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Les flics dans notre tête : quelques réflexions sur l’anarchie et la morale
Lu et traduit par robin-woodard: Au cours de mes voyages ces derniers mois, j’ai discuté avec beaucoup d’anarchistes qui considèrent que l’anarchie est un principe moral. Quelques uns vont assez loin, jusqu’à parler de l’anarchie comme si c’était une déité à qui ils avaient offert leur vie - ce qui renforce mes sentiments que ceux qui veulent vraiment expérimenter l’anarchie pourraient bien avoir besoin de divorcer de l’anarchisme.

Les conceptions morales de l’anarchie les plus fréquentes que j’ai entendues définissent l’anarchie comme un principe refusant d’utiliser la violence pour imposer sa volonté à d’autres. Cette conception contient des implications que je ne peux pas accepter. Cela implique que la domination est essentiellement une affaire de décisions morales personnelles plutôt que des rôles sociaux et relationnels, que nous serions tous également aptes à être dans la position d’excercer la domination et que nous avons besoin de pratiquer une auto-discipline pour nous éviter d’agir ainsi. Si la domination est une affaire de rôles sociaux et relationnels, ce principe moral est tout à fait absurde, n’étant rien d’autre qu’un moyen de séparer le politiquement correct (l’élu) de l’impolitiquement incorrect (le maudit). Cette définition de l’anarchie place les rebelles anarchistes dans une position encore plus vulnérable dans le combat contre l’autorité ; combat déjà fortement déséquilibré. Toutes les formes de violence contre les personnes ou contre la propriété, les grèves générales, le vol et même les fades activitées comme la désobéissance civile constituent un usage de la force pour imposer sa volonté. Refuser d’utiliser la violence pour imposer sa propre volonté signifie devenir complètement passif - devenir un esclave. Cette conception de l’anarchie créé ainsi une réglementation pour controler nos vies, et cela est un axymore.

La tentation de créer un principe moral de l’anarchie détourne sa véritable signification. L’anarchie décrit un type de situation particulier, un de ceux dans lequel soit l’autorité n’existe pas, soit le pouvoir de controller est nié.Une telle situation ne guarantit absolument rien - même pas la continuation de l’existence de cette situation, mais il ouvre la possibilité pour chacun de nous de commencer à créer nos vies pour nous mêmes en fonction de nos propres désirs et passions plutôt qu’en fonction des rôles sociaux et des exigences d’ordre social. L’anarchie n’est pas le but de la révolution ; c’est la situation qui rend la seule forme de révolution possible qui m’intéresse - un soulèvement d’individus qui décident de créer leur vies pour eux mêmes et détruire ce qui se dresse sur leur chemin. C’est une situation libre de toute implication morale, offrant à chacun d’entre nous d’affronter les défis amoraux de vivre nos vies sans asservissements.

Puisque la situation anarchique est amorale, l’idée d’une moralité anarchiste est fortement suspecte. La moralité est un système de principes qui définit ce qui constitue un comportement "bon" ou "mauvais". Cela implique des absolus extérieurs aux individus par lesquels on devrait se définir, un élément commun à toutes les personnes qui rend certains principes applicables à tout le monde..

de Feral Faun

Lire la suite.


Ecrit par satya, à 15:01 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  libertad
15-07-10
à 15:08

Pas trop le temps d'approfondir ce texte mais en le survolant je ne suis pas d'accord, autant un anarchiste se doit d'avoir une esprit critique vis à vis de la morale dominante et même la refuser, autant je considère que chaque individu doit élaborer sa propre morale
Répondre à ce commentaire

  satya
15-07-10
à 15:32

Re:

il me semble que c'est ce que j'avais compris mais je fais une différence entre morale et éthique, c'est peut être pour cela :)
Répondre à ce commentaire



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