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A-infos : "L'Union Régionale Sud de la Fédération anarchiste organise une série de rencontres avec Jean Pierre Tertrais, auteur de "Du développement à la décroissance", à: Nimes (mardi 28 février, 18h15, centre P. Néruda)
Aubenas (mercredi 1er mars, 20h00, Espace Combegayre, 18 avenue de Sierre)
Avignon (jeudi 2 mars, 19h00, Médiathèque J. L. Barrault 6 rue Perrin
Morel Rocade Charles de Gaulle 84000 AVIGNON)
Marseille (vendredi 3 mars, 19h00, le mille patte, 61 rue d'aubagne,13001
Marseille)
Saint Marcellin , (samedi 4 mars à 19h à l'Espace St Laurent, La
Médiathèque, 1 bvd du Champs de Mars, 38160 St Marcellin.)
Réunions-débats publiques « du développement à la décroissance »
Deux révolutions sinon rien !
La planète a longtemps été prodigue de ressources naturelles. L’être
humain a atteint un impressionnant niveau de connaissances scientifiques
et de réalisations techniques. Mais ce développement désordonné, source de
profit immédiat pour une minorité, compromet maintenant l’avenir des
générations futures. Le capitalisme est en train de programmer le désastre
qui accablera nos petits-enfants. Alors que beaucoup ne soupçonnent
encore, ni la nature profonde, ni l’ampleur du « développement », cette
notion touche déjà à sa fin.
C’est en effet sur ses ruines que certains envisagent de
construire une « autre » société. La convergence entre les
nombreux problèmes (économiques, sociaux, écologiques,
culturels, politiques) qui se posent depuis plusieurs décennies
a conduit à la naissance d’un courant de pensée qui privilégie
la critique de cette notion de développement. Mais, aujourd’hui,
de nombreux théoriciens de la « décroissance » abordent la
question de la « sortie » du développement en passant sous
silence la nécessité d’en finir avec le capitalisme.
Pourtant, le capitalisme, voué à une croissance continue, est un
mouvement historiquement suicidaire qui entraînera
inexorablement l’humanité dans sa chute. Pour survivre ou se
développer, celui-ci ne peut échapper à la croissance. Cela
implique qu’il est impossible de réguler ce système. Ce qui
exclut d’emblée tout stratégie de décroissance réformiste.
Cependant la seule élimination du capitalisme ne saurait
suffire, car l’Etat peut très bien mettre en place une
conception centralisée de la production d’énergies « propre ».
L’Etat, selon ses thuriféraires, est supposé être garant de «
l’intérêt général ». Or le système politique et économique
actuel est à la fois autoritaire et inégalitaire. L’Etat défend
donc en réalité les intérêts de ceux qui possèdent, et de ceux
qui dirigent politiquement la société. Pour vivre libres, les
individus socialement organisés devront également le faire
disparaître.
La dépendance qui nous lie à la nature est aussi fondamentale
que le « contrat social ». La conscience révolutionnaire est
donc nécessairement à la convergence de la conscience politique
et de la conscience écologique. Il s’agit ici d’accomplir une
double révolution.
Si la perspective révolutionnaire paraît lointaine, il n’en
reste pas moins qu’elle constitue la seule solution à l’impasse
du capitalisme. En effet, seule une société égalitaire, ou les
individus décideraient collectivement de ce qu’ils souhaitent en
faire, pourrait préserver les chances des générations futures de
vivre décemment. Les politiciens et les hommes d’affaires n’ont
que le pouvoir qu’on veut bien leur accorder. Alors ne leur
accordons plus rien !
Union Régionale Sud de la Fédération anarchiste
c/o CES - BP 1 - 07170 Villeneuve de Berg
Pour tout renseignement :
relations-exterieures(a)federation-anarchiste.org
[ expéditeur/expéditrice <relations-exterieures@federation-anarchiste.org> ]
à 01:26