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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Mauvaises tendances
--> Par Luigi Galleani (avril 1916)

Lu sur Non-fides : "Il faut s’en persuader : sans le prolétariat on ne fait pas de révolutions. Sans avoir gagné aux finalités extrêmes de son émancipation — je ne dirai pas la partie la plus nombreuse du prolétariat, laquelle ne se persuadera que devant l’éclat de la victoire et des bénéfices qu’elle apportera — mais sa partie la plus intelligente, la plus évoluée et par conséquent la plus active et la plus vigilante, les révolutions ne rapportent que mépris et désillusions pour tous les sacrifices de sang et d’énergies consentis, et n’aboutissent qu’à un changement désespérant de joug et de maître. Il suffit de se demander ce qu’il est advenu de la Grande Révolution française de 1789 ou de la dernière révolution nationale italienne, pour comprendre que tout mouvement auquel le prolétariat reste étranger d’idées et d’intérêts, instrument aveugle des calculs et des intrigues d’oligarchies louches, ne peut avoir d’autre résultat.


D’autre part, il faut se persuader que là où les travailleurs ne sont pas galvanisés par l’irréligion de l’utopie et l’audace révolutionnaire — fruits d’une longue expérience historique formant le fond même du socialisme et de l’anarchisme — leurs agitations manquent même les bénéfices immédiats, apparents et éphémères en lesquels ils croient, pour se résumer en ce pénible et stérile travail de Sisyphe : ils montent au sommet au prix de mille efforts et risques le rocher de leurs timides revendications, pour le voir toujours dégringoler dans la vallée de toutes les misères et de toutes les servitudes inchangées et désespérées.

Et si témérité, hardiesse et audace sont le viatique le plus sûr de toute revendication, celle-ci trouve ses meilleurs défenseurs, ses plus efficaces militants dans les phalanges subversives, pour autant qu’elles sont avisées, intransigeantes et actives.

Le terrain pour une entente assidue, mutuelle et spontanée existe donc, et il est très vaste, bien qu’inviolé ou presque, malheureusement.


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Ecrit par , à 09:38 dans la rubrique "Histoire de l'anarchisme".



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