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Argentine : Marcela et Carmen emprisonnées

Lu sur Indymédia Paris : "Le 16 juillet dernier, après une manifestation à la porte de la mairie de Buenos Aires, Marcela et Carmen ont été arrêtées alors qu'elles étaient en train de faire un achat dans un kiosque. Deux hommes les bousculèrent et les firent s'assoir sur une chaise leur faisant signe de se taire. Elles n'imaginèrent pas que ces hommes étaient des policiers, ils crurent qu'il s'agissait d'un vol. Dans le dossier d'inculpation, il est indiqué que les policiers avaient pour consigne de "suivre les manifestants pour ensuite procéder aux arrestations".

Aujourd'hui, elles se trouvent dans la prison de Ezeiza, accusées de co-action aggravée (figure introduite au code pénal par le gouvernement du général Ongania durant la dernière dictature), elles risquent de 5 à 10 ans de prison. La juge d'instruction avant de se déclarer incompétente et de remettre le dossier à la justice fédérale les a laissées en prison préventive. L'unique preuve sont les dires de 96 policiers en civil parmi les 300 qui agirent ce jour là. Parmi ces policiers, plusieurs sont mis en cause pour des assassinats commis durant la répression du 20décembre 2001, dont le sous-commissaire Ernesto Weber, chef des opérations de la police Fédérale qui joua un rôle important dans la répression avenue de mai, où furent tués plusieurs manifestants.

Carmen et Marcela font parties de l'Association de Prostituées Argentines (AMMAR-Capitale), une organisation de femmes prostituées qui luttent pour leurs droits, générant des projets productifs et d'éducation populaire. Le 16 juillet, elles se trouvaient face à la mairie de Buenos Aires comme elles le firent plusieurs fois depuis janvier pour protester contre la modification du code pénal de la ville de Buenos Aires qui pénalise la prostitution de rue. Pour leurs camarades, l'unique raison pour laquelle elles sont en prison est parqu'elles luttent pour défendre leurs droits, elles ne sont donc pas des prisonnières communes mais des prisonnières politiques.

Ecrit par libertad, à 23:39 dans la rubrique "International".



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