L'En Dehors

Lu sur Solidarité Gérard Colin : "Les conclusions de la MEDIATRICE sont favorables à Gérard Colin. Mais la direction de l'AFP campe sur ses positions, comme l'atteste sa lettre du 10 novembre (voir : Médiation suite).

Sachant que Gérard est gravement malade depuis qu'il a été victime de la RUMEUR, il y a près de trois ans, et qu'avec chaque jour qui passe, ses chances de reprendre son travail s'amenuisent, EN QUOI la promesse d'un poste au sein de la rédaction est-elle une CONCESSION ?

Gérard est en arrêt-maladie. Le réintégrer après sa guérison est une obligation pour l'employeur.

EN QUOI la confirmation du retrait de l'avertissement est-elle une CONCESSION ? Cet avertissement est déjà retiré depuis 2003. La direction n'a fait que confirmer ce retrait dans ses lettres du 13 octobre et du 10 novembre 2005.

Ce retrait ne change rien au POINT D'HONNEUR que constitue l'accusation de "harcèlement sexuel", répétée depuis 2003, et qui est le principal motif de la grève de la faim de Gérard. Tant que la direction ignore ce problème essentiel, tant qu'elle refuse de mettre fin à la RUMEUR, l'impasse restera totale.

La direction doit tenir compte des conclusions de la médiatrice !

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LIRE la réaction de Gérard au rapport de médiation dans : médiation suite
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Communiqué de presse
Un journaliste de l’AFP en grève de la faim depuis le 1er octobre
La direction doit tenir compte des conclusions de la médiatrice !

Le journaliste de l’AFP Gérard Colin, 45e jour de grève de la faim, 20 kg de perdus, est dans une situation très préoccupante. Alors que la médiatrice désignée par la direction a rendu des conclusions qui sont favorables à notre confrère, la direction campe sur ses positions.

Les faits :

• Gérard Colin, 53 ans, est en arrêt maladie depuis près de trois ans. Début 2003, après un clash avec son chef de service, la direction lui inflige un avertissement pour non-respect de la hiérarchie et trois autres griefs. Parmi ces points figure une aussi surprenante qu’insupportable accusation de harcèlement sexuel : « Il vous est reproché, devant témoins, de tenir des propos et d'avoir des attitudes pouvant être perçus par les femmes comme du harcèlement ».

• Cette accusation grave n’entraîne aucun dépôt de plainte contre lui. Près de trois ans après les faits reprochés, il ne sait toujours pas QUI lui reproche QUOI exactement. Pour en finir avec la RUMEUR qui le poursuit inlassablement, c’est lui qui assigne au pénal trois membres de la hiérarchie de l’AFP pour « dénonciation calomnieuse » et « fausses attestations ».

• Face au refus de la direction de retirer clairement l’accusation de harcèlement et face à la lenteur de la justice (sa plainte n’était pas instruite), il se met en grève de la faim le 1er octobre 2005

Les principaux faits nouveaux depuis le début de sa grève de la faim :

• 26 octobre : La direction de l’AFP donne satisfaction aux signataires d’une pétition en désignant une médiatrice.

• 3 nov. : L'avocat de Gérard Colin est avisé que le juge Alain Nguyen The du TGI de Paris a été désigné pour instruire la plainte contre trois membres de la hiérarchie de l'AFP.

• 9 nov. : La médiatrice écrit dans son rapport : "Je pense que le terme de +harcèlement sexuel+ était exagéré (…)."

Gérard Colin demande des excuses, des réparations pour ces presque trois années perdues, et des sanctions contre ses accusateurs. A propos du harcèlement sexuel, la médiatrice suggère que la direction de l’AFP « spécifie par un courrier personnel adressé à M. Colin, que cette accusation ne figure en aucun cas dans son dossier ». Elle estime également que la demande de réparation financière « peut être négocié(e), et qu'en cas d'accord M. Colin interrompe sa grève de la faim, et retire sa plainte. »

Solidarité avec Gérard Colin !
La direction de l’AFP doit tenir compte des conclusions de la médiatrice ! Vite !

Paris, le 14 novembre 2005
SUD-AFP