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L'En Dehors


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En Espagne, des militants d’extrême droite infiltrent un important syndicat anarchiste
Lu sur DROITE(X) EXTREME(X) : Des militants du Movimiento social republicano (MSR) ont, pendant plusieurs mois, appartenu à la CGT espagnole. C’est ce qu’a révélé le quotidien de gauche Publico, dans son édition du 10 août  . Dans l’article, il est en outre précisé qu’auparavant, un des “infiltrés”, Juan-Antonio Aguilar, avait été adhérent aux Commissions ouvrières (CCOO, ex-communistes) et qu’en 2009 certains adhérents des CCOO avaient invité des membres du MSR à participer à une manifestation des salariés de la société de sécurité Prosegur.

Parmi ces quatre militants d’extrême droite, Juan-Antonio Llopart, dirigeant du MSR, condamné, selon Publico, pour “apologie de crimes nazis” et “pour avoir distribué des livres sur Adolf Hitler”. Sur son blog, Juan-Antonio Llopart publie d’ailleurs la photo de sa carte de membre de la CGT.

“Nous nous en sommes rendu compte car l’un d’entre eux [Llopart] était très connu. A partir de là, on a trouvé les autres”, nous raconte Manuel Gomez de la CGT. En revanche, la CGT -syndicat anarchiste, né d’une scission d’avec la CNT et qui regroupe environ 60 000 adhérents- “ne s’explique pas” pourquoi ces militants d’extrême droite ont choisi de les infiltrer.

“Tolérance zéro”

Dans un communiqué publié sur son site, le syndicat - qui a exclu ces quatre personnes- rappelle qu’il “ne tolère pas de personnes d’idéologie fasciste en son sein” et que “la CGT conserve une attitude de totale intransigeance, de tolérance zéro, devant ce type de situations. […] Comme organisation anarcho-syndicaliste, la CGT maintient un engagement permanent de lutte contre le fascisme, la xénophobie, le racisme et contre tout type d’idéologie totalitaire”.

De son côté, le MSR, on feint l’innocence et on affirme “ne pas comprendre” le problème. “Les militants du MSR sont libres d’adhérer au syndicat qu’ils veulent”, nous déclare Carmen Martin qui nie toute tentative d’infiltration. Et va même plus loin en affirmant “que l’on peut adhérer au syndicat les plus proches de nos idées comme la CNT ou la CGT”.

Pour justifier cette assertion pour le moins étonnante -surtout en Espagne où l’une des principales forces d’opposition au fascisme était les anarchistes-, Carmen Martin réfute “l’étiquette d’extrême droite” et nous dit que “le MSR est pour un syndicalisme révolutionnaire et a pour référence Georges Sorel [entre autres un des inspirateurs de Mussolini, théoricien du syndicalisme révolutionnaire]“.
En fait, le MSR, à l’image de certains groupes néo-fascistes italiens, joue sur l’ambiguïté de leurs mots d’ordre sociaux pour s’accoler une image “révolutionnaire”. Le MSR est d’ailleurs issu d’une tendance de la Phalange espagnole plus proche du fascisme italien que du franquisme conservateur. Le MSR entend ainsi conserver l’aspect “national syndical” de cette organisation.La suite ici.

ps : il y a un commentaire à l'article de Frank Mintz
Ecrit par Broutchoux, à 22:26 dans la rubrique "Actualité".



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