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L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





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LA CONSCIENCE PIEGEE
--> MATIERE A REFLEXION
Intelligence du présent et perspectives d’avenir sont étroitement liées. Or tout est fait pour que ces deux pôles de la conscience politique soient méthodiquement dissociés afin de ne permettre aucune perspective politique.

 

Plus grave encore, celles et ceux qui ont/avaient la prétention d’ouvrir les consciences s’enferrent – pour différentes raisons (bêtise, opportunisme, arrivisme,…) – dans la logique mortifère du système en place.

 

 

LA « DICTATURE DEMOCRATIQUE »

 

 

Il faut reconnaître que le système marchand a réalisé un tour de force que peu de systèmes dans l’Histoire ont réussi à imposer : il se veut, se présente et s’impose comme le « top du top » en matière de fonctionnement démocratique. Cette fois–ci plus besoin de Dieu, César ou tribun,… le Peuple fait l’affaire… Il suffit de le manipuler – ce qui n’est pas nouveau – pour lui faire avaler la farce… et c’est en son nom, et avec son consentement – ce qui est nouveau - qu’on l’exploite et le pressure.

 

Tout critique est considéré, évidemment, comme un anti démocrate … au même titre qu’autrefois il y avait des hérétiques. Ne pas se plier à la règle (pipée) du jeu est considéré comme un outrage à la « démocratie »… autrement dit, l’équivalent du « pêché » dans la religion.

 

Avec le Peuple, au 20e siècle, tout a été possible… du meilleur, comme les communes rurales en Espagne républicaine, au pire avec le National Socialisme.. Tous les totalitarismes se sont fondés sur le Peuple directement ou indirectement. Avec le peuple, on peut faire tout et n’importe quoi… Il suffit de savoir s’y prendre, de le conditionner, de le manipuler.

 

Les politiciens ont transformé le système politique en une vaste entreprise d’escroquerie idéologique, de décervelage de masse où la séduction côtoie la culpabilisation. Monopolisant le débat, la manière de poser les problèmes, ils dévient toute critique qui pourrait remettre en question les fondements du système qu’ils gèrent et dont ils profitent. Le moule de la pensée est fixé, immuable, la verrouillant par là même dans une problématique qui ne laisse aucun espace à l’esprit critique sinon dans la mesure où celui-ci peut-être intégré au discours dominant et lui servir de faire valoir.

 

Ainsi la pensée, habilement enveloppée, aseptisée, tourne sur elle-même. S’auto justifiant à partir de ce qui l’empêche d’exister de manière indépendante, elle ne peut être originale que dans le cadre qui lui est, de fait, imposé. Sortir de ce cadre c’est verser dans l’utopie raillée par les « bonnes consciences, autrement dit être être dénoncé comme irrationnel et anecdotique.

 

On veut absolument nous convaincre, une bonne fois pour toutes, que le système est indépassable. En dehors de lui, point de salut !

 

A entrer dans ce moule, ce corset qui nous est imposé, et que l’on s’impose à force de se convaincre que le discours dominant, de droite comme de gauche est « juste », « réaliste », « responsable », … il ne peut y avoir que de la désespérance.

 

Tout ce qui vient d’être dit est d’une extrême gravité. Est-ce le signe indubitable d’une pensée anti démocratique ? Oui diront les « penseurs officiels ».

 

 

UN COMPLEXE MEDIATICO-POLITIQUE EFFICACE

 

 

Ce qui tenait place autrefois de hiérarchie religieuse, détenant le monopole de la pensée, a été remplacé aujourd’hui par un complexe où s’entremêlent ambitions politiques, intérêts personnels, affairisme politico-financier et affaires sordides. Un milieu où règnent politiciens, « experts » à géométries variables, bouffons de cour et de salons, faiseurs d’opinions, écolos mondains, sportifs, fils ou filles de… et autres parasites… Un milieu dans lequel les passerelles sont multiples entre tous ces profiteurs du système.

 

Tous ces individus qui se fréquentent et/ou se haïssent, s’invitent et/ou s’évitent, sont tous en fait liés par leurs intérêts de caste profitant du système.

 

Ce sont ces mêmes individus que l’on retrouve systématiquement sur les chaînes de radio, les plateaux de télévision, les éditoriaux des grands quotidiens et hebdomadaires… qui ont toujours quelque chose d’original à dire au « bon peuple », et expriment ce que celui-ci doit/devrait penser… « les Français pensent que… » ( ?). Ce sont toujours les mêmes journalistes qui interrogent les mêmes politiciens, ou leurs laquais, dont on sait qu’ils n’ont rien d’essentiel à dire, sinon à faire les mêmes « analyses » et à marmonner les mêmes promesses. Le débat politique n’est qu’un long monologue d’auto-justification soi, ou de dénonciation de l’ « autre »,… qui ne laisse aucune place à une quelconque alternative, à un quelconque espoir. Même, celles et ceux – il y en a - qui y sont allés en toute bonne fois sont devenus les cautions « critiques » de cette machine à broyer l’intelligence et la volonté.

 

Bref, un milieu où règne la médiocrité dans tout ce qu’elle peut avoir de plus inessentiel et de plus snob.

 

Cette logique médiatico politique pénètre jusqu’à notre inconscient. Il n’est qu’à voir l’engouement démesuré pour les émissions – souvent débiles - où se donnent en spectacles, politiciens, acteurs, chanteurs, sportifs,…, l’engouement pour les « Mémoires » et autres « révélations » de personnalités qui n’ont rien à dire, les commentaires sur des articles traitant de sujets totalement inessentiels mais portés au pinacle par les médias – rencontres sportives, affaires privées de « stars » et autres « attrapes gogos » !

 

Quant à l’implantation locale, si chère à nos élus elle n’est qu’un aspect de la mystification politique… la généralisation de la pratique des « parachutages » est là pour lui donner tout son sens… sauf dans les petits villages où les intérêts politiciens sont inexistants au regard des impératifs de la quotidienneté.

 

Le soit disant « maillage démocratique » du pays n’est en fait qu’un quadrillage, une mise en coupe réglée de l’économique et du social par les féodalités financières et politiques.

 

Toutes les féodalités locales sont les vassales des grandes seigneuries des partis… en France, parisiennes.

 

C’est toujours au travers du prisme déformant des partis politiques officiels que sont évoqués les problèmes de notre société.

 

 

CHANGEMENT DE CHAMPS D’ACTION

 

 

A peu près toutes les organisationnels politiques ont peu à peu cédé aux sirènes du complexe médiatico politique, voyant en lui un instrument de promotion politique, abandonnant le terrain concret sur lequel se joue le changement social. Le marketing politique a peu à peu remplacé l’analyse et la critique,( sans parler de la praxis aujourd’hui inexistante), que l’on a cantonnées dans un discours bien calibré, quand on ne les a pas carrément totalement dénaturées, voire supprimées.

 

Il est aujourd’hui évident que ce champ est un véritable piège,…à fuir comme la peste. Il donne l’illusion de l’accessibilité à une audience générale alors qu’il n’est qu’un filtre rendant insipide tout ce qui le traverse.

 

La vraie vie est ailleurs, loin des paillettes et des discours convenus.

 

La vraie vie, elle est dans les structures que l’on se crée, que l’on organise collectivement pour contourner l’absurdité et la gabegie des circuits commerciaux, pour recréer du lien social, de la solidarité, de l’humanité… permettre aux structures locales d’exister… bref en démontrant concrètement qu’un autre mode de fonctionnement économique est possible et souhaitable.

 

Le complexe médiatico politique nous ignore,… peu importe. Il n’est que l’écume de la société. Il n’est que la dimension spectaculaire de la non vie, la version inversée de la réalité sociale. Rien ne peut se faire avec lui et il ne fera rien pour nous… il s’effondrera lamentablement quand la pratique sociale alternative offrira des perspectives d’avenir et constituera une véritable stratégie de changement.

 

Alors, et seulement alors, la conscience sociale évitera et/ou sortira du piège qui lui a été tendu.

 

 

Novembre 2009 Patrick MIGNARD

 

Voir aussi :

 

« MANIFESTE POUR UNE ALTRENATIVE »

 

« LA CONSCIENCE EN MIETTES »

 

« LE VRAI / FAUX POUVOIR DES MEDIAS »

Ecrit par PatrickMignard, à 18:33 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  fabou89
29-11-09
à 19:14

Super !

Superbe texte Patrick, comme d'hab !
Répondre à ce commentaire

  ibubolo
29-11-09
à 19:49

Sans plomb...

Bon, puisqu'un aventureux a ouvert la boîte de pandore, je me déverse en présente place ; j'ajoute donc ici le lien du commentaire que j'ai fait à cet article, mais à la mauvaise place, à moins que cela ne soit le contraire, allez savoir.

http://endehors.org/news/robert-castel-la-precarite-est-devenue-un-etat-permanent#16

ce commentaire faisant écho à celui-là :

http://endehors.org/news/robert-castel-la-precarite-est-devenue-un-etat-permanent#13


Voilà, tout cela n'est peut-être pas intéressant, mais cela sera au moins un peu plus clair.
Répondre à ce commentaire

  PatrickMignard
29-11-09
à 23:44

Re: Sans plomb...

Sur ta première question. « Tu n'es toujours pas anarchiste Patrick ? »

 

 Je ne me pose pas cette question,… je te dirais même qu’elle ne m’intéresse pas. Se déclarer ceci ou cela ça veut dire quoi ? Adhérer à un groupe, à un discours, à une idéologie, à une stratégie, aux discours de grands ancêtres,… ? Si c’est ça, les « anarchistes », du moins la perception depuis des années que j’en ai ne m’incite pas à y adhérer… on y retrouve les mêmes conflits, les mêmes rapports de pouvoirs, les mêmes sectarismes, et les mêmes délires (il y en a même un peu plus du fait de l’inexistence de structures aussi bien idéologiques qu’organsiationnelles). J’ai d’excellents amis anarchistes, et j’ai été mis au pilori par d’autres anarchistes… alors dans ces conditions,… tu comprendras !......

 

Sur ta deuxième question…. « j'ai l'impression que, tel l'amoureux éconduit, tu peines à faire ton deuil, et tu attends encore de celle qui te fait défaut, un retour, un rattrapage, une correction... -une réforme ? ». Réponse directe : si tu crois cela, tu te trompes !

 

Je pensais que mes écrits étaient suffisamment clairs : je ne fais aucune confiance au système politique en place, ni aux élus, ni en la Justice, ni en la Police. Par contre je sais – aussi par expérience - que ces institutions sont traversées de contradictions et sont sensibles, dans une certaine mesure et dans certaines circonstances, à des rapports de force que l’on peut établir,… il faut alors agir et en profiter… Quant aux « réformes » que j’espèrerait,… c’est une plaisanterie quand tu les invoques j’espère !

 

Par contre, quand tu dis : « à quoi bon continuer la stimulation cardiaque si longtemps ?  Cette société se décompose, il est temps d'en faire le deuil ; portons un crêpe noir -pas trop longtemps-, et passons à autre chose. »… Je ne vois pas trop ce que tu veux dire ! ! ! 

 

A moins que tu dises : « le système est pourri, laissons tomber, faisons autre chose ». Si c’est ce que tu veux dire, alors là on n’est pas sur la même « longueur d’onde ».

 

Je trouve, en effet, que tu te débarrasses un peu rapidement d’un système, quoique miné par les contradictions, quoique même « décadent »,… est encore dominant, structure la société et est encore capable de faire pas mal de dégâts… Nier son existence dans des visées stratégiques de changement social, c’est s’exposer à de graves déconvenues, parce que si nous nous l’oublions, lui ne nous oubliera pas.

Répondre à ce commentaire

  ibubolo
30-11-09
à 16:41

Re: Sans plomb...

Je te remercie pour tes réponses attentives.

Pour ce qui est d'oublier le système... Faudrait aussi se méfier, car à trop y penser, on finit par ne plus voir au-delà.

Que je le considère ou pas, ce système continuera à dominer. Prétendre à sa destruction, c'est, je pense, précisément le plus sûr moyen de faire de sa vie une funeste déconvenue ; celles et ceux qui s'érigent contre la bête immonde sont les plus présents dans sa mémoire.

Ma seule force, vis-à-vis de ce système, est justement celle dont il se nourrit ; mon attention, tant positive, que négative, de gauche, ou de droite...  la détourner de ce merdier me semble salutaire.

Je ne parle pas de l'heureuse insouciance des mystiques ou d'une révélation quelconque; mais on a qu'une vie, et je ne souhaite ni la perdre à la gagner, ni la limiter à militer.

J'ai conscience du danger, et cela me permet de ne pas trop marcher dans la merde. Je veux bien tenter de partager ce que je sais si cela peut éviter certains pièges à d'autres ; loin de moi l'idée de prêcher l'innocence.

On peut me faire le procès de l'abandon, du renoncement, et du découragement, mais je m'en fous, je persiffle.

Le courage est dans la fuite ; faire face, c'est jouer au chat ébloui par les phares du rouleau compresseur.


Patrick, que penses-tu de bolo'bolo ?



PS : Le travail est le nœud gordien. Tu sembles être d'accord pour convenir que sa réappropriation marxiste et les autres fétiches militants (autogestion de la non vie et messianisme prolétarien) sont des paradigmes dépassés... Es-tu d'accord pour affirmer qu'il faut trancher ce lien, et donc, déserter, fuir ce champ de le soumission ?
Répondre à ce commentaire

  PatrickMignard
30-11-09
à 23:37

Re: Sans plomb...

« Faudrait aussi se méfier, car à trop y penser, on finit par ne plus voir au-delà ».

 

Oui bien sûr !

 

« Prétendre à sa destruction, c'est, je pense, précisément le plus sûr moyen de faire de sa vie une funeste déconvenue ; celles et ceux qui s'érigent contre la bête immonde sont les plus présents dans sa mémoire. »

 

Soit, mais je préfère dire « son dépassement » que « sa destruction ». Dans dépassement il y a la notion de relativisation du système dominant, de construction de quelque chose de « mieux ». Sa négation n’est pas sa destruction, mais son dépassement.


« On peut me faire le procès de l'abandon, du renoncement, et du découragement, mais je m'en fous, je persifle ».

 

L’engagement est affaire personnelle. Je ne sais pas pourquoi je m’engage alors que je pourrais vivre une vie paisible de petit retraité à regarder la télé et à faire mon jardin sans me poser milles questions… Tu fais le choix que tu veux… personne n’a à te juger… c’est une affaire entre toi et… ta conscience.

 

Je ne sais pas par contre où est le courage. Et puis qu’est ce que le courage ? Difficile question.

 

« … que penses-tu de bolo'bolo ? » J’avoue humblement ne pas comprendre la question….

 

Sur le travail. La question mériterait de plus amples développements,… mais pour faire court, je pense que le dépassement du « travail aliéné » ne peut se faire que par une réorganisation de l’activité productive sur des bases nouvelles, et non par une simple fuite, caractérisées par :

 

- une gestion collective – par les producteurs eux-mêmes - des moyens de production ;.

- une concertation entre producteurs et consommateurs pour définir des critères de consommation et donc aussi de production ;

- la garantie sociale, indépendamment des critères de valeur, de la satisfaction des besoins de toutes et tous – la notions de « besoins » est une notion ambiguë qui mérite d’être débattue socialement.

 

Dire, comme tu le dis « déserter, fuir ce champ de le soumission » ne règle absolument – du mins à mes yeux - pas le problème,… à moins d’avoir une démarche purement individuelle/individualiste ... ce qui n’est pas pour moi une ou du moins la solution. Je sais que je m’adresse à des anarchistes « individualistes » ! … c’est probablement ce qui fait notre différence d’analyse et de stratégie.

Répondre à ce commentaire

  ibubolo
01-12-09
à 10:30

Re: Sans plomb...

certainement que la notion et l'articulation que nous faisons entre l'individu sont au centre.

Bolo'bolo est un livre publié il y environ 25 ans, et qui traite précisément de cette question ; le rapport entre l'individu (ibu) et le collectif (bolo), ainsi que des groupe entres eux.

J'en parle souvent, beaucoup même, mais de toute façon, l'anarchisme, ça consiste en cela, non ? Vivre sans maître...

Pour ce qui est de vouloir épouser la masse et d'oeuvrer pour le salut commun, heureusement que napoleon n'est plus au pouvoir, sinon, t'aurais beaucoup de boulot.

C'est bien beau de parler de solution collective, mais de quel collectif parle-t-on ? l'entreprise france ? l'union européenne ? C'est pas parce qu'on a bon coeur que l'on doit se coltiner les horreurs concentrationnaires.

Au delà de l'ironie, je pense que c'est une question centrale, quelles sont les limites de ta considération sociale ? Ou sont les limites de la cité ?  parce que pour quelqu un qui habite a Tarnac ou à Mexico, c'est pas la même... sont-ce les limites nationales ? affectives ?

Je suis un animal social, mais je ne peux me résoudre à brouter avec ceux que le berger m'aura imposé.
Répondre à ce commentaire

  PatrickMignard
01-12-09
à 13:31

Re: Sans plomb...

Je pense que tu poses des questions pour lesquelles on n’a pas de réponse précise et définitive.

 

Dire que « l’homme est un animal social », est bien sûr une évidence. Cela dit, définir le « collectif » n’est pas possible, du moins dans le sens de sa délimitation…-et tu as raison – ce qui confirme ce que je viens de dire,… La « considération sociale » est relative à la culture, au lieu, à l’Histoire, au caractère individuel,…

 

J’aurais tendance à dire que chaque individu doit se définir « son  collectif ». Je n’agis positivement avec des gens que parce que je les choisis,… par affinité, par opportunité, par hasard aussi. Dans le cas où on me les impose – situation de travail par exemple- je les supporte plus ou moins bien.

 

Construire des structures sociales alternatives, repneser des relations sociales nouvelles, se fait avec des personnes avec lesquelles on partage les mêmes objectifs, les mêmes méthodes,… mais pas forcément tout (les goûts par exemples),… de même qu’existent d’autres groupes que je ne connais pas et qui agissent comme moi et mes collègues…

 

Il n’y a donc pas une norme dans la définition du collectif. Et le mot collectif n’est pas forcément synonyme de concentrationnaire, de pouvoir et de berger comme tu sembles le redouter.

 

Je pense que celles et ceux qui se déclarent farouchement individualistes ont en fait peur du terme collectif pour lequel ils ont une vision restrictive qui est celle imposée par la société dans laquelle nous vivons…et qui est une réalité que nous devons dépasser par notre pratique. C’est pour cela que je comprends, tout en ne l’approuvant pas, cette réticence.

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