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Avec ou sans OGM : Co-Extra confirme la cohabitation difficile des cultures
Lu sur les mots ont un sens:"De la fourche à la fourchette... Le programme européen Co-Extra a étudié les conditions de cohabitation entre cultures conventionnelles et OGM. Quatre années d'étude dans 18 pays pour un budget de 22 millions d'euros. Conclusions : étiquetage indispensable, retour au seuil de contamination de 0,1% et séparation de zones géographiques spécialisées. Au grand dam des semenciers...

 

Coexistence entre cultures avec ou sans OGM

Déterminer comment les cultures traditionnelles peuvent cohabiter avec les cultures OGM tout en préservant la liberté de choix des producteurs et des consommateurs. Tel était l'objectif du programme Co-Extra dont les conclusions ont été rendues publiques à Paris, du mardi 2 au jeudi 4 juin, au cours d'un colloque de l'INRA. Plus de 200 chercheurs de dix-huit pays ont participé à ce programme d'une durée de quatre ans, doté d'un budget de 22 millions d'euros par l'Union Européenne.

Seuil de 0,1%

Les conclusions sont sans appel. Contredisant les affirmations des promoteurs d'OGM, l'étude conclut que la cohabitation des deux filières apparaît pour le moins complexe à mettre en oeuvre. Afin de préserver l'agriculture sans OGM, l'étude préconise d'abord fortement de revenir au seuil de contamination de 0,1%. Ce seuil est d'ailleurs utilisé par un certain nombre d'entreprises européennes, pour se prémunir contre les incertitudes liées aux analyses. Le seuil européen d'étiquetage actuel de 0,9% n'est en fait qu'un compromis politique sans fondement scientifique. Il consiste ni plus ni moins qu'à légaliser la pollution transgénique.

Des bassins géographiques spécialisés

Concernant les "pollutions accidentelles", les chercheurs ont mis sur pied des modèles permettant d'évaluer des distances minimales entre les filières en fonction de divers paramètres : espèces cultivées, taille des champs, géographie locale, sens du vent... Pour le maïs, dont le pollen est pourtant peu volatil, la distance requise peut atteindre 300 mètres. Mais certains pollens voyagent jusqu'à 30 kilomètres. Autant dire que la coexistence à l'échelle de l'exploitation agricole est impossible, et que la seule solution viable serait de mettre en place des zones spécialisées... d'une taille totalement rédhibitoire pour certaines cultures (ce que l'étude ne dit pas).

Coexistence entre cultures avec ou sans OGM

Traçabilité des filières

Les mécanismes de transformation des aliments sont également essentiels. Actuellement, les produits OGM cultivés ou importés en Europe sont majoritairement destinés à l'alimentation du bétail. Les animaux nourris aux OGM n'étant pas étiquetés, certains opérateurs ont cessé d'opérer une ségrégation entre les aliments OGM et non-OGM à destination des animaux. Un mélange des genres inquiétant, et une source de pollution possible, selon les chercheurs. La séparation des filières à ce stade induirait un surcoût pouvant atteindre 13% du chiffre d'affaires, selon les industriels interrogés. On n'a rien sans rien.

Difficile coexistence

La coexistence des filières traditionnelles et OGM ne peut donc être assurée dans l'UE que si l'étiquetage "non OGM" est rendu obligatoire, y compris pour l'alimentation des animaux. Ce qui induirait la création d'une séparation nette entre les deux filières, de la fourche à la fourchette. La loi française du 25 juin 2008 relative aux organismes génétiquement modifiés demande au Haut Conseil des biotechnologies de se prononcer sur la définition du "sans OGM" et de définir un seuil réglementaire de contamination : entre 0,1% et 0,9%. Gageons qu'il lira ce rapport avec le plus grand intérêt... à l'heure où la Commission Européenne n'a de cesse de pousser les Etats en faveur des OGM, et où une nouvelle polémique sur l'innocuité de la pomme de terre OGM Amflora pointe le bout de son nez.


OGM : La contagion confirmée !

Lu sur : http://www.developpementdurablelejournal.com/spip.php?article4748

Les « distances de sécurité » entre OGM et cultures conventionnelles ne suffisent pas à éviter les hybridations.©DR
Le programme de recherche européen Co-Extra vient de confirmer la contamination des cultures conventionnelles par les OGM et préconise de nouvelles mesures d’isolement. La fédération France Nature Environnement craint que cette protection ne soit à la charge de la filière polluée.

La coexistence entre cultures OGM et conventionnelles entraîne bien la contamination de ces dernières, dans les conditions de culture actuelles. Les 200 équipes scientifiques de 18 pays de l’UE, du Brésil, d’Argentine et de Russie participant au programme européen Co-Extra (co-existence et traçabilité) , ont en effet constaté « de nombreux incidents de dissémination involontaires d’OGM » au cours de 5 années de recherches qu’ils viennent de mener. En conséquence, ils recommandent de renforcer la transparence des cultures d’OGM et d’introduire des mesures d’isolement drastiques, seules à même de « préserver la liberté de choix des producteurs et des consommateurs européens ». Les distances de sécurité actuellement pratiquées ne suffisant pas à empêcher la pollinisation entre plants OGM et non-OGM, leur étude préconise ainsi la création de « zones dédiées ».

« La filière polluée doit payer pour se protéger »

Pour FNE, cette étude ne fait que confirmer l’« impossibilité de coexistence sans contamination transgénique » qu’elle défend depuis plusieurs années. Mais comme jusqu’ici le surcoût résultant de cette contamination est assumé par les filières non OGM, la fédération craint que la création de zones dédiées ne leur soit également dévolue, aggravant encore cette inégalité. « Il ne peut y avoir coexistence sur le plan économique tant que la filière polluée doit payer pour se protéger et en prouver l’efficacité » martèle FNE. Par ailleurs, dans un souci de meilleure reconnaissance du sans-OGM, l’organisation demande au législateur européen de retenir le seuil maximum de « présence fortuite » 0,1 % au lieu du seuil d’étiquetage de 0,9 % qu’elle dénonce comme « un compromis politique sans fondement scientifique, qui revient à légaliser la pollution transgénique ». La fédération attend également du Haut Conseil des Biotechnologies, qu’il respecte « la liberté de consommer et de produire avec et sans OGM » prévue par la loi française.

Ecrit par tolkien, à 22:59 dans la rubrique "Ecologie".



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