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Notes pour théorie critique libertaire du pouvoir d'Etat (2)
--> 2e et dernière partie du texte "DE L'EMPRISE DE L'ÉTAT : Notes pour une théorie critique libertaire du pouvoir d'État"

Lu sur A-Infos :
II. L'ÉTAT DANS LES CONCEPTIONS DU « MOUVEMENT DES MOUVEMENTS »

L'État, en tant que concept et que problème, a pris un statut particulier dans les représentations du « mouvement des mouvements » - formule désignant ceux qui se disent « altermondialistes » - et cela depuis Seattle. La critique du libéralisme, la dénonciation de la répression lors des rassemblements de Naples et de Gênes, l'opposition à la militarisation et à la guerre après le 11 septembre 2001, traduisent toutes son importance. Et pourtant ce rôle de protagoniste ne s'accompagne quasiment jamais d'une réflexion explicite sur le rôle de l'État ni d'une réelle problématisation. Rien ou quasiment rien n'est écrit sur les capacités des appareils d'État et des dispositifs législatifs à modeler les esprits pour obtenir une soumission de routine, à produire et reproduire les hiérarchies sociales ; rien ou quasiment rien non plus sur l'articulation entre les dimensions « protectrice » et répressive de l'État.

Je voudrais à présent tenter de répondre à deux types de questionnement :

a) quelles sont les principales conceptions de l'État qui émergent du « mouvement des mouvements » ?

b) dans quelle mesure ces conceptions font-elles évoluer ou au contraire restent-elles accrochées à une vision simpliste ou contradictoire de l'État contemporain ?

À éplucher les déclarations, les prises de position, les documents plus ou moins officiels à la recherche d'analyses sur le rôle que joue l'État dans les sociétés d'aujourd'hui, on ne va pas bien loin. Les travaux faisant preuve d'un certain souffle analytique se comptent sur les doigts
d'une main. Certes, il ne manque pas de références et de critiques ponctuelles, que ce soit pour exiger des pratiques plus démocratiques de la part des structures de l'État ou pour critiquer le caractère répressif de certaines d'entre elles. Rien, toutefois, qui ait un caractère systématique, qui ne soit pas simplement fragmentaire ou de l'ordre de l'allusion. Bien sûr, on est tenté de mettre ce manque de réflexions et de critiques de fond sur le compte du caractère hétérogène et vaguement « moral » du mouvement ; ou de se dire que, s'il faut chercher une pensée critique élaborée, c'est du côté des traditionnelles minorités intellectuelles qui opèrent à l'intérieur et autour des mouvements. Et pourtant l'on retrouve dans divers documents de « campagne », sous une forme plus ou moins explicite, les conceptions du rôle de l'État présentes, parfois même de façon transversale, dans les différents courants ou sensibilités du mouvement des mouvements. Malgré l'extrême hétérogénéité qui prévaut sur d'autres plans, y compris là où s'observent des différenciations sur des bases nationales et continentales reflétant des spécificités politiques, sociales et culturelles, il est possible de distinguer au moins trois conceptions au sein du mouvement : l'une qui défend la souveraineté des États nationaux et s'oppose à la mondialisation, une autre qui préconise une « ré-appropriation à la base », et une troisième que l'on peut qualifier d'« insurrectionnaliste ».

1. L'État comme rempart contre la mondialisation

C'est là la conception prépondérante au sein du mouvement des mouvements, celle dont Attac et Le Monde diplomatique sont peut-être les défenseurs les plus explicites et les plus visibles, celle qui préconise un contrôle renforcé des États nationaux sur les marchés et les flux financiers. Ce qui se dégage de cette conception, c'est une idée de l'État comme, avant tout, barrière de protection contre la domination des marchés, comme garant en dernier recours de la communauté et du bien commun, comme rempart protégeant les intérêts des citoyens contre un libéralisme sauvage et prévaricateur. « Quelque chose de sûr et de durable (…) qui institue des valeurs et des règles » et traduit « une exigence de constance face à un capitalisme qui invente en permanence son contraire » . Dans une partie du mouvement des mouvements, les États se voient investis de fonctions de solidarité et de cohésion (les mécanismes de
redistribution de l'État social), d'administration, de protection et de sécurité et même de lutte contre la criminalité. Au fond, qu'est-ce qui permet de faire le lien entre la défense de la nature contre son exploitation sauvage, la revalorisation du Parlement face à l'exécutif, la lutte contre le gaspillage et l'appropriation privée de l'eau, sinon une revalorisation du rôle de l'État ? Dans cette façon de souligner l'altérité fondamentale de celui-ci par rapport au capitalisme, l'on retrouve les traces de la représentation classique de l'État que défendait la social-démocratie européenne au début du XXe siècle.
À travers les événements de Gênes, le courant antilibéral a dû découvrir avec stupeur la face répressive de l'État, puis, à travers les interventions en Afghanistan et en Irak, et avec la même stupeur, son rôle de fauteur de guerre. Il n'a voulu y voir, tout au plus, que des dérives autoritaires, inévitables conséquences d'un libéralisme envahissant. L'opposition à la « mondialisation militarisée », on le voit, ne retient que des explications strictement économiques, qui ne renvoient jamais à la nature fondamentalement répressive et guerrière de l'État moderne. On ne s'étonnera donc pas de constater que la critique des comportements de la police et de l'interventionnisme américain n'a pas été suivie d'un examen minutieux et systématique du rôle de la police et de l'État dans les sociétés contemporaines. L'opposition simpliste entre capitalisme mondial (à combattre) et souveraineté étatique (à sauvegarder ou à restaurer), mais aussi le fait que la nature de l'État contemporain se laisse difficilement saisir, se traduisent par une incapacité à élaborer une critique de la logique étatique en tant que telle. Ce courant refuse de réfléchir à l'État en tant qu'ensemble d'institutions, de ressources et de mécanismes de contrôle ayant essentiellement pour but de garantir l'ordre social. Et pourtant comment l'État (national), le détenteur du monopole de la violence légitime (Weber) sur un territoire donné, pourrait-il se priver de l'usage d'un appareil de police lui permettant de réprimer toute force susceptible d'affaiblir et d'ôter sa légitimité à ce monopole ?

2. La mondialisation par en bas et la ré-appropriation des « réseaux administratifs »

La seconde conception de l'État est surtout promue par les courants du « mouvement des mouvements » qui, tels les « Désobéissants » d'Italie, misent sur ce qu'ils appellent la mondialisation par en bas - par le biais, par exemple, du « budget participatif » - et sur une aspiration plus générale à une « démocratisation » des structures de l'État. Ce courant hétérogène est mû par le désir de fournir une réponse « pratique » à l'expropriation du pouvoir des citoyens par le capital et par les institutions nationales et internationales en place. Parmi les multiples expériences qui vont dans cette direction, il y a celles qui, dans les métropoles européennes et sud-américaines, désignent les institutions locales, voir communales, comme les lieux de la ré-appropriation ; d'où l'émergence d'une critique de l'État se focalisant sur son caractère centralisateur et bureaucratique, expression d'une démocratie décadente.
Mais les promoteurs de cette conception, qui en général critiquent la conception souverainiste de l'État, partent d'une représentation idéalisée de celui-ci et de ses rapports avec la « société civile ». L'État contemporain est un appareil complexe, segmenté et, un peu partout désormais, décentralisé. La participation « alternative » dans le cadre des pouvoirs locaux, quand elle ne remet pas en cause les rôles hiérarchiques (qui décide des secteurs et des ressources qui doivent être soumis au débat et surtout aux prises de décision ?) et ne s'inscrit pas dans un contexte de changement radical, à l'échelle nationale, régionale et locale, des rapports de forces - entre capital et travail mais aussi entre logiques administratives, fondées sur la délégation de pouvoir, et logiques de libération sociale, supposant une véritable ré-appropriation - ne peut mener bien loin. Car sans cette dimension, la critique théorique du pouvoir étatique qui prône la participation à la base - thème qui en soi peut s'inscrire dans une théorie critique libertaire - se traduit par un refoulement de la logique étatique. Le problème, c'est que, dans cette conception, l'État tend à se confondre, par simplification et mauvaise intelligence du phénomène, avec l'État national. Et qu'en conséquence, une fois que l'on a déclaré son aversion pour la « nation » et redécouvert le « local » et la « société civile », l'État perd tout caractère problématique, que ce soit sur le plan théorique ou politique, et reste un « lieu » fondamentalement neutre, apparemment ouvert à la ré-appropriation.

3. L'État défenseur du capitalisme, donc à détruire

Le troisième courant est celui qui met le mieux en lumière la pénétration des logiques de domination au sein des structures étatiques. Toutefois, la représentation qu'il se fait de l'État reste schématique, focalisée sur le rôle ouvertement répressif d'appareils ayant pour fonction de défendre le capital et ses propriétés. Dans la mouvance du Black Bloc notamment, l'État et le capitalisme constituent un objectif unique, « à détruire » par la pratique de l'action directe. Inspirée d'un modèle insurrectionnaliste classique adopté par de nombreuses minorités au cours des XIXe et XXe siècles, l'action directe ou l'action exemplaire, violente, contre la propriété privée, contre les « symboles » du capital, serait le moyen de mettre à nu le vrai visage, violent lui aussi, du capital et du pouvoir d'État. Or cette conception repose, il est facile de s'en rendre compte, sur une méconnaissance de la complexité de l'action que les États exercent, à travers mille ramifications, sur et dans les sociétés contemporaines, où la mise au pas se fait par bien d'autres biais que les seuls canaux « traditionnels » de la répression policière et carcérale. Cette représentation très simplifiée des fonctions de l'État méconnaît le rôle « sécuritaire » et « protecteur » qu'il joue de façon de plus en plus nette, en réponse - du sommet - à une crise des liens communautaires et du lien social que « l'anarchisme insurrectionnaliste » du XIXe siècle ne pouvait encore entrevoir.

4. Affinités, potentialités et contradictions non résolues

Une fois illustrées les trois principales conceptions de l'État présentes au sein du mouvement des mouvements, il devient possible d'en repérer les affinités et les différences. Ce qui unit le troisième et le deuxième courant - celui qui voit dans l'État un ennemi à abattre, hors de toute médiation, et celui qui imagine une possible « appropriation » par le biais de processus de participation démocratique - c'est la critique de la notion de souveraineté nationale. Critique qui les distingue du premier courant, lequel voit au contraire dans la restauration de la souveraineté « perdue » un moyen de combattre la mondialisation des marchés. Le courant « insurrectionnaliste » se distingue par l'usage de formes immédiates de violence symbolique et de rue, destinées à provoquer une réaction des classes subalternes contre les appareils répressifs de l'État et du capitalisme, les deux autres visant, bien que sous des formes différentes, à une « démocratisation » de l'État par des moyens pacifiques ou en tout cas légaux : renforcement des Parlements contre des pouvoirs exécutifs considérés comme otages des multinationales et des organisations économiques supranationales (FMI, Banque mondiale, etc.) dans un cas, « municipalisme » et « budget participatif » dans l'autre. Aucune remise en cause, en l'occurrence, des appareils de délégation de pouvoir, auxquels l'on demande plutôt de s'ouvrir à la participation des citoyens, autrement dit d'engager un processus de réforme qui réalise la promesse dont est plus ou moins explicitement porteuse l'idéologie démocratico-représentative.
La prise de distance et la méfiance vis-à-vis des partis, perçus comme des organes bureaucratiques ne se référant qu'à eux-mêmes, semble être le substrat commun à ces trois conceptions. L'idée qu'il existe une crise de la politique est largement partagée, même si les conséquences tirées de ce diagnostic ne sont pas les mêmes. Si potentialités libératrices il y a de façon diffuse au sein du mouvement des mouvements, ce que je crois, c'est là qu'elles se situent, malgré des expressions contradictoires. Ce serait en effet une erreur de croire que le mouvement altermondialiste n'a pas, en termes pratiques, créé d'obstacles ou de risques aux classes dominantes dans leur lutte pour imposer l'hégémonie de la logique étatique. Un des enjeux de cette lutte étant la neutralisation des conflits sociaux par le biais d'un traitement administratif des problèmes, force est de constater qu'il exerce une certaine fonction de résistance. Qui pourtant ne parvient pas à s'exprimer en termes contre-hégémoniques, faute d'une conscience solide, chez ceux qui l'animent, des logiques de domination étatique.
Aucune de ces conceptions n'est porteuse de questionnements sur le développement des appareils administratifs de l'État moderne, sur la complexité croissante de leurs procédés décisionnels, sur le fait que la sectorisation des tâches et la spécialisation technocratique tendent, dans une phase de crise du mouvement ouvrier, de crise des idéaux communistes et socialistes et de fin du monde bipolaire, à se renforcer et à s'imposer dans toutes les sphères de la vie. Une part importante du mouvement des mouvements, de surcroît, ne voit pas de contradiction entre une participation de la base dans le cadre de l'ordonnancement juridico-administratif actuel et l'exercice par l'État de son rôle « social », car le fait que la mise en place de l'État social dans le second après-guerre a largement contribué à la croissance des appareils de contrôle de l'État n'est pas pris en compte.
Dans une phase de crise de légitimité de la démocratie partidaire, de crise de l'État social, à une époque d'État « flexible » en devenir, il n'est pas exclu qu'une logique de « démocratie par en bas » réussisse à se faire une place. Mais uniquement dans certains secteurs d'importance marginale, où tout risque de remise en cause de fond de la logique étatico-administrative est écarté. Si une coexistence de ce genre apparaît possible, ce n'est pas seulement en raison du fait que les gardiens de cette logique (les élites bureaucratico-administratives) sont convaincus de leur légitimité en toute circonstance, ni qu'entre des structures d'État relativement autonomes (locales, régionales, nationales) il existe une articulation complexe, mais aussi en raison du caractère « soft » que la logique administrativo-bureaucratique est contrainte d'adopter sous la pression d'autres logiques, dont celle du marché. Les appareils administratifs (et de police) produisent, de facto, des lois et des règlements destinés au fonctionnement interne et à leur fonction d'ordre ; mais cette marge croissante d'autonomie et de pouvoir n'est qu'à peine perturbée par les effets des tornades électorales et par l'éventuelle participation des citoyens à la gestion de parts infimes du budget de l'État. En même temps, ces appareils répressifs ont été contraints d'adapter leur logique à un monde occidental où le pouvoir ne s'exerce généralement pas par la répression ouverte ou ponctuelle des corps (comme cela se produit parfois lors des manifestations et surtout dans les prisons), mais par le biais de formes plus douces et plus flexibles de socialisation par l'obéissance, adaptées à la société de consommation (si on ne consomme pas, on enfreint les règles du vivre ensemble et on devient un paria) . Face au règne actuel de la logique étatique, la stratégie de provocation à la répression ouverte se trouve avant tout confrontée à sa propre impuissance. La violence, guère plus que symbolique, des composantes « insurrectionnalistes » est loin de pouvoir déclencher un processus d'érosion du monopole de la force et de l'exercice socialement légitime de la violence physique que détiennent les États occidentaux. L'important soutien social dont bénéficie l'État aujourd'hui ne résulte pas tant et pas seulement d'une confiance manifeste, mais du fait que, pour la majorité des gens, militants des mouvements compris, ses structures et ses services (pas seulement sociaux) font partie des conditions de vie et de l'univers des certitudes minimales . Deux éléments sont en outre à prendre en compte, relatifs à la fonction et à la représentation de la violence physique dans les sociétés contemporaines : d'une part, le rôle joué quotidiennement par les médias, qui savent si bien mettre en scène et banaliser ou censurer la violence ; d'autre part, un phénomène dérivant de la soumission du corps social au monopole étatique de la violence, donc de l'intériorisation de l'interdit de se faire justice soi-même, à savoir que, dans les sociétés contemporaines, les formes de violence manifeste apparaissent moralement de plus en plus inacceptables.
Quoi qu'il en soit, l'intérêt essentiel des classes dominantes est que se perpétue la scission qui prévaut actuellement entre une représentation de l'État mettant l'accent sur sa fonction protectrice (contre le marché et les incertitudes des conditions de vie) et celle qui fait de lui un appareil répressif. En d'autres termes, que le questionnement sur ce qui lie indissolublement ces deux visages de l'État n'entre en aucune manière dans le domaine du sens commun, ne sorte pas de la niche où sont cantonnées les minorités marginales. Consolider cette scission, tel a bien été l'objectif implicite de la répression policière qui s'est déchaînée lors des manifestations anti/altermondialisation de Göteborg puis d'ailleurs (Prague, Gênes, etc.). Et si cette répression s'est entre-temps réduite, ce n'est pas seulement parce que, dans le contexte d'aujourd'hui, la violence « gratuite », ouverte, publique, exercée par les appareils d'État risque de miner la crédibilité des élites gouvernantes, mais aussi parce que, jusqu'ici tout au moins, l'objectif est atteint : isoler les « violents » des « pacifiques » et des « démocrates », donc empêcher que des sujets autres que ceux reconnus par l'État (autres États, partis, etc.) posent le problème de la légitimité des normes du système et, surtout, remettent en cause le monopole étatique de la domination et de la violence.

5. En guise de non-conclusion

La question de l'État semble bien être la face cachée du mouvement des mouvements, celle qui en dévoile les faiblesses. Les conceptions de l'État qui prévalent au sein de la vague « altermondialiste », et qui prônent sa « défense », son « appropriation » ou sa « destruction immédiate », semblent incapables de remettre en cause la logique étatique profonde de l'État capitaliste actuel. Les considérations faites ici, plus qu'une critique moraliste des faibles capacités des diverses composantes du mouvement des mouvements à « penser l'État hors de l'État », se veulent une invitation à approfondir une phénoménologie du pouvoir étatique tel qu'il s'exerce aujourd'hui, afin d'en déceler la puissance mais aussi les contradictions. Cette tâche, qui reste à accomplir, est sans doute la condition nécessaire de l'élaboration d'une théorie libertaire de la domination véritablement adaptée aux défis du XXIe siècle.

Oscar Mazzoleni

Cet article est extrait de « La Question Sociale », Paris, n° 1, printemps-été 2204, p. 12-25, e-mail : laquestionsociale@hotmail.com
Il est paru à l'origine en italien dans Collegamenti-Wobbly n° 2 et 4. La traduction est de Nicole Thé.

De Oscar Mazzoleni on lira Nationalisme et populisme en Suisse. La radicalisation de la « nouvelle » UDC, paru en 2003 à Lausanne aux Presses polytechniques et universitaires romandes.

[ expéditeur/expéditrice <laquestionsociale(a)hotmail.com> ]

Ecrit par Cercamon, à 13:31 dans la rubrique "Pour comprendre".



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