Lu sur
Piratage(s) : “J’ai, il y a quelques
semaines rencontré un haut responsable de DCNS. Il m’a mis sous le nez
un chiffrage de la mort de mon père pour la somme de 674 000€. Ce
chiffrage était noté sur une feuille qu’il m’a présentée. Un peu plus en
avant dans la discussion, alors que la feuille était toujours sur la
table, l’homme tapotant du doigt m’a demandé “que peut on faire pour
vous”. J’ai certes trouvé une certaine ambiguité dans ces propos…
Maladresse ou proposition indécente, rien de certain. Toujours est-il
que je lui ai simplement répondu que pour m’aider DCNS pouvait vider ses
“fonds de tiroirs” et laisser travailler la justice” La fille d’une
victime de l’attentat de Karachi, le 30 juin 2010 à Paris lors d’une
conférence à la maison des métallos.
.
La France est (devenue) un pays
formidable. On y raconte des histoires à dormir debout. Des récits
fantasmagoriques qui auraient pour personnages principaux les hauts
dignitaires des palais et autres châteaux de la République. Des
affabulations journalistiques mettant en exergue des pratiques
répréhensibles pour le commun des citoyens, des turpitudes entrainant la
mort de ressortissants français travaillant à l’étranger. De grandes
amitiés de trente ans, qui finissent en petites coupures et en tôles
dévastées. Avec l’affaire Karachi, l’Hexagone plonge dans le trou noir
de la République. L’inavouable business occulte de la mort et de la
politique. Celui que l’on lit habituellement dans les chefs-d’œuvre de
J. Le Carré.
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