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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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L’En-dehors Morceaux choisis (1891-93)

Lu sur [infokiosques.net] : "Les articles qui suivent [1] ont initialement été publiés dans le journal l’En-dehors, hebdomadaire fondé par Zo d’Axa, qui paraît de mai 1891 à janvier 1893.

Zo d’Axa, de son vrai nom Alphonse Gallaud de la Pérouse (1864 - 1930), est issu d’une famille bourgeoise. Après des études médiocres il s’engage à 18 ans dans les chasseurs d’Afrique. Il déserte rapidement, après avoir séduit la femme de son capitaine. Réfugié à Bruxelles, puis à Rome, l’amnistie de 1889 lui permet de rentrer en France. A partir de ce moment Zo d’Axa s’implique dans les milieux anarchistes. Il fonde l’En-dehors en mai 1891. Arrêté une première fois pour « participation à une association de malfaiteurs » (après l’arrestation de Ravachol et de ses compagnons, Zo d’Axa lance une souscription pour les enfants des détenus et distribue l’argent aux familles, voir l’article "Pour les petits" [2]), il est emprisonné à Mazas pendant un mois. Poursuivi à nouveau pour un article de Jules Méry jugé offensant pour l’armée, il s’enfuit à Londres. L’En-dehors continue malgré tout de paraître, sous la direction de Félix Fénéon, jusqu’en janvier 1893. Après un périple à travers l’Europe et l’empire Ottoman, il est finalement remis aux autorités françaises. Il passe dix-huit mois à la prison Sainte-Pélagie. Libéré en juillet 1894, il publie alors De Mazas à Jérusalem, écrit en prison. Discret quelques temps, il fonde en 1897 un nouveau journal : La Feuille, où il rédige l’essentiel des textes et qui paraît jusqu’en 1899. Blasé, Zo d’Axa part à nouveau autour du monde en 1900 et visite les Amériques du Nord et du Sud, la Chine, le Japon, l’Inde... De retour en France il passe les dernières années de sa vie à Marseille, pessimiste sur la nature profonde de l’humain. Il se suicide le 30 août 1930.

Une des choses qui frappe à la lecture des textes de Zo d’Axa, cent ans plus tard, est leur étonnante actualité. Quand il nous parle du citoyennisme (légitime défense), des rapports sociaux de prédation (les lyncheurs) ou de l’influence des médias (par l’image) on ne peut s’empêcher de regarder par la fenêtre et d’apercevoir la même pourriture, le même voyeurisme teinté du culte de la charogne (au pied de la guillotine) et la même hypocrisie humanitaire (à Paris ! les mineurs) censée masquer tout le reste.

Avril 2012

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Ecrit par libertad, à 19:43 dans la rubrique "Histoire de l'anarchisme".



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