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L'En Dehors


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Les intermittents et précaires occupent les locaux d'INGEUS, nouveau sous-traitant de l'Unedic
Lu sur Hactivist news service : "L'action au départ du rassemblement devant l'UNEDIC est en cours.Une centaine de personnes occupe actuellement les locaux d'INGEUS, entreprise privée australienne nouvellement recrutée par l'UNEDIC afin de renforcer le contrôle et le travail forcé des chômeurs, dans le cadre de la prochaine privatisation de l'ANPE.



Communiqué de presse de la CIP-IDF du Mercredi 5 Janvier 2005
UNEDIC TA MERE !

Nous le disons depuis l'été 2003 : face à la violence qui nous est faite, l'heure est à la résistance, au renouveau des solidarités concrètes.

Le régime d'assurance chômage (RAC) sera renégocié cette année et risque une fois de plus d'aggraver sa brutalité vis-à-vis de ses usagers et de ses nombreux expulsés de fait.

La manifestation de ce 5 janvier 2005 à l'UNEDIC vise à empêcher que ce régime s'établisse en écartant les premiers concernés.

Le système d'assurance chômage fonctionne comme une boite noire alors que s'y organise partiellement la vie de millions de salariés.

Nous dénonçons la gestion opaque de l'UNEDIC par des partenaires sociaux qui n'ont pas su s'opposer à la précarisation de l'emploi, sans que les usagers aient un droit de regard sur cette gestion.

Placée sous les auspices de la refondation sociale patronale, l'UNEDIC a fourni le modèle moyenâgeux du RMA. Elle impose la traçabilité et le contrôle des chômeurs, et finalement, la corvée : sous menace de radiation, les chômeurs les plus mal indemnisés sont forcés d'accepter n'importe quel emploi pour n'importe quel salaire. Variante de cette même logique, le protocole du 26 juin 2003 vise à accélérer la course au cachet comme mode de vie et de « travail ».

L'UNEDIC est aujourd'hui une machine à exclure. La loi de cohésion sociale de Mr Borloo accélérera encore les radiations des chômeurs par le renforcement du contrôle social.

Cette caisse nous roule (tu cotises, mais « pas assez » et n'ouvres pas de droits), changeons-là d'après nos pratiques de l'emploi et du temps. La liberté n'a pas de prix !

La Coordination Nationale des Intermittents et Précaires, créée lors de la destruction des annexes 8 et 10 du RAC, propose des éléments pour un nouveau modèle d'assurance chômage et exige que les données détenues par l'UNEDIC soient accessibles afin qu'une expertise indépendante et contradictoire de son fonctionnement puisse être réalisée.

Pour l'heure, l'UNEDIC refuse toujours l'accès à ses données au laboratoire associé du CNRS missionné dans le cadre d'une expertise sur les annexes 8 et 10.

Ses responsables savent que nous savons que ce savoir est un pouvoir. Nous refusons de nous résigner, nous continuerons à lutter pied à pied ensemble sans relâche pour exiger de nouveaux droits sociaux !

Soignons tous ensemble 2005, ou bien le RAC nous mangera !

Pas de jours chômés sans indemnité !

Emploi intermittent, revenu permanent !

Ce que nous exigeons, nous l'exigeons avec tous.

Les conséquences du système actuel d'assurance chômage pour les intermittents : effets d'annonce, pratiques de dupes.
http://www.cip-idf.org/...

No future ? Notre proposition de modèle d'indemnisation des salariés intermittents, présentation débat.
http://www.cip-idf.org/...

COORDINATION DES INTERMITTENTS ET PRECAIRES D'ILE-DE-FRANCE
14-16 quai de la Charente 75019 PARIS
Tel : 01 40 34 59 74
L'UNEDIC AGGRAVE SON CAS (et son déficit).

A l'occasion du rassemblement lors du Conseil d'Administration de l'UNEDIC le 05 janvier 2005, année de la négociation de la convention d'assurance-chômage, nous, chômeurs, précaires, intermittents occupons le siège de INGEUS, 18 rue de la pépinière dans le 8ème à Paris.

Ce cabinet est chargé par l'ANPE de reclasser 6000 chômeurs de longue durée.

Comme pour les annexes 8 et 10 dont certains dossiers sont sous-traités par la société Experian, cette privatisation de la mission de service public de l'ANPE anticipe la mise en ouvre de la loi de cohésion sociale (plan Borloo) qui prévoit de mettre en concurrence l'ANPE avec des organismes privés, alors que cette loi n'a pas obtenu l'accord du conseil constitutionnel.

Pour chaque chômeur pris en charge, l'UNEDIC verse 2800 euros à INGEUS, plus 300 euros à l'embauche, plus 600 euros 13 semaines après l'embauche et enfin 600 euros 6 mois plus tard. L'UNEDIC est prête à dépenser 4300 euros (6000 euros pour une personne de plus de cinquante ans) pour chaque chômeur remis au travail. D'un côté on nous déclare qu'une indemnisation décente des chômeurs coûte trop chère, et de l'autre l'UNEDIC est prête à sous-traiter à grand frais l'activité de l'ANPE.

Jean-Pierre Revoil, directeur général de l'UNEDIC, déclare : « Le recours à INGEUS peut être rentable à partir du moment où la durée d'indemnisation des chômeurs est réduite de cinq mois ».Ces pratiques participent du démantèlement généralisé des services publics et du conditionnement de tous les droits sociaux à l'emploi. Nous refusons cette politique de l'emploi forcé et son financement par nos cotisations. Nous exigeons que cet argent serve à financer l'indemnisation de toutes les formes de chômage et de précarité...

Ce que nous défendons, nous le défendons pour tous. Nos actions ne connaîtront pas de pause.

AC, APEIS, CNT, Coordination des Intermittents et Précaires

Source/auteur : www.cip-idf.org
Ecrit par libertad, à 21:40 dans la rubrique "Social".



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