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L'En Dehors


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Publigande et Propacité, la pensée magique de l'improbable M.me Toutlemonde
--> ou prolétaires de tous les pays, punissez-vous !
GagnéEs, sacrifiéEs à la consommation, nous sommes écarteléEs entre, d'un côté, la gueule du système qui dévore nos vies et notre environnement dans les usines et sur les lieux de travail et, de l'autre, son sphinctère ; source de la marchandise-nourriture, marchandise-logement, marchandise-loisirs, marchandise-sexualité (entre autres déjections systémiques) qui nous maintient en [sur]vie.

La consommation n'est pas le fait de choisir telle ou telle marchandise, il s'agit d'une action collective magique. Le fait de consommer ne revient pas à s'affirmer en tant qu'individuE , mais à s'affirmer en tant qu'élément du système de la production capitaliste. Ce que l'on consomme, c'est une place dans la société.

Le culte de la marchandise, ou magie de la consommation, se pratique dans les cathédrales et temples de la marchandise que sont les hypermarchés, salons, centres commerciaux, cabarets, lieux de travail, écoles, etc... sans oublier son foyer et son propre corps ; les fidèles y communient leur rapport magique à la marchandise-objet (ou -sujet : esclaves, salariéEs, femmes dans une soirée "ladys night", etc...) et s'y consomment mutuellement.

 

La marchandise n'est pas le fruit de la terre ou du labeur humain ; c'est un produit du système capitaliste. On parle par exemple d'objets manufacutrés ; ils ne se caractérisent pas par leur "facture manuelle", mais par leur production en manufacture, c'est à dire un lieu d'exploitation capitaliste. La marchandise est ce qui est transformé par le capital. Ainsi, le travail n'est pas le labeur qui nourrit l'humanité, mais ce qui transforme le capital, les ressources en capital, etc...


La marchandise n'est pas l'objet au vu de sa valeur d'usage ou d'échange ; dans la société-prison de consommation, tout s'éloigne de la valeur d'usage. Ce qui fait le prix d'une marchandise, c'est son impact magique sur lAe consommatRICEeur ; plus il est élevé, plus sa valeur l'est également. On peut définir la marchandise comme l'objet défini par sa valeur magique ajoutée.


"Si, en diminuant les heures de travail, on conquiert à la production sociale de nouvelles forces mécaniques, en obligeant les ouvriers à consommer leurs produits, on conquerra une immense armée de force de travail. La bourgeoisie, déchargée alors de sa tâche de consommateur universel, s'empressa de licencier la cohue de soldats, de magistrats, de figaristes, de proxénètes, etc., qu'elle a retirée du travail utile pour l'aider à consommer et à gaspiller. C'est alors que le marché du travail sera débordant, c'est alors qu'il faudra une loi de fer pour mettre l'interdit sur le travail ; il sera impossible de trouver de la besogne pour cette nuée d'improductifs, plus nombreux que les poux des bois."

Paul Lafargue, Le droit à la paresse


Le totalitarisme, impose à des dominéEs d'oeuvrer pour le salut de dominantEs. Comme Lafargue le souligne dans cet extrait, la "démocratisation" de la consommation est le plus sûr moyen pour la bourgeoisie capitaliste de maintenir le peuple sous le joug du travail.

La société de consommation crée la pauvreté et la pénurie ; l'abondance qu'elle met en avant par ses vitrines et ses magasins n'est que le reflet de la misère dont elle se nourrit. Etant le produit de l'exploitation capitaliste, elle ne peut que sentir la poudre et le sang ; à chaque esclave sa marchandise, à chaque marchandise son esclave.


Le chant des sirènes ou le salut par la marchandise


Le capitalisme est une forme consommable de pouvoir politique, économique et social. C'est un pouvoir transformé, rationnalisé et produit par le capital ; politique par son influence, économique par son monopole et social par son prestige. Il se consomme, comme toute marchandise.

La publicité est le langage de la consommation. Elle joue sur la distortion envie-vécu pour créer une frustration ; elle fait appel à un manque supposé ou besoin et y répond par la marchandise. La publicité regorge de mystifications, de magie, de choses inutiles ou anodines qui deviennent désirables et nécessaires ; les charlatans et les diseuses de bonne aventure, ancêtres des marchands de lessive, sont des marchandEs précapitalistes.

La publicité est politique (publigande), elle s'adresse aux groupes qui se reconnaissent en elle et qui adhèrent politiquement à tel ou tel slogan publicitaire, à telle ou telle campagne de promesses publicitaires ; à l'instar d'une campagne de promesses électorales (propacité). La publigande s'adresse également à l'entière société, en tant que proclamation d'émancipation par la marchandise ; elle ne vend pas simplement un produit, elle vante également les mérites de la société de consommation. D'autre part, ce phénomène correspond à une désertion du champ politique classique ; c'est un fait établi que les politicienNEs ne font plus rêver les foules.

A ce titre, la publicité est la forme ultime du politique, langage des forces de production et de la consommation qui produisent et reproduisent nos vies et nos désirs.

De la magie consumériste, nous attendons la libération du fardeau existentiel, le salut.


"Les indigènes mélanésiens étaient ravis par les avions qui passaient dans le ciel. Mais jamais ces objets ne descendaient vers eux. Les Blancs, eux, réussissaient à les capter. Et cela parce qu'ils disposaient au sol, sur certains espaces, d'objets semblables qui attiraient les avions volants. Sur quoi les indigènes se mirent à construire un simulacre d'avion avec des branches et des lianes, délimitèrent un terrain qu'ils éclairaient soigneusement de nuit et se mirent à attendre patiemment que les vrais avions s'y posent.

Sans taxer de primitivisme (et pourquoi pas ?) les chasseurs-collecteurs anthropoïdes errant de nos jours dans la jungle des villes, on pourrait voir là un apologue sur la société de consommation. Le miraculé de la consommation lui aussi met en place tout un dispositif d'objets simulacres, de signes caractéristiques du bonheur, et attend ensuite (désespérément, dirait un moraliste) que le bonheur se pose."

Jean Baudrillard, La société de consommation


L'Autophagie , essence de la consommation

Le système de la consommation met en avant l'abondance de sa production et sa diversité. Dans cet Eden aussi prodigue et rassurant que le monde utérin, l'individu est censé trouver son individualité-marchandise ; et s'y consommer lui-même.

L'autoconsommation permet, de se construire une identité-marchandise. En consommant telle ou telle marque, l'on se retrouve, on retrouve une partie de soi que les publicitaires on su faire vibrer par leur magie du marketing. De la même manière, la consommation politique fait vibrer l'être des consotoyenNEs par la politique-marchandise (propacité) et la magie des sondages.

Les idéologies, comme les "modes de vie", font partie du domaine marchand. LAe consommatRICEeur entasse dans son chariot mental des marchandises-idées, des marchandises-croyances ou des marchandises-savoirs , le fameux bagage scolaire... LAe consommatRICEeur vit au rythme des promotions et de l'offre (diktat) de la publigande et de la propacité ; sa personnalité peut-être aussi multiple et changeante que l'offre marchande.

L'humanitaire, par exemple, l'écologie ou encore le zen, sont, comme d'autres idées à la mode, des concepts-marchandises qui ajoutent de la valeur (magique notamment) aux marchandises capitalistes. L'écologie, (parlementaire) est une marchandise-politique bourgeoise qui transforme miraculeusement les nuisances de la production capitaliste en richesse-sociale-marchandise comme le recyclage qui pollue, et le développement durable des industries polluantes, ou tout simplement la consommation qu'elle ne remet qu'exceptionnellement en question.

Satisfaction par conformisme

Dans le système de la consommation de son individualité, de son originalité, la liberté de choix annoncée par la publigande dissimule l'injonction de consommer ; de la même manière, la démocratie et le salariat, dans leur propacité nous promettent la liberté, mais nous imposent de choisir des patronNEs et des dirigeantEs.

L'horizon est aussi étroit qu'une cabine d'esseyage ou un isoloir (cabine de prêt-à-penser). Le seul plaisir reconnu est celui du chien qui se sent utile : consommer en remuant la queue. Comme le dit si bien l'adage, "si tu ne fais pas ce que tu aimes, aimes ce que tu fais" ; par la force des choses, il est quasiment impossible de ne pas jouir par le plaisir-marchandise.

L'instinct grégaire aidant, l'identification à tel ou tel fétiche-marchandise est la norme ; téléphone portable, baskets, voiture, pokémons, strings, etc, etc... Le troupeau se reconnaît à son uniforme ; plus on consomme les mêmes marchandises, plus on fait partie du troupeau et plus on se sent bien d'être dans la norme.

La révolte contre l'oppression fétichiste de la mode et du conformisme consumméristes, se trouve réduite à consommer son frein. La lutte-de-classe-marchandise est la réponse de la publigande à ce problème social ; c'est en accédant à la propriété privée que le prolétariat s'émancipera.

Pour la disparition du prolétariat

La solution marxiste à l'oppression capitaliste est en fait un vaccin ; il vise à guérir le mal par le mal en innoculant des prétentions d'affirmation bourgeoises (maîtrise et définition de classe par la révolution des modes de production, émancipation par la marchandise) chez les dominéEs en vue d'affirmation de classe prolétarienne.

Le prolétariat, lui, n'a rien à opposer radicalement à l'ordre d'une société de classes. Contrairement à la bourgeoisie qui joue sa partie (l'économie) en imposant son code, le "prolétariat" prétend se libérer au nom de la production, c'est-à-dire que les termes au nom desquels la bourgeoisie s'est libérée en tant que classe seraient ceux mêmes au nom desquels le prolétariat se nierait en tant que classe ! Méfaits de la dialectique, dont la bourgeoisie a infecté le prolétariat. La bourgeoisie, elle, ne "dépasse" pas "dialectiquement" l'ordre féodal, elle lui substitue un ordre de valeur sans précédent - l'économie, la production, la classe comme code antagoniste - et sans commune mesure avec le code féodal. Et sa vraie stratégie est de piéger le prolétariat dans le statut de classe, voire dans la lutte de classes - pourquoi pas ? - parce que la classe est un code, dont elle a le monopole ; la bourgeoisie est la seule classe au monde : si elle réussit à amener le prolétariat à se reconnaître comme classe, même si c'est pour se nier en tant que telle, c'est gagné pour elle.

Jean Baudrillard, La lutte enchantée ou la flûte finale


Le prolétariat étant celles et ceux des dominéEs qui développent une conscience de classe de dominéEs, il n'existe pas tant qu'il n'agit pas de manière consciente ; le prolétariat ne se réalise que par sa révolte consciente, c'est-à-dire la négation et la destruction de son statut. Toutefois, cette révolte est censée le mener à son affirmation de classe ; la dictature du prolétariat. Cette impasse dialectique, cette émancipation jamais née, a souvent pris la forme de bains de sang, de charniers ; au levant, comme au couchant.

Comme le prolétariat est un produit, une fonction de la classe bourgeoise, s'affirmer par la lutte-de-classe-marchandise revient inévitablement à entretenir la bourgeoisie ; en la soignant comme celles et ceux qui attendent la dictature du prolétariat ou des réformes progressistes, ou en la servant comme celles et ceux qui promettent la dictature du prolétariat ou des réformes progressistes.


La révolte-marchandise et ses laquais nous tendent les bras...

La consommation est un exutoire à la privation de nos libertés, la publigande & la propacité ensorcèlent nos esprits. Nous engraissons les machines qui nous oppriment, et nous nous nourrissons de leurs déjections et autres résidus. Les associations de consommation et de commerce équitable cataplasment la bonne conscience des brebis consotoyenNEs. Le syndicalisme-marchandise et les partis-marchandises partagent les fruits de la tonte salariale...

...ne leur tendons pas la joue.

ibubolo
http://ibubolo.hostonet.org/index.php


Ecrit par ibubolo, à 21:13 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Anonyme
17-11-04
à 18:08

Ibolulu ! Y’aurais pas un lézard !?

http://www.lillepop.org/article.php3?id_article=195
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
17-11-04
à 18:13

Re:

J’me mèle p’tèt de s’qui me r’garde pas, mais le minimum est de mettre ton nom en bas de l’artoch’ chez Loliponpon !?
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
17-11-04
à 19:33

Re: Re:

COMMENT ??!?
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  lanarko
17-11-04
à 20:47

Remarque peut-être sans intérêt...

Excuses-moi d'avance mais je n'ai pas eule courage de finir ton texte...pas qu'il soit trop long, non... c'est juste que la "novlangue" contestataire m'insupporte. Désolé, je n'aime vraiment pas utiliser des barbarisme en lieu et place de mots adéquats.... "Consommer" les habitudes langagières d'un système honni me semble foutrement paradoxal.
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
17-11-04
à 21:59

Re: Remarque peut-être sans intérêt...

La novlanguestataire est je trouve très amusante, justement parce que grâce à certains Orwell, Klemperer, Tchakhotine, nous pouvons avoir du recule sur celle-ci et former celle de notre époque avant que d'autres ne forment la leur (quoique cela soit déjà fait). Venant de plus d'un milieu qui critique ce processus langagier, c'est l'affirmation d'une certaine maitrise du sujet et donc de la probable justesse de la critique de ce même processus.La novlangue contestataire est parfois utile pour exprimer des concepts générés par la lutte. Il est logique de trouver un fourmillement de néologismes dans les milieux contestataires qui défrichent des terrains de réflexion. Concevoir des mots n'est pas "consommer les habitudes langagières", c'est juste un exercice d'équilibriste, une tentative de faire son époque et un jeu. Certains ont condamné en leur temps les "barbarismes" dadas, ces mêmes qui ont mécanicisé le langage dans les années 30...De plus le coup de telle activité ou technique est bourgeoise et celle-là ne l'est pas, les stal ont déjà fait le coup, non merci pas pour moi.
Ce qui fait la dangerosité d'une technique c'est ce à quoi elle est destinée.
Vivement l'époque des councils de self-gouvernance et de self-management et vite, sans plus "consommer le passéisme anar"!
Répondre à ce commentaire

  rakshasa
17-11-04
à 22:02

Ci-dessus

C'était Rakshasa, pour l'Internationale Publitaire!!!!
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  ibubolo
17-11-04
à 22:04

Re: Ci-dessus

aller Guy montre nous tes fesses... aller Raoul montre nous ton...

N°184

La fin de l'histoire de la culture se manifeste par deux côtés opposés : le projet de son dépassement dans l'histoire totale, et l'organisation de son maintien en tant qu'objet mort, dans la contemplation spectaculaire. L'un de ces mouvements a lié son sort à la critique sociale, et l'autre à la défense du pouvoir de classe

N°194

L'ensemble des connaissances qui continue de se développer actuellement comme pensée du spectaculaire doit jusitifier une société sans jusitifications, et se constituer en science générale de la fausse conscience. Elle est entièrement conditionnée par le fait qu'elle ne peut ni ne veut penser sa propre base matérielle dans le système spectaculaire.

N°204

La théorie critique doit se communiquer dans son propre langage. C'est le langage de la contradiction, qui doit être dialectique dans sa forme comme il l'est dans son contenu. Il est critique de la totalité et critique historique. Il n'est pas un degré zéro de l'écriture, mais son renversement. Il n'est pas une négation du style, mais le style de la négation.

N°124

La théorie révolutionnaire est maintenant ennemie de toute idéologie révolutionnaire, et elle sait qu'elle l'est.

bises 

Répondre à ce commentaire

  lanarko
18-11-04
à 11:58

Re: Ci-dessus

Sur le fond, cad la technique considérée quant à son utilisation, je suis globalement d'accord. Toutefois, utiliser de la novlangue pour le plaisir de l'utiliser, cela n'apporte pas grand chose...surtout quand l'apport du nouveau n'est pas explicité par rapport à l'ancien terme.
Répondre à ce commentaire

  rakshasa
18-11-04
à 13:27

Re: Re: Ci-dessus

"Toutefois, utiliser de la novlangue pour le plaisir de l'utiliser, cela n'apporte pas grand chose."
Justement, lanarko, le plaisir, voilà ce que ça apporte. Pour ma part, pas de lutte sans un minimum de plaisir, je ne suis pas un curé ou je ne veux plus être un "limitant" (novlangue pour militant de boutique politique). En somme, se faire plaisir et désirer une société de plaisir voilà qui lie la théorie et la pratique.
Je ne parle pas de l'aspect propagandiste ou contre-propagandiste de l'utilisation de ces techniques, je n'ai pas le temps. A bientôt.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
18-11-04
à 15:11

Re: Re: Re: Ci-dessus

puis moi je trouve que publigande & propacité, avant d'être la novlangue, c'est de la poésie et puis, si j'écris des vers, c'est que ça m'amuse..., c'est que ça m'amuse, et je vous **** au nez comme disait le vieux...

bises humides

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  ibubolo
23-11-04
à 14:56

Re: Remarque peut-être sans intérêt...

de plus, à part les mots publigande & propacité, ... consotoyenNEs, à la rigueur... mais bon, je ne suis pas spécialement sur le champ du barbarisme novlanguistique...

d'ailleurs pour ta critique, tu as fait usage de la novlangue...

soit en dit en passant, j'aurais préféré que tu lises ce texte et que tu me dises en quoi tu le trouve faible, lourd et insuffisant plutôt que de m'en décrire l'odeur...

bises situées

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  Anonyme
24-11-04
à 23:02

Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

facile, facile... ce dégoût et ce rejet sont hautement justifiés car riches en incidences. notamment la perte vertigineuse de démocratie, car entraver est mettre en péril ce précaire équilibre des forces en jeu.
Répondre à ce commentaire

  Ananan
25-11-04
à 17:56

Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

Le texte est interessant mais une fois de plus il n'est que la formulation du probleme (en novlangue pour partie c'est vrai).
J'aurais aime y trouver une base de reponse ou d'ouverture de debat, plutot que juste une analyse de la situation presente, mais bon j'espere que maintenant la polemique ets finie sur le sujet de la novlangue (pas tres utile ni constructive si je peuis me permettre un avis) et que l'on va pouvoir passer aux choses serieuse.
Oui la marchandisation de la societe progresse, mais concretement que pouvons nous faire? Refuser de consommer est totalemnt irrealiste (ou primitiviste), il faut bien trouver des solutions et des actions concretes a menr contre ce systeme mais malheureusemnt je ne vois pas de solution miracle. Si quelqu'un a quelques idees merci de les partager aifn que nous puissions lutter efficacemnt contre ce fleaux qui est la principale apllication directe du capitalisme honnis.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
25-11-04
à 18:16

Re: Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

je pense que le rejet de la lutte-de-classe-marchandise et du fétichisme et que les débats que cela implique représentent une charge suffisante pour de simples mortelLEs...

Comprendre que consommer n'est pas simplement ingérer, dilapider, mais un rapport au monde dans lequel nous sommes néEs, un rapport de pauvreté à l'abondance du monde.

Ne plus avoir peur du présent est le travail d'une vie entière...

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  Anonyme
29-11-04
à 02:10

Re: Re: Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

il aurait été bien que tu evoques au moins une fois le sexisme dans ce texte. Que tu différencies les dominées des dominés et les dominants des dominantes.
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
29-11-04
à 14:49

Re: Re: Re: Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

tu as raison, mais disons qu'en terme d'antisexisme, j'ai plutôt insisté sur la nature asexuée de la domination ; c'est à dire qu'il a également des dominatrices (de femmes et d'hommes).

Je me suis limité à la description de phénomènes économiques qui touchent de la même manière les hommes et les femmes ; la marchandisation et ses épiphénomènes consuméristes.

Il est clair que nous vivons dans un société patriarcale, violente et machiste. La domination des hommes sur les femmes est à la fois un vecteur et un resultat de notre société.

De plus, on pourra m'opposer que les hommes n'ont pas le même rapport à la consommation que les femmes, certes, mais les hommes et les femmes, les riches et les pauvres sont égaux devant l'inanité de leur vie, le vide de leurs existances de plastique et de toc.

J'aurais pu (ou du) aborder la systémique de la domination masculine, mais je ne pense que ce soit un manque au niveau de CE texte.

Sinon, "Que tu différencies les dominées des dominés et les dominants des dominantes." je veux bien, mais pour en venir où ? je pense qu'il s'agit d'un texte à part entière et non d'un simple paragraphe.

Je pense qu'il serait intéressant de discuter de ces oppositions dominantes-dominants dominées-dominés...

Questions : "est-ce que les hommes ne sont pas également victimes du patriarcat ?" ou "Est-ce que la domination masculine ne pourrait pas être également vue comme une auto-domination des hommes ? de certaines femmes ?

bises

PS: merci de ne pas me faire dire ce que je n'ai pas dit ; à savoir que mes questions ne rendent pas les victimes coupables de leur sort. je cherche simplement à m'écarter du manichéisme judéo-chrétien.

Répondre à ce commentaire

  libertad
29-11-04
à 15:35

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

Cette question des dominants et dominés me semble un faux problème que l'on met maintenant à toutes les sauces, le patriarcat est un système politique de domination et  le dominant n'est pas défini par un gêne présent chez les êtres humains ayant un pénis. Il y a des rapports dominants-dominés également chez les couples lesbiens. La domination résulte d'un rapport politique associé à une structure sociale ( le couple ), voir le très bon texte Violence dans la conjugalité
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
21-02-05
à 17:18

Re: Re: Re: Re: Re: Re: Re: Remarque peut-être sans intérêt...

juste pour en remettre une couche, je pense qu'une conversation pourrait découler de ce qui précède...
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  ibubolo
29-09-05
à 18:07

En fait, c'est une proposition qui tient toujours...

euh voilà, je pense qu'ont été soulevées quelques questions qui méritent d'être remises sur le tapis, nnnnoon ?
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
29-09-05
à 18:14

Re: En fait, c'est une proposition qui tient toujours...

je pense aux questions de la forme de la critique et des modalités de son expression, de sa transmission et à la question dominantE-dominéE, au caractère sexué ou non de la domination...

...enfin voilà, c'est assez branché déterminisme ces temps-cis ; suis-je une éponge ? en ai-je conscience ? puis-je être autre chose ? ou ne suis-je que l'air qui la traverse ? ou encore, est-ce à cause de cette question que je me suis transformé en éponge, donc j'essuye (j'éponge, donc j'essuye, fallait oser quand même ;-)...) ?
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
29-09-05
à 18:41

Re: Re: En fait, c'est une proposition qui tient toujours...

siouplè....
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  lakraampe
30-09-05
à 02:10

ouais man, c pas trop mal

oim chu dak ak oit, y a pa d blempro !!

oaim alla bona koi, y apamoyenp d gli-c la ramp oik !!!

chu mal pas 1 nana oik !!!
Répondre à ce commentaire

  Anonyme
30-09-05
à 07:02

Re: ouais man, c pas trop mal

wesh, wesh à donf' ya !
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  ibubolo
30-09-05
à 18:28

Re: Re: ouais man, c pas trop mal

on en parle ?
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  ibubolo
14-10-05
à 12:45

J'en ai marre du potage aux comètes

Je souhaterais parler d'autre chose que de St-Michel-Jean-Jouy...

alors voilà, une nouvelle tentative de faire surflotter ce fil à couper les leurres...

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