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50ème suicide ou mort suspecte en détention en 2009 : Mensonge d’Etat
Le nombre de suicides ou de morts suspectes en prison ne diminue pas.

Un suicide ou mort suspecte tous les trois jours en prison,
7 fois plus qu’en milieu libre

Manquement grave de l’administration pénitentiaire. L’omerta [1] continue sur la réalité des chiffres quant aux conditions et lieu réel du décès.

Centre pénitentiaire de Varennes-Le-Grand
Suicide d’un homme, âge inconnu, mort à l’hôpital après 2 jours de mort cérébrale, le 13 avril 2009
Morts suspectes de deux hommes, âges inconnus, dans la semaine du 6 au 10 avril 2009
Suicides de deux hommes, âges inconnus, dans la semaine du 6 au 10 avril 2009

Dans la même semaine, à Varennes-le-Grand, il y a eu aussi eu 3 tentatives de suicides qui ont pu être interrompues à temps dont 2 faites par le même homme.

Nous exigeons, les familles et proches exigent la vérité de la part de l’administration pénitentiaire et des autorités judiciaires afin que toute la lumière soit faite sur ces nouveaux décès.

50 suicides et morts suspectes connus depuis janvier 2009 ; nous savons que ces chiffres ne reflètent pas la réalité. La création de l’Observatoire des suicides et des morts suspectes sur le site prison.eu.org a permis d’interpeller l’opinion publique.
http://www.prison.eu.org/spip.php?page=rubrique&id_rubrique=68

« L’ensemble des études pointent comme des périodes de particulière vulnérabilité, outre l’entrée en détention, certains moments particuliers :
la période correspondant au jugement ;
le placement au quartier disciplinaire ;
la période postérieure à une tentative de suicide ou à une automutilation. ».
Circulaire du 26 avril 2002 NOR JUSE0240075C sur la Prévention des suicides dans les établissements pénitentiaires.

« le droit à la vie : il est nécessaire de montrer que l’administration pénitentiaire doit tenir compte de cette obligation dans la mise en place de certaines procédures (quartier disciplinaire, isolement...). ».
Conclusion du 20 octobre 2003 du Rapport de la CNCDH sur les droits de l’homme en prison.

Contact Presse : Marina Chapel
tél. 06 16 96 04 70
mail. redaction@banpublic.org

reçu dans la newsletter du site http://prison.eu.org


Ecrit par TOLKIEN, à 23:48 dans la rubrique "Actualité".

Commentaires :

  ThierryLode
19-04-09
à 10:55

La prison comme condamnation à mort §

Il y a eu encore deux suicides à la prison d'Angers...
Et les chiffres sont dérisoires par rapport à la réalité du nombre des tentatives, le plus souvent solitaires et seulement empêchées par les codétenus dans des conditions invraisemblables...
La prison reste l'endroit où échouent nos révoltes perdues....L'abolition des prisons est une nécéssité...
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
19-04-09
à 16:06

pour l'etat, le criminel c'est l'individu


la question est donc de savoir ce qui aujourd'hui permet encore à une majorité d'individus d'accepter l'existence des prisons et de ne pas exiger leurs fermetures ? 

selon moi les médias de propagande capitaliste jouent un rôle déterminant dans l' acceptation des prisons. En effet chaque jour nous pouvons constater que ces médias tentent continuellement de criminaliser l'individu par la recherche permanente de faits divers sanglants et sordides dont ils occultent toujours les véritables tenants et aboutissants, mais dont la violence spectaculaire permet d'agir sur l'inconscient collectif par la méfiance, le dégoût et le mépris de soit et des autres, et permettant ainsi de faire revenir l'individu dans le droit chemin de la masse citoyenne obeissante et culpabilisante rendu incapable de s'émanciper mais cherchant des solutions auprès de structures mafieuses qui sont à la source du probléme. (ont peut d'ailleurs constater que les mafias illégales n'ayant pas de constitution agissent de la même manière en proposant leurs protections après avoir elles mêmes propagés la violence, il en allait de même pour les seigneurs de guerre féodaux)

Malgré que ces faits divers soient sans commune mesure avec la violence généré par l'etat et le capitalisme et dont ils sont aussi de purs produits, leurs rôles stratégique est de susciter certaines émotions parmis une population apeuré et ainsi facilement manipulable (cela rejoint ainsi l'idée de la fabrique du consentement évoqué par noam chomsky).

l'existence des prisons rejoint ainsi les mêmes mécanismes liés à la peur sécuritaire poussant les individus à échanger volontairement leurs libertés fondamentales pour une sécurité illusoire permettant ensuite stratégiquement à tout etat dit "démocratique" de jouer les protecteurs tout en masquant ses intentions réels visant à l'enfermement des victimes de l'inégalité sociale, mais aussi et surtout des contestataires à l'ordre établi par leurs criminalisation légalisé..

la question que je me pose est la suivante : peut ont finalement qualifié indirectement ou directement "d'agents de l'etat" ou de "collaborateurs efficaces du pouvoir hiérarchique", tout ceux qui vis à vis d'autres exploités, maintiennent et amplifient les conditions, de la violence, de la peur et du replis sur soit en permettant ainsi aux tyrans légaux d'occulter la violence qu'ils exercent sur l'ensemble du vivant ?


Répondre à ce commentaire

  LordPepper
20-04-09
à 21:18

Re: pour l'etat, le criminel c'est l'individu

Ce qui me perturbe également, c'est le nombre de suicides de gardien de prison depuis le début de l'année. Finalement, je le trouve assez révélateur aussi. Quand des mecs en uniformes en viennent à se foutre en l'air, en uniforme, dans leur mirador, avec leur arme de service, ça me laisse penser que même eux ont un violent malaise avec ce qu'ils font, ce qu'ils sont.
Répondre à ce commentaire

  ThierryLode
22-04-09
à 09:39

Re: pour l'etat, le criminel c'est l'individu

 Ta question est pertinente.
Ce qui fait que la prison est acceptable pour la société, est aussi que sa mise en place est distribuée à différents acolytes du pouvoir dans une chaine où chacun n'est pas responsable de la torture finale...La fabrique du consentement sur laquelle s'interrogeait déjà La Boétie repose bien sur nos peurs infantiles...et la prison propose d'oublier les détenus et de ne les sortir que lorsqu'ils sont oubliés. Nos prisons sont des oubliettes, en parler est donc essentiel.
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