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Dans la série « p’tit z’animo » : Le lombric

Lu sur : Sea-river « Ver de terre amoureux d’une étoile » ! Hormis ce magnifique vers hugolien, Lumbricus terrestris a peu inspiré les poètes et pourtant ce petit annélide a bien des vertus ! Il creuse, fouille, aère les sols, sème… et sert également aux pêcheurs qui en font un appât de prédilection.

Anatomie

Le lombric à un corps allongé qui compte 150 segments semblables (ou métamères) et trois différents; le premier segment ou prostomium est en forme de pointe, le deuxième, le prostomium est en forme de pointe, le deuxième, le prostomium, porte la bouche et sur le dernier ou pygidium se place l’anus. Quatre paires de soies émergent des autres segments et permettent à l’animal de s’accrocher à la galerie.

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La musculature du lombric est adaptée à son mode de locomotion. Elle comprend des muscles circulaires placés sous la cuticule (la peau) et des muscles longitudinaux en position plus interne. De petits muscles protracteurs et rétracteurs assurent la mobilité des soies.

Le lombric se caractérise également par la présence d’un bourrelet tégumentaire le clitellum, du 32ème au 37ème segment, qui apparaît à la maturité génitale.

Dépourvu de poumons, le lombric respire par le tégument qui doit impérativement resté humide grâce aux glandes de l’épiderme qui produisent continuellement du mucus. Le système circulatoire, bien développé, est constitué par deux vaisseaux, un ventral et un dorsal, et un réseau de capillaires se ramifiant dans les différents organes. Sur le vaisseau dorsal, cinq paires de crosses aortiques (segments 7 à 11) jouent le rôle de cœur.

Locomotion

Le ver se déplace par une succession de contractions. En contractant les muscles circulaires et en rétractant les soies, la partie antérieure du segment avance. Puis la contraction des muscles longitudinaux accompagnée de l’extension des soies raccourcit le segment en tirant vers l’avant sa partie postérieure. Cette action qui se propage de l’avant vers l’arrière permet ainsi au ver de se déplacer dans le sol.

Habitat et nutrition

Ce ver terricole qui creuse des galeries souterraines jusqu’à deux mètres de profondeur, en s’introduisant dans un sol meuble ou en avalant de la terre, est un saprophage qui se nourrit de déchets organiques et de feuilles mortes.

Reproduction

Le lombric porte à la fois des organes reproducteurs mâles et femelles: une paire de testicules dans chacun des 10ème et 11ème segments et une paire d’ovaires dans le 13ème. Les produits mâles tombent dans des vésicules séminales situées dans les 9ème, 11ème et 12ème segments où se forme les gamètes mâles (spermatogenèse). A maturité, les spermatozoïdes sont recueillis dans le 15ème segment. Les ovaires, quant à eux, émettent des œufs qui sont recueillis dans le 14ème segment.

Si le lombric est hermaphrodite, en revanche il s’accouple pour se reproduire. Pour ce faire, les deux vers se placent tête bêche. Une gaine muqueuse sécrétée par le clitellum ceinture les deux partenaires. L’un d’eux émet le sperme qui est recueilli par les réceptacles séminaux des 9ème et 10ème segments de l’autre.

Les œufs sont pondus dans un cocon, sécrété également par le clitellum. Le ver fait glisser ce cocon vers l’avant et les spermatozoïdes y pénètrent au moment où il passe devant les 9ème et 10ème segments. La fécondation s’opère alors dans le cocon.

A la naissance, les petits vers sont complètement formés.

Activité et intérêt

La période la plus active pour le lombric est certainement l’automne quand fleurs, fruits et feuilles se décomposent avec l’accroissement de l’humidité. A ce moment les lombrics s’attaquent aux jeunes débris et les enfouissent dans leurs galeries où ils se décomposent sous l’action des microbes.

On comprend aisément l’importance du rôle que joue le lombric dans la biologie des sols en raison de l’énorme densité qu’ils peuvent contenir (jusqu’à 4 millions d’individus par hectare et 4000 km de galeries!). Ainsi, jusqu’à 250 tonnes de terre par hectare sont ingérées et évacuées sous forme de matière fécale qui évolue très vite sous l’action microbienne.

En remontant sans cesse la terre des profondeurs le ver de terre participe également à son aération et à son drainage. Il évite ainsi le compactage et le lessivage des sols, favorise l’installation des racines des plantes et leur alimentation en eau. En accroissant la porosité du terrain, il aide également le soleil à pénétrer dans la terre et à l’assécher. Le travail en profondeur du lombric fait remonter à la surface azote, phosphore, potassium, magnésium, fer, soufre nécessaires aux plantes.

Pas de doute, c’est un animal à protéger que ce petit ver de terre ! »

Catherine Prévost

Lire aussi :

Des lombrics pour une eau de qualité !

Rôle des activités lombriciennes sur la redistribution des éléments traces métalliques issus de boue de station d’épuration dans un sol agricole

Ecrit par Mirobir, à 02:44 dans la rubrique "Ecologie".



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