismes frauduleux mis en ¦uvre, et au bénéfice de qui ? Kim Woo Choong, PDG du groupe Daewoo jusqu’en 1999, vit et travaille en France, où il n’a jamais été inquiété, après sa faillite frauduleuse de 1999, et malgré le mandat d’arrêt international lancé contre lui par la justice coréenne. Daewoo Mont Saint Martin n’était qu’une des pièces du système mafieux de Daewoo. M° Behr, avocat de Kamel Belkadi, dépose, au nom du CE de Daewoo Mont Saint Martin, une plainte contre Kim, pour complicité de banqueroute frauduleuse. Cette plainte vous sera communiquée.
3 Daewoo Mont Saint Martin était une usine qui ne demandait qu’à prendre feu. Elle a fonctionné hors de toutes les règles légales et réglementaires de sécurité, dès son ouverture. Elle n’était plus assurée contre l’incendie en janvier 2003. Pourquoi ? Comment a-t-elle pu fonctionner ainsi ? A qui profite l’incendie ?
La conférence de presse sera animée par quatre membres du comité de soutien : J.C. Chaumeron (syndicaliste CGT) ; R. Chauveau (syndicaliste CGT), C. Lévy (sociologue CNRS) D. Manotti (écrivain). Elle sera conclue par un représentant de l’Union Locale CGT de Longwy.