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L'En Dehors


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Vive l'Anarchie !
La lecture de l'interview du philosophe Michel Onfray dans Siné Hebdo du 28 octobre m’a laissé un goût amer. Je ne connais ce monsieur qu’à travers les articles de ce journal, et, jusqu’à présent, il me semblait quelqu’un de très imbu de sa personne, prétentieux, donneur de leçons et distributeur de bonnes ou de mauvaises notes, d’un M. Jesais-tout. Cette fois-ci, « le philosophe » s’est surpassé et dans tous les domaines. Déjà, quand il parle de son enfance vécue dans la pauvreté et la misère entre un papa ouvrier agricole, une maman femme deménage et un frère, c’est pour mieux nous prouver que sa « réussite » n’est due qu’à lui-même, à son exceptionnelle intelligence. C’est à pleurer. Tout sonne faux surtout quand il se raconte : « J’ai appris que ceux qui n’avaient pas d’argent pouvaient s’inscrire à la fac. » Saisissant ! Mais combien peuvent encore aujourd’hui aller au bout de leur cursus universitaire ? Comme s’il suffisait de pouvoir s’inscrire à la fac pour que, miraculeusement, les inégalités soient gommées et que la réussite soit au rendez-vous!


Je pense que l’analyse de ce penseur qui se présente comme « un libertaire qui vote », n’a pas grand-chose à voir avec l’anarchisme. Si, dans chaque individu, il y a l’apport personnel, l’inné (son capital génétique), il y a surtout l’apport collectif et le vécu social. C’est tout cela qui fait l’individu. Onfray semble vouloir l’ignorer. Même si plus tard, dans son parcours professionnel, il fait référence à Condorcet, Foucault, Alain, Deleuze, Bakounine et Proudhon… qui ont, dit-il, nourri son esprit libertaire, je pense qu’il n’est en rien libertaire comme il le dit, mais un marxiste « attrape-tout », qu’il manie très bien la dialectique et ses contradictions en pillant et en interprétant les écrits des penseurs anarchistes, comme Marx a pu le faire en son temps. J’en veux pour preuve, la réponse qu’il fait à la question : «Plus globalement, comment croyez-vous qu’on puisse sortir de la crise ? – Par le capitalisme libertaire ». Il commence par fustiger une partie des anarchistes qui seraient des « dogmatiques, des curés, des croyants plongés dans leur catéchisme, qui croient que la vérité historique dialectique d’un moment est éternelle, qui répètent : “Bakounine a dit” ». Mais le philosophe libertarien, expert en détours théoriques et en philosophie marxiste, cite au moins par deux fois Proudhon; il s’en nourrit pour mieux le dénaturer comme Marx, son maître à penser. Sur la question du capitalisme, Onfray explique : « Si on garde le principe du capitalisme, c’est-à-dire la production des richesses par des moyens privés, et qu’on lui ajoute la répartition des bénéfices sur un principe libertaire, cela ne me paraît pas du tout impossible. Demandez à Proudhon, ma référence en la matière. » Ce qu’il propose, c’est de conserver le capitalisme sans l’État afin de faire perdurer l’économie de marché non entravée par ce dernier où les individus passeraient des contrats « librement conclus » entre individus égaux devant la loi et rémunérés selon le marché. Il pense également que l’égalitarisme est un leurre et que dans sa « société capitaliste libertaire » tous les autres droits sont superflus.


Sur les questions de l’ordre et de l’autorité, il affirme « que dans la société capitaliste libertaire les deux concepts sont nécessaires et défendables d’un point de vue libertaire. Là encore, lisez ou relisez Proudhon ». C’est sans doute pour cela que notre libertarien doit faire partie de cette mouvance « minarchistes » partisan d’un État réduit à des fonctions régaliennes minimales : l’armée, la police et la justice, juste ce qu’il faut pour « assurer la sécurité » des personnes et des biens. En employant des concepts comme suppression de l’État et en associant « capitalisme » et « libertaire » il crée volontairement le trouble et la confusion dans les esprits. On ne peut laisser passer pareille imposture intellectuelle. Contrairement aux anarchocapitalistes ou aux capitalistes libertaires ou libertariens, les anarchistes sont pour la suppression totale et entière de l’État et refusent toute autorité. Ils ont depuis toujours combattu le capitalisme et l’économie de marché. Ils ne souscrivent pas à l’idée de la propriété que défend le capitalisme. Ils militent pour l’expropriation du patronat et la prise en mains par les travailleurs de leurs outils de travail. Tous ces points sont fondamentaux et inséparables. Tout comme les anticapitalistes du NPA qui militent pour un capitalisme d’État, les réformistes du Parti socialiste et du Parti communiste qui ont opté pour un capitalisme à la sauce sociale-démocrate, les anarcho-capitalistes, les capitalistes libertaires ou libertariens respectent deux constantes: sauvegarder le système capitaliste et dénaturer pour les détourner de leur sens les idées anarchistes qui sont les seules à pouvoir permettre au peuple de se libérer de toutes ses tutelles.


La phraséologie pseudo-révolutionnaire employée par les politiciens et certains économistes ou philosophes n’a pour but que de tromper le peuple et de le maintenir sous le joug de l’exploitation capitaliste, de l’esclavage salarial. Contrairement aux idées anarchistes qui valorisent l’individu en lui proposant de se libérer de ses chaînes et d’édifier une société libre, en associant sciemment capitalisme et libertaire, Onfray sait pertinemment qu’il va tromper et créer la confusion dans les têtes. Or, il n’y a qu’une sorte de capitalisme : et même associé aux mots libertaire, vert ou anarcho, le capitalisme sera toujours le capitalisme, il s’appropriera toujours les moyens de production pour voler et exploiter les travailleurs. Par contre, il y a deux sortes de libertaires. Ceux qui se prétendent libertaires mais qui ne sont que des libertariens parce que comme le fat philosophe, ils veulent conserver le capitalisme, maintenir la production des richesses par des moyens privés et redistribuer une partie des bénéfices selon un principe prétendument libertaire. Vouloir concilier les deux concepts, « capitalisme » et « libertaire » relève de la manipulation intellectuelle. Il le sait le bougre. Il y a bien sûr les libertaires, ceux qui militent pour la disparition totale de l’État, l’expropriation du patronat et de tous leurs satellites qui représentent l’autoritarisme. La différence est fondamentale. Pour les libertaires, le principe de la liberté est le point essentiel. Ils veulent une société qui assurera à tous le bien-être par la mise en commun des moyens de production, de distribution et d’échange de toutes les richesses créées. Cette mise en commun à la base garantira à tous une juste répartition des richesses puisque tous auront travaillé dans la mesure de leur force manuelle et intellectuelle à leur production. Cette nouvelle société expropriera les capitalistes et tous ceux qui vivent en exploitant le travail d’autrui.


Il y a loin, très loin du communisme libertaire, c’est-à-dire anarchiste, au « capitalisme libertaire » dont notre expert en affabulations fait une propagande éhontée. Le prestidigitateur tente de faire d’une pierre deux coups. D’un côté, il veut lui aussi refonder le capitalisme et de l’autre il veut dénaturer les principes libertaires pour avoir les mains libres et tenter de discréditer les idées anarchistes tout en s’en réclamant. Avec un tel discours, il est quasiment certain que l’ambitieux personnage entrera sans tarder dans la grande famille sarkozienne et que Petit Corps Malade en fera un excellent ministre qui pourra mettre toutes ses compétences au service du capitalisme.


Compagnons, nous avons encore du pain sur la planche !


Justhom


Groupe de Rouen de la Fédération anarchiste


in Le Monde libertaire # 1594 du 26 novembre au 2 décembre 2009

Ecrit par mecano, à 16:59 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  revolte
26-11-09
à 19:20

Michel Onfray pseudo libertaire et opportuniste mondain mangeons a tous les rateliers de la politique politicienne.

Ne soyons pas dupes des gesticulations de ce sinistre personnage.

Et dire que celui ci semble avoir les honneurs de la F.A qui promotionne ses oeuvres et lui ouvrent les pages du monde libertaire. Sans commentaires.

Répondre à ce commentaire

  mecano
26-11-09
à 19:32

Re:

tu lis trop vite :

in Le Monde libertaire # 1594 du 26 novembre au 2 décembre 2009
Répondre à ce commentaire

  Takpi
27-11-09
à 06:43

Re: Michel Onfray, technophile comme Guilllaume Faye

L' athéisme dont Onfray se targue d'être le philosophe a chez lui de drôles de conséquences : Onfray est un technophile acharné. Plus c'est high tech, plus il est enchanté. Pour lui, seul les vieilles croyances chrétiennes bloquent la course au progrès. Une fois débarassé des scrupules religieux, on artificialisera gaiment tout ce qui concerne la reproduction. Des machines feront les bébés. Fini cette cruelle coutume donner naissance avec son ventre ! Pareil pour les OGM, allons-y gaiement.

Je viens de découvrir qu'un autre ennemi du christianisme, le fasciste Guillaume Faye, partage le même enthousiasme pour la technique. Lui se dit païen, normal pour un type qui a fréquenté le GRECE d'Alain de Benoist. Lui aussi est heureux en foutant en l'air les vieux scrupules cathos, de voir que c'est le meilleur moyen d'ouvrir la voie pour tous les espoirs grandioses.Espoirs techniques mégalos comme espoirs de société virile et violente, faite de "surhommes" comme chez les nazis !  Et je découvre un interview de ce fasciste qui veut déclencher en Europe la guerre contre les musulmans, en éditorial de Hache, éditeur de livres en ligne sur le courant extropien ou transhumaniste, des technophiles fous. En fait ce texte mis en valeur par HACHE est la reprise d'un entretien paru dans la revue d'extrème droite ANTAIOS.

Avec l'anarchiste (?) Onfray et le fasciste Guillaume Faye, on voit naître ce monstre : l'anarco - fascisme transhumaniste !

Cela dit, je suis a/gnostique. Mais mon incroyance ne fait pas de moi, comme ces deux fous, un technophile !Je ne crois pas un mot des sornettes biblico-coraniques. Je préfère être un sceptique à la Voltaire, en essayant de ne jamais "croire", et en cherchant toujours à savoir, en m'en tenant à une prudente documentation scientifique. Dans le style Pièces et Main d'Oeuvre, le groupe de Grenoble de critique pointue de la société technicienne. Donc je suis plutôt "luddite" et proche des situs de l'encyclopédie des nuisances, Riesel, et proche du groupe Oblomoff (éditions L'Echappée).

Répondre à ce commentaire

  revolte
27-11-09
à 09:18

Re: Michel Onfray, technophile comme Guilllaume Faye

Mecano: au dela de cette article qui a le merite de mettre les points sur les i , les portes sont bien ouvertes a la f.a pour acceuilir ce pseudo anarchiste et ses oeuvres sont disponible a publico.

 Sans commentaires.......

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  talneo
27-11-09
à 12:00

L'anarchie véritable, par opposition au libertarianisme, implique nécessairement une économie non-monétaire. Le système monétaire, c'est la propriété, c'est la loi du plus fort, c'est la hiérarchie. Le système monétaire, qu'il épouse la forme capitaliste, communiste ou libertarienne, n'a d'autre but que de forcer les individus à faire ce qu'autrement ils ne feraient pas, notamment travailler contre leur intérêt. Son seul but est l'esclavage économique des individus. Le soit-disant "anarco-capitalisme" n'est rien d'autre qu'un capitalisme ultra-libéral se faisant passer pour rebelle et généreux sans l'être réellement. Je sais qu'une partie des anarchistes ne s'opposent pas explicitement au système monétaire, mais je dirais qu'eux non plus ne sont pas (encore) anarchistes. L'anarchie ne s'oppose pas seulement à l'état mais aussi, et avec autant de force, à toutes les formes de hiérarchie, ce qui inclus les sociétés commerciales et des structures plus abstraites telles que le système monétaire.
Répondre à ce commentaire

  Takpi
28-11-09
à 00:27

Re: l'anarchie vraiment révolutionnaire

Talneo a raison de voir dans le texte des anars du groupe de Rouen des lacunes pour décrire la "véritable anarchie". Pour "révolte", cet article met les points sur les i. Certes, mais s'il n'y avait qu'une seule lacune, celle relevée par Talneo, cette oubli de la remise en cause du système monétaire !

Car il y a bien d'autres lacunes !

Ce groupe de la Fédération Anarchiste fait la liste des "points fondamentaux inséparables" à la façon du 19e siècle, comme si rien ne s'était passé depuis !

On pouvait encore croire à cette époque qu'il suffisait de virer les accapareurs, les capitalistes, les patrons, pour ensuite prendre leur place et avoir nous-même en mains nos outils de travail. On était encore en ce siècle naïf vis à vis du monde industriel, et on croyait qu'il suffisait de se battre pour obtenir la "mise en commun des moyens de production, de distribution et d'échange".

On pensait que les usines permettaient d'obtenir "des richesses", et que la "juste répartition" était le seul problème pour assurer "le bien-être".

Plus personne ne pense celà depuis au moins Mai 68 ! Sauf quelques fossiles, archéo-marxistes ou autres...

La subversion situationiste remettant en cause la "société de consommation"(Henri Lefebvre), la quotidienneté absurde de la vie moderne, la "misère en milieu étudiant"(le Manifeste situ de Strasbourg en 67), le tout galvanisé par l'arrivée de Californie de la "subversion écologique",  de la contre culture, des hippies aux Diggers,et le dépassement de l'ouvriérisme avec Marcuse,  tout cela a jeté à terre les trop simplistes revendications marxistes...

Oui, il faut foutre en l'air le capitalisme !

Mais pas pour se contenter de récupérer les moyens de production. Ces "moyens" aussi , on veut les foutre en l'air. Suffit pas "d'exproprier les patrons pour que les travailleurs prennent en mains les outils de travail" .

On ne veut pas de ces outils. On ne veut pas de ce travail. On ne veut pas de ce "bien-être" dicté par la seule "répartition des richesses créées".

A bas le mode de vie bourgeois, à bas la richesse, à bas le travail !

Vive le luddisme ! Rien n'est à respecter dans leur société industrielle.

Avec le capitalisme doivent disparaître les usines.

Ce que les naïfs de Rouen appellent "richesses créées", ce ne sont pas des richesses, mais des sources à emmerdements, des trucs polluants et la plupart du temps inutiles, ne produisant en rien du bonheur. En plus, des choses "créées", cela n'existe pas. Tout est fabriqué. Et c'est chiant. Les choses n'apparaissent pas tout à coup, par miracle, créées !

Parce que nous sommes encore colonisés par la mentalité bourgeoise, nous sommes émerveillés par les "richesses", la vie des riches continue à fasciner.

Sauf les anars vraiment révolutionnaires.

Nous, nous n'en avons rien à foutre de leurs "richesses". On veut rien de leur mode de vie absurde dans la société industrielle et urbaine. On veut TOUT changer, et non pratiquer seulement cette misérable permutation, juste exproprier le patronat pour prendre leur place. On n'a rien à prendre. On ne veut pas travailler du tout. Les outils de production ! Rien à foutre ! Ce sont des outils d'esclavage. Même dans des usines anars autogérées avec juste répartition et sans chefs, dans une société sans Etat !

Notre amour de la liberté est total. Pas question de céder au prétexte des "nécessités" de la production. Nous savons que l'existence d'usine est inconciliable avec notre soif de liberté.

On ne peut plus réfléchir comme au 19e siècle ! Bakounine n'avait pas tout vu ! En ce siècle naïvement scientiste et productiviste, on n'avait encore rien compris à l'écologie. Maintenant, on sait.

On sait que le rêve de la société industrielle est une utopie mortelle, qu'elle induit un mode de vie qui ne peut pas durer, sauf en provoquant la pollution généralisée, l'épuisement des ressources naturelles, la disparition des espèces sauvages, le bouleversement climatique, la raréfaction et l'empoisonnement des terres cultivables et donc les famines. Les usines, qu'elles soient de gauche, de droite, ou anars, c'est toujours le même effet désatreux, qu'on peut mesurer en "empreinte écologique".

Les anars marxistes ouvrieristes ont un siècle de retard.

Nous, anars révolutionnaires, on veut vraiment le changement, et pas seulement mettre fin au capitalisme. On veut changer totalement cette société en arrêtant avec cette société industrielle polluante et destructrice des équilibres écologiques.

Vraiment changer, c'est quitter ce vieux reste judéo-chrétien qu'est l'anthropocentrisme. Cette planète est la maison ("oïkos") de toutes les espèces vivantes, et pas seulement de la seule espèce humaine. Etre révolutionnaire, c'est être biocentriste, et donc mettre en place , au pluriel, des sociétés modestes, à taille humaine, gérables de ce fait sans la moindre hiérarchie, la moindre tutelle. Fini le travail. Fini la division des tâches. On ne veut que des choses fabricables simplement, avec des moyens tranquilles, artisanaux. On ne veut que des artistes et créer de nos mains des oeuvres d'art. Des oeuvres uniques. Plus jamais du travail à la chaîne. Voilà le véritable progrès : tout ce qui augmente la vie épanouissante, calme et détendue, qu'entourée de beaux objets fabriqués avec art et amour .Tout le reste est régrès, retour à la hiérarchie. La production industrielle est inséparable de la frustration, la non transparence des processus de fabrication, la discipline et la hiérarchie.

Une centrale nucléaire anar ? Tu veux rire !

Nous, on ne veut pas comme nos amis de Rouen, d' une révolution minuscule, qui ne changera pas grand chose face à l'énormité des impasses écologiques de notre monde.

Et on veut que dans la "juste répartition", soit compté les besoins d'espaces et de belle nature sauvage de chacune des autres expèces animales et végétales, pour que elles aussi puissent d'épanouir.

C'est pour celà aussi que nous sommes contre la société industrielle.

En clair, il est temps de se mettre à l'heure des réflexions pionnières des anarchistes primitivistes, dernier né des courants de pensée dans la galaxie révolutionnaire, courant encore très ouvert, qu' aucune "doxa" ne paralyse tel une théorie zerzanienne ou autre. D'ailleurs comme anars, jamais nous n'accepteront une quelconque "doxa" capable de lister les "points fondamentaux" avec autorité, à la façon de ce "Groupe de Rouen de la F.A". Nous serons toujours dans le provisoire de réflexions fragmentaires et modestes, toujours appelées à être modifiées et améliorées.

Pour en savoir plus, voir les tentatives fragmentaires éditées à l'Encyclopédie des Nuisances, ou à La Lenteur, ou à L'Echappée, ou encore du côté des gens de P.M.O. ou d' Oblomoff.

De toute façon, n'importe quel courant de pensée né au 19e siècle et non profondément bouleversé depuis, donc faisant comme si la dimension écologique des problèmes n'existait pas, est un courant de pensée qui n'a plus rien à dire aujourd'hui.

C'est ce qui est hélas arrivé aux anars de la Fédé, à Rouen . A moins qu'ils complètent leur texte ! 

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  revolte
28-11-09
à 09:01

Re: l'anarchie vraiment révolutionnaire

Takpi: plum plum tralala ,la provocation comme fond de commerce,on a deja entendu ce genre de discour a l'emporte piece et on sait comment finisent les initiateurs de ce genre de discour ridicule et derisoire,dans une vie de petit bourgeois. Vous avait dit anarchisme? Sans commentaire.....

  l'Anarchisme ne saurait etre un fourre tout. A bon entendeur!

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  ibubolo
28-11-09
à 10:45

une odeur de marée basse

Tu sais à quoi on reconnaît une moule morte, révolte ?

Maintenant j'ai la certitude que tu ne lis même pas les posts auxquels tu réponds ; t'as du programmer une touche de ton clavier pour écrire "l'anarchie ne saurait être un fourre-tout".

En fait, tu ne fais que donner raison à Takpi. Tu ne défends rien, tu n'argumentes pas, et surtout tu montres que tu es dépassé ; tu souffres d'un lumbago idéologique.

Certes, Takpi se répète un peu, mais c'est intéressant, et si il se répète, c'est qu'en face, presque rien ne bouge ; à croire que Bakounine et Proudhon étaient violonistes sur le Titanic.

Je suis un fourre-tout et un jean-foutre, un branleur de première, et ta nanarchie, j'en veux pas, elle sent la nanaphtaline.

C'est à cause de ce genre d'attitude que les FA & co sont ce qu'elles sont aujourd'hui ; des abris à poissons qui aiment le violon (et les agendas pour être mieux plus efficace dans la division du travail).


Allez, Revolte, pousse encore, ça va finir par sortir,

Je t'aime quand même, vieux loup de mer.


PS : je sais pas moi, t'aurais pu faire un effort et nous sortir un truc du genre "Onfray pas avec n'importe qui" ou bien "A la FA, Onfray avec n'importe quoi", ou encore "Mon cul n'est pas un fourre tout, Onfray pas avec l'ennemi".



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  Broutchoux
28-11-09
à 10:45

Re: l'anarchie vraiment révolutionnaire

Elisée Reclus avait compris les dangers industriels sur l'environnement si on ne respectait pas la nature. Il conseillé déjà à l'époque de réduire "l'empreinte écologique" sans retourner vivre dans les arbres.
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  revolte
28-11-09
à 11:11

Re: l'anarchie vraiment révolutionnaire

Ibubolo: qui te parle de la f.a?

 A l'image de ton commentaire tu frise le ridicule.

 Je persiste et je signe ne t'en deplaise,l'anarchisme a mes yeux ne saurait un fourre tout.

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  Takpi
29-11-09
à 20:07

Re: l'anarchie vraiment révolutionnaire

Dans son premier post, le 27 novembre, "révolte" semble saluer la présence du texte de Onfray en faveur de l'anarco-capitalisme au nom de la liberté : il dit "les portes sont bien ouvertes à la F.A.". Pour prouver l'ouverture, il précise que les livres d'Onfray sont à la librairie Publico.

Alors l'anarco-capitalisme ou l'anarco-fascisme (allusion à la proximité idéologique entre Onfray et le fasciste Guillaume Faye en matière d'apologie des techniques d'avant-garde), celà, ce ne serait pas un "fourre-tout" !

Par contre introduire la dimension écologique du problème , là, oui, ce serait un fourre-tout, du "n'importe quoi", selon "revolte". Il est tellement outré que sa réponse est dénuée de toute argumentation, il se contente en trois lignes de sarcasmes et d'invectives !

En quoi l'apport de l'écologie dans la contestation radicale des anars, ce serait ridicule, un "fourre-tout ?

Oui, il y a eu à la fin du 19e un début de prise de conscience. Il y a eu Elisée Reclus, il y a eu en 1864 la parution de "Man, the disturber", retitré, "Man and Nature", en 1864, de George Perkins Marsh, il y a eu les Naturiens, mais plus la trace de tout cela dans ce texte publié ici par le Groupe de Rouen de la Fédération Anarchiste. Aucune allusion à l'écologie dans les "fondamentaux" qu'ils rédigent pour définir ce que serait la "véritable anarchie".

Pourquoi ? Est-ce le retour de l'antique croyance de "la technique qui délivre l'homme" ?

Est-ce que "revolte" ou les anars de Rouen croient que grâce à la technique, les usines vont devenir agréables : la croyance dans les facultés émancipantes de l'automation ou de l' informatique?

Mandosio , dans "Le chaudron du négatif" dénonce cette vision angélique de la technique. Comme Jesse Cross Nickerson dans un texte paru dans Green Anarchy de 2007 traduit sur L' En Dehors.

Pour remettre les pendules à l'heure chez les anars qui n'ont toujours pas saisi l'importance de la dimension écologique de la folie de notre monde et de l'urgence de le contester entièrement, et donc pas seulement pour son aspect capitaliste, lire de Michel Tarrier "Le peuple dernier" = L'Harmattan. Cela vient de paraître...

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  Satyre
02-12-09
à 11:58

Re:


"L'anarchie ne s'oppose pas seulement à l'état mais aussi, et avec autant de force, à toutes les formes de hiérarchie, ce qui inclus les sociétés commerciales et des structures plus abstraites telles que le système monétaire."


salut talneo,

c'est marrant ce que tu dis la, car les premiers chrétiens nomades ayant fuits les grandes cités et autres babylones avant d'êtres plus tard récupérés par celles ci, disaient exactement la même chose des etats, de la hierarchie humaine politique et religieuse, ainsi que du système monétaire..

mais combien de véritables anarchistes ont étudiés tout cela ? mis à part jacques Ellul parmis les plus connus ?
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  talneo
02-12-09
à 12:17

Re:

Il suffit de taper "jésus anarchiste" dans Google pour avoir plusieurs sources, notamment anarchistes, sur ce sujet (tu as oublié Tolstoï d'ailleurs). C'est l'anarchisme moderne qui date du XVIIIe siècle, le concept date de l'antiquité. D'ailleurs, puisqu'à cette époque les hiérarchies étaient fortement renforcées par la religion, il semble logique que l'opposition à ces hiérarchies tentent également de s'émanciper par des religions nouvelles, de la même manière que certains ont pu s'émanciper des castes hindoues par la conversion au bouddhisme, prenant ainsi l'argumentation adverse à son propre piège.
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