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Ossétie : la rançon de la terreur
Lu sur Bellaciao : "Lorsqu’en 1944, l’Armée Rouge à l’offensive à reconquit les territoires occupés par les nazis depuis 1941, le spectacle qu’ils ont vu a déterminé parmi les soldats soviétiques une haine aveugle qui a fait de l’entrée de ces troupes en Allemagne un long cortège d’horreurs et d’atrocités pour les civils. Il s’est même trouvé à l’époque, et encore même aujourd’hui, de bonnes âmes pour dire : « Les Allemands n’ont eu que ce qu’ils méritaient »... au point que cet épisode a été effacé de la mémoire collective et n’est relaté que dans de très rares ouvrages. Pourtant aucun crime, aussi abominable soit-il ne peut justifier en retour la même barbarie. Il ne le justifie pas, mais l’explique... et cette explication fait partie du processus de l’oubli collectif.

La prise d’otage en Ossétie, dans le Caucase, qui s’est terminée dans un bain de sang est un acte inqualifiable de la part de celles et ceux qui l’ont commis, et rien ne peut le justifier. Ne peut-il cependant pas s’expliquer ?

Depuis cinq ans, la Russie mène une guerre atroce en Tchétchénie dans un silence quasi universel, une guerre sans images (les journalistes sont pourchassés par les Russes), avec la lâche complicité des « Etats démocratiques »... autrement dit une « guerre oubliée ». Une guerre d’extermination de toute une génération (les hommes en âge de combattre). Grosny, la capitale de la Tchétchénie n’est qu’un amas de ruines. Les pratiques des soldats russes n’ont rien à envier aux SS : la torture est généralisée ainsi que l’élimination physique. Le peuple tchétchène hurle dans une foule qui ne veut ni voir, ni entendre,, encore moins réagir... cette foule c’est nous.

Ce que peut le désespoir d’un peuple, nous venons de le voir en Ossétie. Ca ne justifie pas le massacre, ça l’explique.

Que des Tchétchène soient manipulés par des islamistes radicaux, c’est possible, c’est même probable, mais au départ la lutte des Tchétchènes est un classique lutte d’indépendance nationale. Lutte réprimée dans le sang par Moscou. Que cette lutte ait été dévoyée, détournée par des factions intégristes c’est probable... mais à qui la faute ?

C’est sur le terreau de l’injustice, de l’exploitation et de l’indifférence que naît le terrorisme... ou alors il faut expliquer que des gens « naissent terroristes ».

Quant aux discours officiels russes quel sens ont-ils ? Que peut-être la politique d’un policier de la pire espèce ? POUTINE, officier du KGB soviétique, l’équivalent de la Gestapo ou de la DINA chilienne. Ce personnage serait-il en l’espace de quelques mois devenu un dirigeant démocrate et fréquentable ? Dauphin et héritier d’un bouffon alcoolique il reconduit évidemment les mêmes méthodes qui sont celle de son métier, les seules qu’il connaît.

Tous les dirigeants unanimes qui soutiennent POUTINE dans sa politique, qui crient au terrorisme oublient de faire un lien entre leur gestion des affaires et les conséquences dramatiques qu’elle a dans de multiples régions du monde.

A voir comment les médias, dans leur ensemble posent le problème, on n’est pas prêts de voir des images apaisantes aux « actualités ».


De : Patrick MIGNARD
samedi 4 septembre 2004
Ecrit par libertad, à 23:53 dans la rubrique "International".



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