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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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Les sorcières de Patdagach se replient sur Flobecq

Lu sur Indymédia Belgique : "Lundi soir, quatre sorcières de Patdagach se sont rabattues sur un mât juste devant la maison communale de Flobecq. Comme une astreinte de 250 euros par heure et par sorcière leur a été imposée si elles restent dans le bois de la Houppe, elles ont déplacé leur terrain d'action vers la maison communale de Flobecq. Elles ont à nouveau disparu la nuit venue, mais peuvent réapparaître à tout moment... Jusqu'à présent, six occupants du bois de la Houppe ont été identifiés par un huissier. Si on les revoit dans le bois de la Houppe, ils sont passibles d'une astreinte de 250 euros par heure (au moment de la rédaction de cet article, nous en sommes déjà à 26 500 euros par personne). Par leur action avec des sorcières, les activistes ont voulu montrer qu'on pouvait leur imposer des astreintes, mais qu'ils n'avaient pas l'intention de suspendre leurs actions. Au contraire, les actions se poursuivront, à la Houppe et ailleurs. Ils ont également regretté que l'administration communale s'en prenne aux éco-activistes alors que les pollueurs à grande échelle ne sont pas inquiétés.

Le bourgmestre faisant fonction, Philippe Mettens, et quelques policiers locaux étaient manifestement ennuyés par les sorcières. Dans un premier temps, ils ne savaient pas comment réagir. Après en avoir discuté brièvement mais avec véhémence, ils ont décidé de les ignorer. Mettens et sa clique ont du reste été accueillis par des salves de sortilèges. Après leur départ, les sorcières ont entonné une chanson à boire.

Entretemps, le bois de la Houppe reste occupé par environ 25 activistes. L'ambiance reste bonne et l'intention est toujours de rester jusqu'à ce que toutes les exigences soient satisfaites.

La semaine d'action du 28 juin au 5 juillet aura lieu comme prévu. Des possibilités de loger en dehors du bois sont prévues (mais il est préférable d'apporter sa tente).
Vous pouvez soutenir les occupants du bois par un versement sur le compte 979-0769887-03.

hilippe Mettens, et quelques policiers locaux étaient manifestement ennuyés par les sorcières. Dans un premier temps, ils ne savaient pas comment réagir. Après en avoir discuté brièvement mais avec véhémence, ils ont décidé de les ignorer. Mettens et sa clique ont du reste été accueillis par des salves de sortilèges. Après leur départ, les sorcières ont entonné une chanson à boire.

Entretemps, le bois de la Houppe reste occupé par environ 25 activistes. L'ambiance reste bonne et l'intention est toujours de rester jusqu'à ce que toutes les exigences soient satisfaites.

La semaine d'action du 28 juin au 5 juillet aura lieu comme prévu. Des possibilités de loger en dehors du bois sont prévues (mais il est préférable d'apporter sa tente).
Vous pouvez soutenir les occupants du bois par un versement sur le compte 979-0769887-03.

Information sur le Camp d’Action de Patdagach

La Houppe est un petit village à 40 km au sud de Gand, à la frontière de la Flandre et de la Wallonie, dans une des plus belles régions de la Belgique. Ses forêts sont un habitat pour plusieurs espèces d’animaux rares et en danger. Le village est limité par la réserve naturelle Brakelbos, une forêt qui est bien protégée pour sa valeur naturelle et écologique. Malheureusement, la plus grande partie de la forêt de la Houppe est propriété privée de Marcel Fort, un homme d’affaires sans scrupules et avec beaucoup d’influence.
Fort est extrêmement puissant dans la commune. Il travaille hors de la loi, et il terrorise le village depuis des années, en gagnant des fortunes par transformer les collines les plus hautes de la région à une sablière et une décharge.
Le Pottelberg a toujours été inscrit comme zone verte, mais dans les années 80 Fort a réussi à obtenir une permission pour y construire une décharge ‘à l’intérêt de la commune’. Cette décharge est une catastrophe écologique -- les ruisseaux qui jaillissent là-bas ont étés pollués (contenant, en autres, des traces de produits chimiques, interdites dans son permis original). En septembre 2001 le talus sud s’est effondré, provoquant une avalanche d’immondices qui a couvert 10 ha de la forêt. Finalement, en 2002, son permis était révoqué par le ministre de l’Environnement (affirmé par le Conseil d’état) et les travaux devraient être arrêtés immédiatement. Pourtant, Fort a réussi de continuer par obtenir une permission pour restaurer la partie effondrée avec des déchets officiellement triés. Jusqu’à ce moment, une centaine de camions viennent décharger leurs déchets non-triés quotidiennement, et la municipalité ne fait rien du tout pour l’arrêter. Au Mont de Rhodes, 2km plus loin et avant la colline la plus haute de la région, il y a la sablière illégale de Fort. Par l’exploitation du sable le Mont de Rhodes a été aplati et détruit complètement. En 1998 son permis était révoqué à cause du danger pour l’environnement et la sécurité. Néanmoins, les travaux et les déboisements continuent, même en dehors des limites de la zone d’exploitation. Fort a aussi essayé d’obtenir un permis pour y construire une nouvelle décharge, ce qui a été refusé jusqu’à maintenant. L’été passé, Fort commençait à construire une route à travers la forêt, dans la direction du Mont de Rhodes. Il a eu la permission pour un chemin forestier temporaire et pas endurci, mais parcontre, le chemin est plus large, stabilisé de 50 cm de profondeur et cimenté. Une action des habitants en 2002, brutalement réprimée par Fort et son fils, recevait beaucoup d’attention dans le média et finalement la municipalité a arrêté les travaux. Mais toutefois, la municipalité, ne fait encore toujours rien pour arrêter les autres travaux illégaux de Fort. Encore plus, les taxes de la sablière illégale sont déjà inscrites au budget, ce qui les rend complice. Aussi ils contribuent aux problèmes de l’environnement parce que les eaux égouttées sont déversées sans aucune épuration dans le bois. Récemment, 30% des arbres du bois communal ont été martelés pour être abattus. Soi-disant pour stimuler la biodiversification, mais en faite ce n’est qu’un moyen d’alimentation de la caisse communale.
Cette hypocrisie est devenue trop pour les gens locaux qui ont toujours lutté pour la protection de la forêt et du village contre les désastres écologiques. Ensemble avec d’autres groupes, ils ont formulé une série d’exigences vers la municipalité et le ministre de l’environnement : que la décharge soit fermée et assainie ; Qu’on cesse l’exploitation du sable ; Qu’on enlève le chemin illégal ; que tous les bois de la Houppe soient protégés et publiques ; que les eaux égouttées soient traitées avant l’évacuation dans la forêt, que l’argent de compensation soit usé pour la protection et la restauration de l’environnement et qu’il n’y aura pas d’abattage d’arbres jusqu’à il y a un plan général pour la préservation de la nature à La Houppe. Le 27 avril, le bois communal était occupé jusqu’à nos exigences seront réalisées. On a construit des cabanes dans les arbres, et le camp était élevé. Il y avait et il y aura des actions (comme bloquer la route par laquelle les camions passent vers la décharge) pour augmenter la pression sur la municipalité et le ministre de l’environnement. Les gens du village ont sympathisé beaucoup depuis le début.


 

Patdagach Semaine d’Action
Samedi le 28 juin, a partir de 14 heures, nous organisons une semaine d’action dans le bois occupé. On veut rassembler beaucoup de gens pour augmenter la pression afin d’arrêter la destruction de la nature à la Houppe, pour toujours !
Pendant la semaine, il y aura des workshops, , séances d’info, … et, bien sûr, beaucoup d’actions ! La Semaine d’Action finit le 5 juillet avec une grande demo.
Place à dormir est disponible, mais si possible amène ta tente.
N’oubliez pas votre brosse à dents & tou(te)s vos ami(e)s !
Bouffe Végane
sera préparé par ‘Kokkerellen’.

Dossier de presse La Houppe (v 1.0)


Contenu:

Introduction
Mont de Rhodes
Le Radar
Les bois de La Houppe


Annexes
1. Carte de La Houppe avec légende
2. Lettre du MinistËre ‡ la SA Fort Labiau
3. L'annonce de la SA Fort Labiau
4. Carte du Radar avec veines d'eau et points de mesure de Mer
5. Article de 1984 extrait du journal Het Volk

Introduction

A La Houppe il existe une problématique assez complexe qui concerne essentiellement trois points: le Radar, le Mont de Rhodes ou Modderrode et les bois de La Houppe. Les problèmes résultent en grande partie de la firme Fort Labiau qui commet bon nombre d'infractions et travaille sans les licences requises, et d'autre part de la commune de Flobecq et la Région Wallonne qui manifestent une attitude hypocrite, puisqu'elles n'ont pas le courage de dire qu'elles sont pour cette politique (e.a. sans aucun doute à cause des grands revenus par le biais des taxes), mais d'autre part n'assument pas la responsabilité quand il s'agit d' exécuter leurs propres décisions. Ci-après nous donnons une description de la situation autour de ces trois thèmes.
L'annexe 1 indique tous les points chauds à La Houppe et la page suivante fournit la légende avec des explications.
L'annexe 2 concerne une lettre de la Région Wallonne interdisant toute activité au Radar.
L'annexe 3 démontre que la SA Fort Labiau fait encore de la pub pour le Radar alors que la décharge aurait dû être fermée depuis 7 mois.
L'annexe 4 nous montre clairement les veines d'eau qui donnent naissance à des ruisseaux vers le Géron.Il est clair que ces veines d'eau se trouvent juste en dessous du Radar.


Mont de Rhodes


La sablière du Mont de Rhodes est bien cachée, discrètement retirée, à la dérobée de vue, derrière une simple rangée d'arbres.Jadis avec le Brakelbos et le Bois de la Houppe le Mont de Rhodes faisait partie d'un vaste complexe de bois transrégional. Le mont de Rhodes était renommé comme le plus haut sommet des collines du Hainaut, parce uqe Sylvie, la recluse mystérieuse, y avait habité, et tout simplement parce qu'il offrait une vue grandiose.
Depuis toujours il y avait eu l'extraction de sable à petite échelle, technique pelle et brouette. Quand la Famille Fort introduisait pour la première fois la demande de déblayer toute la colline, la réponse était un non catégorique. Les arguments étaient à juste titre: les valeurs écologiques, paysagères et touristiques de la région dépassaient largement l'intérêt économiques qu'une exploitation pouvait entraîner.
En 1985 ces arguments étaient balayés et qui jusqu'alors n'avait eu pas plus d'impacte qu'un mauvais cauchemar, devint une réalité. La Famille Fort obtenait la concession et petit à petit la colline disparaissait dans les camions partant et revenant sans cesse.La perle du Hainaut perdit son lustre et ternit, défigurée, méconnaissable, se dégrada en cratère.
En 1990 la concession est encore prolongée pour une durée de 8 ans à deux conditions explicites. Primo: que la zone d'exploitation soit balisée et la limite soit visiblement claire par une clôture physique.Secundo: le déblaiement ne peut dépasser 125m de profondeur audessus du niveau de la mer.
Anno 1998 une nouvelle demande de prolongation est introduite. Elle est refusée. Contre cette décision M. Fort introduit un recours en cassation, mais jusqu'à ce jour le dossier est en discussion. Entretemps le déboisement va bon trains sans autorisation et le caractère paysager de la Houppe se dégrade de pire en pire. Depuis 5 ans l'exploitation se fait sans permis en en dehors des limites de la zone d'exploitation. La profondeur du déblaiement n'est pas respectée. Ce n'est pas étonnant non plus que la clôture imposée n'a jamais été installée.
La commune dispose de toutes les compétences requises pour faire arrêter les travaux. Bien au contraire! Les taxes de la sablière sont déjà inscrites au budget de l'année 2003. Motivation: "La loi, c'est la loi, on peut taxer une sablière illégale", selon le bourgmestre Mettens au conseil communal du 15 février 2003. Reste la question: Pourquoi n'applique-t-on pas la loi pour fermer le Mont de Rhodes une fois pour toutes? L'argumentation qui dans les années 70 empêchait l'exploitation du Mont de Rhodes, est maintenant inversée: l'intérêt économique de la sablière l'emporte sur les valeurs écologiques et sociales.
L'histoire du Mont de Rhodes s'avère déjà tragique, l'avenir pourrait se révéler pire encore. Le citoyen se demande: que deviendra-t-il du Mont de Rhodes quand le dernier grain (d'or) de sable aura disparu? Réhabiliter? Bourrer le trou immense d'immondices? De plus en plus de nouvelles alarmantes qui confirment ce soupçon nous parviennent. Autrefois M. Fort avait déjà introduit une demande d'autorisation de convertir le Mont de Rhodes en décharge (ce qui lui était à ce moment-là refusé). Il y a déjà une étude afin de calculer la capacité du Mont de Rhodes comme décharge. Et Foret, le ministre compétent, semble même mettre au point le décret Wallon sur les déchets. Le décret qui justement nous offrait une certaine garantie - le décharges en Wallonnie étaient fixées d'une façon définitive - est ainsi remis en question . Plusieures nouvelles décharges seraient envisagées en Wallonnie et un certain nombre de décharges existantes obtiendraient un permis d'extension. La situation nous semble très grave et alarmante…
La décharge du ‘Radar’ se trouve au sommet du Pottelberg. Le bois du Pottelberg (situé en Wallonie) est une hêtraie qui s’unit au Brakelbos (situé en Flandre). Le bois du Pottelberg et le Brakelbos sont des bois à sources, hébergeant une flore et faune rare: entre autre des plantes comme ‘goudveil’ et hyacinthes et des animaux comme le lézard vivipare, l’orvet, ‘vuursalamander’, ‘rivierdonderpad’, ‘wespendief, ‘ransuil’ et la hulotte.
Le Laboratoire d’Ecologie Aquatique (Université de Gand) a calculé dans le courant de l’année 2002 l’index biotique d’un cours de source dans le Brakelbos. L’index biotique confére au Brakelbos des valeurs de 7/10 à 9/10, ce qui indique une qualité biotique bonne, voir très bonne. L'index biotique du ruisseau du Géron a une valeur de 6/10, ce qui indique une qualité biotique médiocre.Vu leur proximité et leur environnement comparable le ruisseau du Géron est certainement pollué.


Le Radar


Le Radar est une ancienne sablière de la Famille Fort. Jadis ici comme ailleurs le déblaiement se faisait de façon artisanale. Dans les années 60 la technologie révolue par contre, accélerait de toute vitesse le déblaiement de l'ancien Pottelberg. Début 80 toute la réserve de sable avait déjà disparu. La sablière se cicatrisait et se préparait pour un avenir promettant comme réserve naturelle .
Le Plan de Secteur montre que Le Radar a toujours été inscrit en zone verte. Chaque citoyen raisonnable pourrait espérer: no place , no way, pour une décharge , ou une sablière…Sauf à Flobecq, of all places…En 1989 "le Pottelgouffre" se vit "octroyé" un permis d'exploitation pour un CET de classes 2 et 3. En principe ceci est impossible en zone verte, mais en un tour de main , Lutgen, ministre de l'environnement, changeait d'un coup de baguette la décharge en "site d'intérêt public", ainsi créant une exception.
Pendant des années tout qualibre de déchets disparaissait dans Le Radar. En 1999, la date d'expiration de ce nouveau permis, deux permis d'un an suivaient.


CET
L’arrêté de l’exécutif régional wallon du 30/10/89, qui permet une dérogation à cette disposition moyennant la reconnaissance d’utilité publique de ce CET, est devenu caduc.
Le décret wallon des déchets du 01/04/99 portant sur les CET remplace celui du 23/07/87 portant sur les décharges contrôlées, sous lequel l’arrêté de 1989 tombe. Le site du Radar est à notre connaissance le seul à avoir obtenu un permis d’exploitation par le biais de la reconnaissance d’utilité publique !
Dans le cadre du décret du 27 juin 1996, le site du Radar a fait partie des 31 sites proposés pour l’implantation de CET de déchets ménagers et/ou industriels. Comme tous les autres sites, il a été jugé sur un ensemble de critères pour déterminer quels sites seraient soumis dans une seconde étape à une étude d’incidences. Le site du Radar a été éliminé dès cette première étape sur base des critères de comparaison socio-environnementaux (distance du site par rapport aux zones d’habitat, zone de loisirs, zone touristique…) En effet, lors de cette évaluation, il obtenait une cote de 36/100, et le Gouvernement avait décidé d’exclure d’office les sites dont la cote était inférieure à 50. En plus, il semblait que le Radar était le site le plus faible. Le Radar n’est pas repris et n’a jamais été repris dans le plan des CET reconnu par l’arrêté régional wallon du 01/04/1999 (MB du 13/07/99). Figurer dans le plan des CET est une condition requise pour l’ obtention d’ un permis d’exploitation.
A partir de ce moment toute décharge à cet endroit - en zone verte! - est illégale. Le 23 juin 2002 le ministre Foret ferme la décharge définitivement. Fort Labiau introduit un recours en extrême urgence auprès du Conseil d'Etat , prétendant une faillite imminente. Au dernier moment l'avocat de Foert- Fourte intervient avec des preuves convaincantes et le jugement du Conseil est négatif pour Fort. La commune aussi intervenait , mais manifestement Foert-Fourte était la seule partie qui avait jugé les bilans annuels d'un intérêt assez important pour les montrer au jugement d'une faillite.


Stabilité du site

En septembre 2001, le talus Sud de la décharge s’est partiellement effondré, emportant une dizaine d’hectares du bois du Pottelberg.
La lixiviation, non seulement de la décharge primaire mais aussi de la décharge secondaire dont la membrane est déchirée, se disperse dans l’environnement naturel de façon incontrôlée et sans aucune épuration. Les eaux contaminées sont amenées par pompage vers un bassin de collecte, d’ou elles sont tout simplement déversées, sans épuration. Les eaux déversées rejoignent un ruisseau traversant les terres et pâtures des agriculteurs, pour se rendre à Flobecq. Des déchets de la pétrochimie entre autres aboutissent de cette façon dans les eaux de surface et dans la chaîne alimentaire.
Les glissements de terrain au Sud du ‘Radar’ continuent à se manifester, et le prochain hiver amènera plus que probablement de nouveaux éboulements. Là où auparavant se trouvait un bois, sous le ‘Radar’, gît maintenant un plateau de décharge. Il n’est pas impensable qu’un prochain glissement de terrain descende vers le Sud et aille engloutir les fermes situées dans le bas. De plus, les déchets qui se trouvent dans les profondeurs de la décharge seraient ainsi libérés.


Eaux souterraines
Sur ordre de la firme Fort Labiau elle-même une étude d'incidences sur l'environnement est effectuée. La motivation ad hoc n'est pas évidente, puisque Le Radar avait déjà été condamné dans un première fase.
Selon cette étude une pollution lourde existe en dessous de la décharge( Le Radar se trouvant au sommet du Hainaut), e.a. le tetrahydrofane, en provenance de l'industrie chimique, un solvent considéré comme très irritant et polluant. On peut se poser la question si une telle pollution peut se dégager à la suite de déversements de déchets classes 2 et 3 ( déchets industriels non toxiques et déchets inertes). Une autre source de pollution serait bien exclue: une autre industrie non existante à La Houppe. C'est pourquoi qu'on se pose des questions sur tout se que le Radar a englouti.
On a retrouvé une conductivité de plus de 6500µS/cm. Déjà à partir d'une conductivité de 1000 µS/cml'eau est à considérer comme polluée. On consstate aussi un dépassement très grave des normes d'assainissement de terrain pour le chlore, le nickel, l'ammoniac et autre.
Que la commune prétend qu'aucune menace ne se profile à l'horizon nous paraît franchement honteux. Il s'avère par ailleurs particulièrement préoccupant que deux points de mesure du rapport Mer sont situés dans un terrain marécageux formé par la confluence de cours d'eau qui trouvent leur origine EN DESSOUS de la décharge
A partir de ce terrain marécageux et les ruisseaux qui y prennent naissance l'eau polluée se trouve dans le ruisseau du Géron situé en contrebas.Ce ruisseau ne passe pas seulement à Flobecq, mais se jette plus loin dans la Dendre et finalement aboutit dans le Bassin de l'Escaut.


Eaux de surface
Par l’effondrement partiel du talus sud les déchets se retrouvent découverts.
L’ eau de percolation coule le long de la paroi effondrée en formant des chenaux et se retrouve finalement dans les ruisseaux en contrebas.
L’ eau de percolation stagne également à la base du talus en formant des flaques, cette eau est pompée vers un bassin d’ou elle est évacuée librement sans traitement substantiel préalable vers les ruisseaux de la vallée.
Les déchets aboutissent ainsi dans la chaîne alimentaire par le biais des eaux de surface.
Quotidiennement, plus de 80 camions traversent la Houppe, ce qui occasionne beaucoup de bruit et de poussières.


Réhabilitation et assainissement ?
Pour ‘rétablir’ le talus Sud, la SA Fort-Labiau se contente de déverser du bricaillon par-dessus. Ceci n’est pas une réhabilitation, mais simplement une façon de cacher les problèmes et de plus une forme d’exploitation clandestine de la décharge! Ces méthodes n’empêcheront ni la dispersion des lixiviats, ni les glissements de terrain futurs!
Avant toute réhabilitation, il est impératif qu’une étude soit effectuée par un bureau spécialisé afin que l’assainissement et la réhabilitation puissent être effectués en toute connaissance de cause, également par une entreprise compétente, désignée par les autorités.
Ces opérations ne peuvent en aucun cas être confiées aux soins de l’exploitant! Il est évident que Fort Labiau, après avoir empoché le pognon, porte les frais de cette opération!


Déversement de déchets inertes en provenance de la Région Flamande?

Dans la lettre en annexe 2 on peut lire que la Direction générale des ressources naturelles et de l'environnement de la Région Wallonne rappelle avec force que tout déversement est interdit et qu'on a encore constaté des transports de déchets à destination de la décharge . C'est l'infraction en continu! C'est inadmissible!
La commune possède une copie de cette lettre, mais l'intervention des autorités communales ne se produit toujours pas.
Les habitants de La Houppe voient de leurs propres yeux le va-et- vient des camions des Vindevogel, De Cubber, De Bilde, et tant d'autres qui viennent décharger au Radar.

Les bois de La Houppe (reliés au Brakelbos et le Pottelbergbos)


En 2001 Fort achète la plus grande partie des bois de La Houppe (e.a. 15 ha du Bois de La Houppe). Il déplace La Grande Randonnée et clôture le bois de 5 rangées de fil barbelé.(On le souçonne de vouloir chasser le tourisme de La Houppe en créant ainsi une meilleure chance que Le Mont de Rhodes soit reconnu comme décharge?)Aussi a-t-il numeroté bon nombre d'arbres à abattre et il promet de transformer La Houppe en "kletskop". Au grand mécontentement des habitants de La Houppe. Le commentaire des politiciens de Flobecq, En voici la teneur: "C'est sa propriété. Il fait ce qu'il veut!"
Sous pression de la population le fil barbelé est enlevé. Puis Fort commence à faire un chemin à travers ce bois splendide! La population est consternée et une manifestation s'en suit. Le bourgmestre fait arrêter les travaux , mais le chemin est toujours là et la menace que les travaux pourraient être repris hante les esprits. Fort avait obtenu une autorisation pour un chemin de bardage pour sortir les arbres. Normalement c'est un chemin peu caillouté et après les activités le bois regagne le chemin et reprend ses droits.
Mais ici, parcontre, le chemin est plus large et stabilisé de 50 cm de profondeur, cimenté. En plus il dévie du parcours autorisé, faisant une grande boucle, sans doute pour laisser passer les camions de décharge.
Le bois communal de 5 ha est directement relié au bois de Fort. Il a été classé pour ses valeurs esthétiques et scientifiques. Sur ordre de la commune Eaux et Forêts a martelé 30 % des arbres en vue d'abattage. Nous nous abstenons pour le moment d'un jugement du bien et du mal de cette politique. Mais qu'il s'agit selon la commune de promouvoir la biodiversification et d'un éclaircissement, nous semble une hypocrisie, alors qu'elle ne remplit pas ses devoirs mutiples au sujet de la sauvegarde de la nature à La Houppe. Nous devinons ce palliatif comme un moyen d'alimentation de la caisse communale. Nou exigeons que cette attitude hypocrite s'arrête et qu'aucun arbre ne soit abattu avant qu'il n' y ait un plan général pour la protection de la nature dans toute La Houppe.
Les eaux usées sont deversées sans aucune épuration dans ce bois classé. Nous attendons que la commune fasse arrêter les travaux illégaux de Fort.


Tot slot


L'économie de La Houppe est basée sur le tourisme récréatif( promeneurs, cyclistes,...), le tourisme fermier, le tourisme éducatif (excursions scolaires, promenades guidées...), l'activité artisanale (poterie, feronnerie...)et l'agriculture.
Le Radar influe sur chacune de ces activités. La décharge amène avec elle diverses nuisances (trafic, bruit, odeurs) préjudiciables au tourisme récréatif et éducatif. L'existence de la décharge entraîne aussi une dégradation du patrimoine naturel, réduisant ainsi l'attrait touristique du site de La Houppe.
Les entreprises artisanales dépendent fortement du tourisme, et il est clair que la décharge ne peut être bénéfique à l'agriculture.
Plusieurs villages présentent le Pays des Collines comme un parc naturel, afin de stimuler le tourisme dans la région. Il est clair que Le Radar , situé au point culminant du Hainaut, est une honte pour une région qui tient à se profiler touristiquement.
Le Radar n'a pas sa place dans le "Parc Naturel des Collines". La décharge nuit aux économies locales et est désastreuse pour une économie durable .
A cause de la décharge le ministre Foret a attribué 32 millions FB de compensation.La première moitié a déjà été dépensée pour la réfection des rues à La Houppe, fortement endommagées par le trafic de camions vers Le Radar. La deuxième partie doit être dépensée maintenant et la population craint que la commune en profitera pour enrichir des entrepreneurs amis pour des projets inutiles. Nous exigeons que cet argent soit dépensé pour des choses importantes, comme p.e. l'épuration des égouts de La Houppe.


Onze eisen:


• que les autorités communales de Flobecq et de la Région Wallonne prennent leur responsabilité pour la fermeture effective du Radar;
• que tous les travaux au Radar cessent tant qu'il n'y a pas de plan sérieux d'assainissement:
• que l'assainissement du Radar se fasse aux frais de la S.A. Fort Labiau;
• qu'on cesse l'extraction de sable au Mont de Rhodes;
• que tous les bois de La Houppe et du Mont de Rhodes soient classés;
• qu'on enlève le chemin en construction à travers le Bois de La Houppe et qu'on y restaure la nature;
• que tous les bois de La Houppe soient accessibles au public;
• que les eaux égouttées de la Houppe soient "traitées" avant l'évacuation dans un bois classé;
• que de l'argent de compensation pour La Houppe soit fait un bon usage p.e. pour l'épuration des égouts de La Houppe, l'achat d'arbres, etc.

PATDAGACH!
Comment y aller ?


Le camp est tout près du village de la Houppe (Belgique), 8 km à l’est de Renaix à côté de la N48. Tous les bus #21-25 de Renaix passes au village. De l’arrêt de la Houppe (demandez au chauffeur) tu continu dans la direction de la bus et tu prends immédiatement la première a droite.
Tu verras la forêt. Après 200 mètres tu prends le sentier à gauche.

Ecrit par libertad, à 21:16 dans la rubrique "Ecologie".

Commentaires :

  MwanaMuke
02-07-03
à 00:33

Les activistes délogés du bois

Les activites ont été délogés ce matin:
http://belgium.indymedia.org/news/2003/07/69760.php

D'après les infos diffusées à la radio (j'ai pas la télé), il y avait environ 150 policiers bien équipés, des véhicules tout plein partout et même des hélicoptères. Ils devaient déloger des activistes dont certains attendaient tranquillement et pacifiquement qu'on vienne les chercher dans les arbres à 40m de hauteur.

Et oui, tout ce déployment de moyens humains et logistiques pour nettoyer un bois de quelques écolos. Dommage qu'il n'y ait pas les mêmes moyens pour déloger les proxénètes des quartiers chauds de Bruxelles par exemple...
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