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Désobéissance civile et action directe
Lu sur Alternative libertaire : "Les actions de fauchage d'OGM qui ont été organisées depuis quelques semaines sont la continuation de celles impulsées ces dernières années, en particulier par la Confédération paysanne. Toutefois, deux évolutions majeures peuvent être notées. En premier lieu, pour esquiver la répression qui risquait de la mettre à genoux financièrement, la Confédération paysanne n'est pas, en tant que telle, partie prenante des actions organisées par un " collectif des faucheurs volontaires ". Et enfin, ce collectif semble capable d'organiser des actions illégales ayant un caractère de masse réel. Ainsi, à Verdun-sur-Garonne, par exemple, près de 2 000 personnes ont participé au fauchage de maïs transgénique.

Pour des libertaires, cette action semble porteuse d'une possibilité de renouvellement du mouvement social. D'abord par son caractère, à la fois ancré dans une réalité militante et sociale (prolongement d'une lutte syndicale, convergence avec les " consommateurs "), marqué par un refus du corporatisme, par une volonté de poser les enjeux au niveau international.

Ensuite parce qu'entre la volonté proclamée de " désobéissance civile " et la théorisation par les libertaires de l'action directe comme forme d'action centrale de leur stratégie, la nuance ne se situe qu'au niveau du vocabulaire : solidarité entre les participant(e)s, responsabilisation collective et individuelle, amorce d'auto-organisation pour gérer le rassemblement, etc.

Que certaines critiques puissent être formulées sur l'organisation de l'action est évident. Ainsi les prises de décisions ont été l'apanage de quelques-uns et le fonctionnement du " collectif des faucheurs volontaires " est peu transparent. Mais pouvait-il en être autrement ? Ce qui serait anormal, si ce collectif maintenait son existence, voire s'il élargissait son champ d'action - ce que nous souhaitons - ce serait de maintenir un tel fonctionnement. Mais corriger cette situation n'est pas principalement de la responsabilité de la poignée de militants fondateurs du collectif, dont nous saluons ici l'initiative. La création de collectifs départementaux, permettant d'ancrer davantage la dynamique au niveau local et de la prendre en charge de façon démocratique, est de la responsabilité de chaque militant(e) à la base.

Enfin, malgré une présence réelle de militant(e)s libertaires dans ce rassemblement, la très faible mobilisation du " mouvement " sur cette action a été évidente, surtout comparée, par exemple, à la présence significative de militants d'Attac. Toujours prompts à dénoncer cette association, souvent à juste titre d'ailleurs, les libertaires auraient parfois intérêt à être plus modestes et à se souvenir qu'ils ne feront pas la révolution seuls.

J.D. 
Ecrit par libertad, à 00:32 dans la rubrique "Ecologie".



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