Ne
pouvons-nous, individus, remplacer l’État par nos libres associations ?
A la loi générale, collective, ne pouvons-nous substituer nos
conventions mutuelles, révocables dès qu’elles sont une entrave à notre
bien-être ? Avons-nous besoin des patries parcellaires qu’ont faites
nos maîtres, alors que nous en avons une plus vaste : la Terre ? Et
ainsi de suite. Autant de questions que le libre examen de
l’individualiste résout justement à l’avantage de l’individu. Sans
doute, ceux qui vivent du mensonge, qui règnent par l’hypocrisie, les
maîtres et leur domesticité de prêtres et de politiciens, peuvent être
d’un avis différent parce que leur petit, très petit intérêt les y
invite.Ce texte de Manuel Devaldès (1875 - 1956) fut publié en Janvier 1936 dans le N° 157 de
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