Joueb.com
Envie de créer un weblog ?
Soutenez le Secours populaire
ViaBloga
Le nec plus ultra pour créer un site web.
Débarrassez vous de cette publicité : participez ! :O)

L'En Dehors


Quotidien anarchiste individualiste





Crée le 18 mai 2002

Pour nous contacter : endehors(a)no-log.org



D'où venons-nous ?


Nos références
( archives par thèmes )


Vous pouvez nous soutenir en commandant nos brochures :

Les éditions de L'En Dehors



Index des rubriques

Les collaborateurs et collaboratrices de l'En Dehors

Liens

A noter

Recherche

Archive : tous les articles

Session
Nom d'utilisateur
Mot de passe

Mot de passe oublié ?

Le capitalisme a échoué ! Mais quelle sera l'issue ? De ce système, on ne sortira que consciemment !
Forum Transnational contre le fétichisme (Brésil), janvier 2010.
Le monde est sous la menace d’un effondrement - l'effondrement du capitalisme. La cause de l’échec du système fut saisie et sa crise annoncée par la critique radicale. Aujourd'hui, une théorie critique radicale renouvelée réclame un cadre favorable à la pensée et à l'action émancipatrices. Pour penser, pour débattre et pour faire face à cet enjeu, vous êtes tous invité(e)s à participer à un Forum Transnational. Un Forum qui s’attaque de front au fondement logique de ce système, au mouvement historique de son développement et à ce qui est sa limite indépassable, comme le manifeste la crise mondiale actuelle - un Forum Transnational contre le fétichisme. Un forum fondé sur la révolution théorique que constitue la critique radicale de la dissociation-valeur. Un forum qui pourra déclencher le processus de construction d'un mouvement social pour l'émancipation, pour dépasser le système de la production de marchandises et qui pourra inaugurer de nouveaux rapports sociaux. Un forum qui pourra rendre possible la rencontre de l'impensable et de l'impossible, pour aller au-delà d’une histoire qui, jusqu’à aujourd’hui, n’est qu’une histoire de rapports de fétichisme. Un forum dont le but sera la conquête d’une société d'émancipation humaine.

Cependant, il y a sur le chemin de ce projet d'émancipation un obstacle presque indépassable : l'abstraction réelle [1] de la dissociation-valeur [2]. Celle-ci constitue la matrice a priori sous laquelle l'être humain soumis " ne sait pas ce qu’il fait, mais le fait ". Presque indépassable, parce que la forme sociale de l'abstraction réelle de la valeur est commune à toutes les classes sociales et qu’elle est la cause du conflit de leurs intérêts. Cette forme est fétichiste parce qu'elle se constitue en tant qu’une structure sans sujet dans les dos des êtres humains. Dans cette structure, les gens sont soumis à l'éternel processus automate de la transformation en argent de l'énergie humaine abstraite. Presque indépassable parce que la forme sociale de l'abstraction réelle de la valeur est la conséquence de sa détermination par la dissociation, sexuellement déterminée, de l’activité humaine. Cette dissociation apparaît dans toutes les sphères de la société – social-material, socio-psychique et culturel-symbolique. Elle n'est pas directement liée à la valorisation de la valeur, mais elle surgit en tant qu'aspect essentiel global, au fondement même de la matrice sociale. Cette irrationalité du système social s’est maintenue à travers l’histoire, et elle s’est transformée en une menace pour l'humanité et pour la nature. Pourquoi ? Parce que la dissociation-valeur, qui succéda à d'autres rapports sociaux fétichistes, et qui constitue le fondement de la société capitaliste, atteint aujourd’hui sa limite. En effet, avec la troisième révolution industrielle de la microélectronique [3], le capitalisme, pour la première fois, a rendu obsolète le travail. Et en rendant obsolète le travail, il a rendu obsolète sa société et, ainsi, tous ses fondements. Ainsi, on peut d’ores et déjà proclamer ce rêve d'en finir avec ce masochisme historique qu’a constitué le travail. À l'époque de l'implantation et de l'expansion de la société du travail, cette abstraction réelle de la valeur-dissociation installa une dynamique de valorisation de l'argent sans précédent dans l'histoire de l'humanité. Avec une dissociation des hommes et des femmes. Elle mit en place une inversion de la réalité qui montrait l’apparence des choses en cachant leur essence. Elle fit du conflit entre l'économie et la politique une des sources principales des guerres, luttes et antagonismes idéologiques dans la modernité. Elle créa une situation où les oppositions politiques n’étaient que des candidats à la gestion des crises passagères et cycliques du système. Elle donna naissance à une gauche qui, parce qu’elle était fondée sur la lutte de classes, n’a fait, après la révolution, que mettre en œuvre la modernisation de cette société de l'horreur. Une société qui, en conséquence du fétichisme de cette abstraction réelle de la dissociation-valeur, n'a pas conscience d’elle-même, qui ne décide pas librement, qui n'utilise pas ses potentialités, qui n'arrive pas à organiser directement les formes de la socialisation. Une société qui à travers la politique, l'État, le marché, l'argent, la marchandise, le travail, l'économie, le droit, etc., subit le fétichisme. Un fétichisme qui se représente dans le travail et s'exprime dans l'argent. Un fétichisme qui exerce son pouvoir sur tous les membres de la société. Un fétichisme qui fait des rapports entre les personnes des rapports entre des marchandises et des marchandises. Une société qui chante les marchandises et leurs passions et qui prétend que cette abstraction réelle est une évidence, une toile de fond tacite, une loi naturelle, ontologique et éternelle de l'existence humaine qu'il ne faut pas mettre en question. Aujourd'hui cette abstraction réelle de la dissociation-valeur s’est installée à tous les niveaux de la société. Elle en a imprégné tous les aspects. Elle s'est emparée de la pensée, du corps et de l'âme de l'être humain. Elle a tout transformé en marchandise. Elle vit de l'inconscience humaine et l'enveloppe dans un irrationalisme de croyances. Elle règne à travers la servitude volontaire. Elle aiguise la mutilation de l'humanité. Elle rend mesquine la créativité et répand la schizophrénie. Elle accroît le patriarcat, le machisme, le racisme, le préjugé, la discrimination, l'antisémitisme. Elle reproduit le nationalisme, la xénophobie, l'homophobie, le fondamentalisme, le terrorisme. Elle nourrit les viols, le tourisme sexuel, la censure, la torture, l'exploitation. Elle répand le chômage, l'exclusion, la persécution, l'oppression, la mort. Elle stimule les guerres et propage la violence. Elle détruit la nature. Elle installe la barbarie.

(...)

Lire la suite du texte d'appel de Critica Radical (groupe de Fortaleza, Brésil).



Notes :

[1] Pour faciliter la lecture de ce texte, je développe rapidement la signification de ce concept.  Le concept d'abstraction réelle, veut dire que le processus d'abstraction du travail sous le capitalisme, n'est pas un phénomène d'abstraction idéelle (produit par une quelconque " idéologie de la valeur-travail "), mais il renvoit à un processus de socialisation bien réel, mais qui est ni naturel ni transhistorique, il est historiquement et socialement situé. Les abstractions naissent donc du fonctionnement même du capitalisme (et du socialisme réellement existant). La catégorie d'abstraction réelle a donc été employée par divers auteurs (Robert Kurz, Anselm Jappe, Jean-Marie Vincent...) pour traiter du travail abstrait comme forme sociale objective. Il s'agit écrit Marx, d'une " abstraction qui s'accomplit journellement dans le procès de production sociale ".  Ou encore, " ceux qui considèrent l'autonomisation de la valeur comme simple abstraction oublient que le mouvement du capital industriel est cette abstraction en actes " (Das Kapital, Livre 2, chapitre IV, MEW 24, p. 109). Ces abstractions confèrent aux rapports sociaux correspondant à cette économie un caractère naturel. Toutes les philosophies de la conscience ne servent alors en elle-même à rien pour mettre en question réellement ces abstractions très particulières, car les abstractions réelles font obstacle à un imaginaire social  qui , seul, n'est pas susceptible de les mettre en question (Note de Palim Psao).

[2] Sur la dissociation, voir notamment le texte de Roswitha Scholz,  " Remarques sur les notions de valeur et de dissociation-valeur "

[3] La microélectronique désigne les composants électroniques miniaturisés, pour créer de nouveaux produits, mais surtout pour développer de nouveaux procédés touchant l'organisation, la production et la distribution. La microinformatique n'est qu'un élément de ce mouvement de microélectronisation au sein du processus technique de production lui-même subsumé par la forme sociale du capital (Note de Palim Psao).

Ecrit par Diggers, à 00:48 dans la rubrique "Pour comprendre".

Commentaires :

  Takpi
05-10-09
à 17:35

Une critique bien peu radicale

Une critique vraiment radicale diagnostiquerait l'effondrement à la fois du capitalisme et du communisme, car ce qui est entrain de s'écrouler, c'est la civilisation industrielle elle-meme.
Donc ne parler que de la fin du capitalisme, voila une critique bien insuffisante, et en tout cas pas du tout radicale.
Pas étonnant de la part des archéo-marxistes qui pullulent dans cette Amérique qu'ils disent "latine" alors qu' elle est d'abord Amérique amérindienne, puis Amérique colonisée et jamais décolonisée à ce jour...
Qu' ils arretent de fétichiser le mot "émancipation" employé à toutes les lignes...
Il faut s'émanciper de la religion du progrès et de toute historicisation à la gloire de la civilisation occidentale.

Répondre à ce commentaire

  Diggers
05-10-09
à 19:26

Re: Une critique bien peu radicale

Opposer capitalisme et communisme c’est vraiment un peu de l’archéo-marxisme mon cher tapki, le « communisme » n’est qu’une forme immanente aux catégories sociales de base du capitalisme (de la modernité), et la lutte de classes n’a toujours été qu’un conflit d’intérêt à l’intérieur même des catégories de l’ontologie capitaliste. Le « socialisme réellement existant », c’est un capitalisme de la propriété collective (d’Etat), un " capitalisme de rattrapage " (une turbo-accumulation primitive à coups de dékoulakisation et de Goulag, création d'une classe ouvrière, etc.), mais c’est du capitalisme quand même, car à la différence des marxistes, on peut penser que justement le capitalisme ne se distingue pas en son cœur social par l’existence de la propriété privée, mais par les formes de socialisation comme le caractère abstrait qu’a le travail sous le capitalisme, dans sa fonction d’automédiation sociale. Forme de socialisation par laquelle transite les produits du travail, et qui est à la fois une forme de médiation sociale, de médiation indirecte avec la nature, une forme de richesse sociale (la valeur) et une forme de domination. Et c’est la même chose dans le communisme, car il utilise les mêmes catégories économiques. Le communisme s’est d’abord écroulé, le capitalisme connaît depuis 30 ans, une accélération de la « crise du travail abstrait » du fait de la 3ème révolution industrielle propre à la microélectronique. La limite externe du capitalisme (la finitude de la planète) a un lien avec la limite interne du capitalisme qui le pousse en crise (entre 2007 et 2009 selon le BIT, ce sont 61 millions de gens pour qui la connectivité sociale au travers du travail abstrait est désormais superflue pour le système automate de la valorisation de la valeur, qui sont refoulés aux marges – le chômage)

 

Voir, sur les questions de la nouvelle théorie critique du capitalisme le livre de Moishe Postone, Temps, travail et domination sociale, Mille et une nuits, 2009. Et son interview « Repenser la théorie critique du capitalisme » qui développe certains de ses thèmes. http://palim-psao.over-blog.fr/article-34551597.html et sa recension « Marx et la nouvelle critique sociale » dans Le Monde des livres http://dndf.org/?p=3101 

 

Après, il me semble que peut-être tu baignes dans l’impuissance pratique de l’idéalisme de la conscience de soi, des autres et du monde, typique du culturalisme d’une certaine anthropologie, quand tu parles de « religion du progrès », etc. L'objectiivité sociale actuelle n'est pas une création sui geneiris de la seule conscience/imaginaire social. « Décoloniser l’imaginaire » ne suffit pas, toute les philosophies de la conscience ne suffisent pas au regard de la spécifique des formes de socialisation contemporaines qui permettent à nos rapports sociaux de s’autonomiser de nous, et de circuler dans notre dos, pour être les sujets de nos vies à notre propre place. L’individu ne consomme pas les produits du travail en première instance, l’individu est consommé par sa propre connectivité sociale, il est consommé par le travail. Car, on peut penser que la domination de la valeur n’est pas une domination idéologique, (par le complot d'une " propagande "), une manipulation subjective (une « religion ») par quelques-uns, un voile sur quelque chose de réel et d’intact, etc. Car les abstractions sont paradoxalement réelles ( socialement réelles, ou socialement objectives), mais pas naturelles ni tranhistoriques malgré leurs apparences, elles renvoient à leur genèse dans le procès sociale permanent de la socialisation capitaliste et « communiste » (si tu tiens à séparer les deux), cf. sur les abstractions réelles, l'oeuvre de Jean-Marie Vincent, Critique du travail. Le faire et l'agir, PUF, 1987. Dans la critique catégorielle de l’ensemble des catégories économiques (capitaliste, communiste, anarchiste, tout ce que tu veux) le fétichisme contemporain n’est donc le simple fétichisme des primitifs (un imaginaire religieux qui masque les rapports réels), il n’est pas la représentation renversée, mais plutôt la réalité renversée par la subsomption réelle du travail sous le capital.

 

De plus, au delà de ta défense des Amérindiens (mais le primitivisme dans sa généalogie du péché originel, ne cerne peut-être pas justement la spécificité sociale structurale de la socialisation moderne), on pourrait engager un débat sur l’idée que aujourd’hui au sein des pays dits « développés » ou en « voie de développement », qu’il faille vraiment opposer le concret (le travail supposé opposé au capital ; le supposé travail naturel comme métabolisme direct avec la nature ; le soit disant travail sain et honnête ; la valeur d’usage d’un produit…) à l’abstrait. La marchandise comme le travail sont des formes désormais duales. Avec au même moment, et pour la même marchandise et le même travail, un côté concret (valeur d’usage) et un côté abstrait (valeur). « On pourrait bien sûr essayer d’oublier qu’il y a une face abstraite. On pourrait vouloir uniquement considérer la face concrète. Faire par exemple l’éloge du concret, vouloir retrouver le sens des choses concrètes, comme on l’entend parfois. Mais c’est illusoire d’opposer les deux faces, abstraite et concrète, car le concret n’apparaît que comme l’autre face de l’abstrait. De même que la valeur d’usage n’est plus l’utilité pratique des choses, mais seulement l’autre face de la valeur d’échange. La seule manière de retrouver la réalité concrète, la seule manière de retrouver l’utilité pratique des choses, c’est d’abolir la forme même des marchandises. De même la seule manière de mettre un terme à une logique qui pille les ressources naturelles et broient les hommes et les femmes pour en faire de la chair à machine ou de la chair à canon, c’est d’abolir un système à l’intérieur duquel aucune limitation de la marchandisation n’est possible. » (Gérard Briche) http://palim-psao.over-blog.fr/article-36119467.html

Répondre à ce commentaire

  Satyre
06-10-09
à 15:02

la fin du capitalisme ! non, plutôt la phase finale du capitalisme et l'accomplissement de la finalité du pouvoir !


la fin du capitalisme ?! Bakounine et marx nous l'avait prédit il y a déja plus d'un siècle en nous affirmant qu'il faudrait moins d'une dizaine d'années pour l'achever ! résultat : nada !!! que dalle !!!! ont n'a jamais été autant pris dedans !

Annoncer prophétiquement et aujourd'hui encore la fin du capitalisme alors qu'au regard de l'histoire celui ci n'a jamais été aussi fort techniquement et omniprésent mondialement me paraît totalement aberrant voir superstitieux ! en effet c'est oublier un peu vite qu'au travers des nano et des bio-technologies le système capitaliste s'est donné  aujourd'hui comme jamais auparavant la capacité technique et scientifique effroyable de se substituer au vivant et ainsi de se poser comme l'intermédiaire indispensable dans le cycle de reproduction des espèces lui même. (voir OGM, biotech

Selon moi, nous ne sommes absolument pas en train d'assister à la fin DU capitalisme mais seulement à la fin D'UNE FORME ou PHASE de capitalisme Temporel et Limité dans le temps s'apprêtant à se muer en un capitalisme intemporel et idéologiquement indéfinissable car ne s'appuyant plus sur des conditions de manque et de privation générés et maintenus économiquement par la seule force répressive des etats, mais sur des conditions de manque et de privation fondés sur le futur caractère irreversible de l'épuisement des ressources naturelles et du chaos environnementale en cours de réalisation.

Nouvelle forme de capitalisme contre nature aspirant finalement à devenir "naturel" et indectectable dans les consciences, et qui tout en s'étant donné les moyens technologiques préalables pour se substituer au vivant et au cycle de reproduction espèces, sera ainsi capable de mettre les populations devant le fait accompli de leurs nouvelle dépendance totale envers le système techno-industriel sur une planéte actuellement en voie de stérilisation.

Et c'est certainement à ce moment précis que de nombreuses organisations écologistes pourraient jouer un rôle déterminant en donnant avec les meilleurs intentions du monde une légitimité démocratique à une nouvelle forme d'autorité dont le pouvoir centralisé serait fondé sur ce même capitalisme intemporel et "naturel" que les populations identiefiront désormais à la protection environnementale elle même mais qui en réalité sera la prison intemporel de leurs propres mises en esclavage irreversible et comparable à leurs degré de perte totale d'autonomie et d'autosuffisance alimentaire.

la logique du capitalisme qui est celle d'enrichir un capital monétaire sans limites sur une planéte dont les ressources sont limités n'est pas une fin en soit dans la voie qui anime la civilisation depuis des millénaires, mais n'est qu'un moyen répondant avant tout à la logique du pouvoir lui même qui au travers des technologies actuelles de subsitution au cycle de reproduction naturelle des espèces vise à réaliser sa finalité qui est celle de l'intemporalité de son régne dépendant préalablement de certaines conditions de manque et de privation totale d'autonomie des populations et de l'ensemble des espèces vivantes.

La civilisation incarné dans les cités, capitales et autres etats nations auquels nous sommes assujetis et parfois attachés est fondamentalement et historiquement anti-nature car bâtis et fondés sur nos peurs originelles de la mort mais aussi sur l'orgueil et la vanité humaine qui obstinément cherche à se poser en détenteur de vérités scientifiques et idéologiques dont les réalisations et créations ne sont finalement et inconsciemements qu'un défi permanent contre la nature dont il fait pourtant partie intégrante ..

je pense que dans les années à venir ceux qui seront peut être les moins receptifs à l'établissement d'un pouvoir intemporel fondé sur la peur du manque et à la "justice" compensatoire qui l'accompagnera, seront probablement ceux qui ne croient pas orgueilleusement en l'Homme et ne mettent pas toutes leurs attentes et leurs espoirs uniquement en celui ci .. car ce qui à conduit l'homme à batir des cités et des etats prend justement sa source dans l'orgueil et la vanité humaine à prétendre résoudre seul et par la seule pensée toutes ces calamités que l'orgueilleuse pensée humaine à justement engendré jusqu'à aujourd'hui.

A nous donc de reconnaitre humblement que notre pensée si radicale soit elle prend finalement sa source dans l'existence de  l'orgueilleuse civilisation anti-nature elle même, et donc pour ceux qui en sont encore capables d'en tirer le plus vite possible les conclusions et l'ouverture d'esprit qui s'impose..
Répondre à ce commentaire

  eve196809
10-10-09
à 16:02

commentaire sur l'article et ses liens

Je ne comprends pas tres bien la proposition de ce forum.
ca doit être sa nouveauté radicale...

j'ai lu un des liens sur l'analyse du capitalisme, sa dynamique intrinsèque, quasi-désincarnée, au delà des classes en lutte.Je suis un peu surpris.

D'un côté, je retrouve certains points fondamentaux de la plateforme de mon syndicat CNT-interco23 (à savoir réduction et égalisation du temps de travail, ce qui signifie disparition du chomage d'un coté et du stress suicidogène ou depressogène de l'autre).

Mais en même temps, il y a une présentation non classiste qui heurte mes habitudes de pensée sans pour autant les renouveller; du fait du niveau d'abstraction requis (et pour être plus précis: de spécialisation en sociologie et philo).

Pourtant cette histoire de moulin de discipline me parle. Je pense à  la carrotte fixée à un animal et en même temps trop loin devant lui, le contraignant à avancer sans pour autant le satisfaire, jusqu'à en crever. je vois le lien avec la folie écocidaire.

 Je ne vois pas là d'action à mener pour en sortir. C'est le point faible.



Répondre à ce commentaire

  eve196809
10-10-09
à 23:31

Re: commentaire sur l'article et ses liens



Finalement en cherchant dans les blogs amis, de ce liens, j'ai trouvé une conférence écrite dans un Français populaire recevable.ca parle toujours de la "valeur" comme nouveau dieu à prier dans le travail pour le travail. Ou à dépérir. Bref ça démonte la psychologie des habitants du capitalisme comme si c'était une société extra-terrestre. Il est sûr que vu de loin, cette civilisation ressemble aux shadocks. Elle est risible. Mais, travaillant moi-même actuellement, elle met en lumière ma propre robotisation. Ma souffrance physique. Et celle de mes collègues. Et celle de mes élèves ( que je suis chargé de mettre au travail selon un rythme plus ou moins précis mais affecté de modalités de conntrole hierarchique au niveau supérieur).
On rejoint là la notion de "désert " ou " d'absence de situation"de l'Appel , texte tiqquniste bien connu.

le lien de la conférence :
http://www.krisis.org/2005/quelques-bonnes-raisons-de-se-liberer-du-travail#more-682
Répondre à ce commentaire



Modèle de mise en page par Milouse - Version  XML   atom