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L'En Dehors


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Faucheurs volontaires d’OGM : à la gendarmerie de Millau

Lu sur Samizdat.net : "Rendez-vous était donné à 10h30 devant la gendarmerie de Millau ce vendredi 27 août 2004, pour accompagner 4 personnes convoquées. Des convocations similaires avaient lieu au même moment à Toulouse. On était à peu près 400 (et 10 selon la police).

Christian

3 d’entre eux (Jean-Baptiste Libouban, José Bové et Jean-Emile Sanchez) sont convoqués suite à l’arrachage de Menville, 31 (le 25 juillet 2004, lors du rassemblement de Verdun sur Garonne).

Le cas du 4ème convoqué est nettement plus délicat : Christian Roquayrol a été identifié sur photo à l’arrachage de Riom (63) le 15 août 2004. Il est convoqué comme témoin car un gendarme a eu une côte cassé.

La situation est donc la suivante : Christian n’est clairement pas responsable de cette côte cassée ; l’arrachage de Riom a été un peu chaud, et personne ne peut dire dans la mêlée comment ce pauvre gendarme s’est cassé la côte. Mais Christian a été identifié, et il est probable qu’on cherche à lui faire porter le chapeau.

On connaît des cas similaires, on sait que la parole d’un citoyen face au mesonge d’un flic ne pèse pas lourd. Ils cherchent des responsables et le cas de Christian est délicat. A suivre de très près…

Jean-Emile

Jean-Emile Sanchez n’était pas présent le 25 juillet. Sa convocation montre une logique de criminalisation (Jean-Emile est porte-parole de la Conf’). Ils ne cherchent pas à punir ceux qui ont vraiment commis les faits, mais les responsables. Suite aux déclarations de Jean-Emile, José et Jean-Baptiste, les gendarmes reconnaisssent leur erreur et aucune charge n’est retenue contre Jean-Emile.

Jean-Baptiste et José

La stratégie est de dire : nous sommes tous solidaires, nous n’acceptons pas que des têtes de turcs payent pour les autres, nous exigeons que tous les participants soient condamnés.

On organise donc des « pouvoirs » : on remplit un papier déclarant avoir participé au fauchage de Menville et demandant â être convoqué pour ces faits. On insiste pour que seules les personnes ayant réellement participé remplissent ce papier.

350 papiers sont ainsi récoltés.

On exige d’accompagner les 4 convoqués. Très légère resistance policière, le portail de la gendarmerie cède.

Notre requête est transmise à la brigade de recherche, qui accepte d’inclure les « pouvoirs » dans le dossier.

C’est une grande victoire pour nous, car cela permet de briser la logique de criminalisation de quelques uns. C’est aussi une reconnaissance de la désobéissance civile.

Cette acceptation avait été décidée à l’avance, puisque les gendarmes nous remettent un papier à signer, avec le texte suivant :

Monsieur, madame

Vous tenez à être auditionné(e) par les gendarmes de la brigade recherches de TOULOUSE-Mirail, sis 02 avenue du Général De Croutte a TOULOUSE, afn d’expliquer les raisons de votre présence sur les lieux de la destruction d’une parcelle de maïs transgénique à MENVILLE (31), le 25 juillet 2004.

Nous vous invitons à renseigner le présent document qui sera remis à la gendarmerie de TOULOUSE-Mirail ou à la gendarmerie du lieu de votre domicile. A charge pour cette dernière de le transmettre à TOULOUSE.

Nous vous précisons toutefois, que seules les personnes qui ont été formellement identifiées (sur clichés photographiques ou films) seront auditionnées par les enquêteurs. Vous pouvez bien évidemment joindre une photographie d’identité à la présente fiche de renseignements pour faciliter le travail des enquêteurs et leurs permettre de vous auditionner le plus rapidement possible.

Cette lettre contient un piège : nous rayons la phrase

Nous vous précisons toutefois, que seules les personnes qui ont été formellement identifiées (sur clichés photographiques ou films) seront auditionnées par les enquêteurs. En effet cela leur aurait donné une brèche leur permettant de n’en criminaliser que quelques uns.

147 de ces documents sont signés et joints au dossier. Et la suite Jean-Baptiste et José reçoivent leur feuille de route pour une convocation pour le 16 septembre à Toulouse.

Vues nos exigences (la comparution de 147 personnes), cette date semble prématurée et les avocats demanderont un report.

Rendez-vous est donné pour le prochain fauchage le 5 septembre à 14 heures à Auch (Gers, 32).

Source : http://www.monde-solidaire.org

Ecrit par libertad, à 14:57 dans la rubrique "Ecologie".



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