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Pour sauver la planète, sortez du capitalisme
Lu sur là-bas si j'y suis : "Le capitalisme est déjà mort et nous sommes entrés dans l’ère du post-capitalisme. C’est le point de vue du journaliste Hervé Kempf avec qui nous allons passer cette heure pour un entretien autour de son dernier ouvrage "Pour sauver la planète, sortez du capitalisme".
Ecouter l'émission ici
Ecrit par libertad, à 23:20 dans la rubrique "Vidéos et audios".

Commentaires :

  TOLKIEN
23-02-09
à 04:21



"Le capitalisme est déjà mort et nous sommes entrés dans l’ère du post-capitalisme. C’est le point de vue du journaliste Hervé Kempf"



Je reste assez méfiant vis à vis de ce genre d'effet d'annonce, car en plein 19éme siècle bakounine et d'autres de ses contemporains ayant hélas négligés ou peu anticipé la capacité de nuisance et de destruction du système technique, affirmaient déja que la fin du capitalisme était proche et ne serait plus qu'une question d'années..

hélas l'histoire nous à appris qu'il en fut tout autrement et que celui ci  pu renaître de ses cendres en préparant préalablement les conditions d'un chaos économique et social systématiquement propice à favoriser sa nouvelle mue dans un monde dévasté par des guerres ayant non seulement permis la redéfinition de nouveaux espaces géopolitiques de conquéte et de compétition pour le capitalisme, mais aussi le reformatage des consciences individuelles suite à ces mêmes conditions du chaos générés par les interêts expansionistes des etats nations et du grand capital ..

Chaos économique et social qui depuis l'apparition de la société de consommation ayant permis de rendre majoritairement et "démocratiquement acceptable" la perte de tout pouvoir décisionnel de l'individu sur sa production et donc sur sa vie, révéla un troisième facteur de chaos environnemental qui ne pouvait être hélas que la conséquence prévisible et inéluctable des deux autres facteurs issus de la société industrielle du 19éme siècle, mais que quelques individus comme henry david thoreau avaient déja pressentis, et ce alors mêmes que certains de ses contemporains anarchistes restèrent figés dans leurs volonté de se réapproprier la machine industrielle engendré par la grand capital lui même et alors même que cette machine ne pouvait déja fonctionner que sous le régime de la contrainte et de  l'abscence d'autonomie individuelle..

conditions du chaos économique et social provoquant aujourd'hui l'épuisement des ressources vitales de la planéte dans une société ou s'impose en paralléle les nouvelles biotech et nanotech qui dès à présent constituent la pierre d'angle garantissant la survie futur de ce nouveau capitalisme non seulement en attente de finalisation mais aussi et surtout d'autorégulation permettant l'acceptation par les exploités de nouvelles conditions de manque et de pénurie dans ce que l'ont pourrait nommer l'étape ultime et décisive de la servitude volontaire et de l'automatisation totale du vivant figé et emprisonné dans la propriété marchande et incluant cette fois nos propres gênes et ceux du vivant dans sa globalité ..

en conclusion je dirais juste que "Pour sauver la planéte et sortir du capitalisme, il nous faut avant tout sortir le capitalisme de nos têtes.."
Répondre à ce commentaire

  joshuadu34
23-02-09
à 09:23

Et non, nous ne sommes absolument pas sorti du système capitaliste, bien au contraire, nous sommes en plein dedans ! Ceux qui pensent encore qu'un Sarkozy ne sait pas ce qu'il fait, qu'il gouverne à coup de réformes au jour le jour, à taton, et que la "crise" est le début de la fin se plantent ! Ils devraient jeter un coup d'oeil aux écrits de Milton Friedman, le chantre de l'ultra capitalisme débridé. La politique menée a pourtant été déjà testée, que ce soit grâce à la violence dans le triangle sud américain ou, comme le préconisait Friedman devant l'échec évident des dictatures sud américaines à contrôler pleinement la réaction, grâce à la technique du choc (catastrophe naturelles, guerres...en Angleterre, mais aussi aux USA sans aucune réaction après 2001...) pour imposer le changement et museler la contestation. Friedman avait même déjà apposé son analyse à une situation de crise, prétendant, durant la fin des années 90, que cette situation serait le meilleur moyen d'imposer cette libéralisation totale sans réaction et préconisant même de créer artificiellement une situation de crise afin de pouvoir mettre en place cette dérégulation !

La perspective et les résultats ont beau être bien connus, ainsi que la méthode, il est hallucinant de constater que la contestation se construit dans la critique de ces résultats et absolument pas dans la méthode ! Le réel danger dans l'acceptation du discours populiste refusant, voire niant, l'implication volontaire du capitalisme dans la politique menée ainsi que dans la volonté de maintenir la crise afin de pouvoir mettre en place la politique économique desastreuse socialement, ne peut que favoriser cette instauration !

Il est urgent de dénoncer cette politique et les résultats qui ne manqueront pas d'en découler !

Pour rappel, chaque fois que cette politique fut menée, que ce soit au Chili, en Argentine, en Angleterre ou ailleurs, le résultat fut le même ! Augmentation faramineuse des profits capitalistes du fait de la dérégulation des prix et des salaires, ainsi que de la privatisation de tout ce qui touche au social, accompagné d'une catastrophe sociale se traduisant par une augmentation du chômage, une paupérisation générale, une augmentation des prix faramineuse (jusqu'à + 700 % en trois mois) accompagnée d'une baisse des salaires...

La politique menée par le gouvernement Sarkozy, à coup de réformes s'enchainant, y compris et surtout durant cette période de crise, à un rythme effreiné se retrouve entierement dans les préconisations de Milton Friedman ou de ses héritiers (Sachs et cie).

Nier la volonté capitaliste dans la situation que nous vivons, affirmer, comme on peut le lire ou l'entendre, que la crise n'est qu'une abérration du capitalisme alors que la situation entre pleinement dans la construction et la mise en place d'un capitalisme débridé, c'est, justement, faire le jeu du capitalisme !

A nous de ne pas nous leurrer sur ces fausses nouvelles ! Le capitalisme ne tombera pas seul et il n'est surement pas proche de sa fin ! C'est à nous de le faire tomber ! Et pas en réclamant poliment un quelconque aménagement !
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  dadane
24-02-09
à 20:55

Re:

Euh, je dis peut-être une bêtise, mais ce Monsieur qui veut faire sortir les gens du système, eh bien il travaille dans un grand journal qui fait du chiffre, une entreprise avec des actionnaires, des licenciements, tout ça... il fait partie intégrante et tire donc avantage du système dont il veut sortir... Dites-le moi, si je me trompe mais ça me semble un peu contradictoire.
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  ferallamb
26-02-09
à 16:49

Re: contradiction

Oui dadane, je pense que c'est une bêtise.

Faudrait-il que Monsieur Kempf, ou toute autre personne dénonçant tout ou partie du système doive habiter au fond d'une forêt, écrire sur des écorces et vous porter personnellement le message ?

Nous sommes forcés de vivre avec des contradictions, nous sommes comme des prisonniers chantant la liberté. Hervé Kempf a écrit plusieurs livres et articles sur cette thématique, il a la chance d'être payé et de disposer d'une large audience, pourquoi diable s'en priverait-il ? Ce serait stupide.

Cela dit, la "beauté" du système est qu'une entreprise capitaliste laisse s'exprimer un de ses collaborateur sur son abolition. Ca peut paraître paradoxal, mais ça ne l'est pas. Personne n'imagine que le système va s'effondrer après qu'une minorité de gens ait lu ce livre. Il n'est pas dangereux, il est même doublement bénéfique: d'abord  il montre que le journal se soucie de liberté d'expression et d'environnement, ensuite il propage l'idée que le système a des limites et qu'il faudrait consommer moins.

Il faut bien voir que les élites dirigeantes ont intérêt à ce que nous consommions moins et cessions de polluer la planète, après tout, ils y vivent aussi. Est-ce qu'ils auraient moins de pouvoir ? Ils possèdent déjà presque tout, que leur importe-t-il que nous consommions plus ou moins ? Ils ont tout intérêt à ce que leurs serviteurs soient plus frugaux.

(J'ai le livre sur ma pile de livres à lire, j'en dirai peut-être plus après l'avoir lu.)
Répondre à ce commentaire

  TOLKIEN
27-02-09
à 00:56

Re: contradiction


"Il faut bien voir que les élites dirigeantes ont intérêt à ce que nous consommions moins et cessions de polluer la planète, après tout, ils y vivent aussi. Est-ce qu'ils auraient moins de pouvoir ? Ils possèdent déjà presque tout, que leur importe-t-il que nous consommions plus ou moins ? Ils ont tout intérêt à ce que leurs serviteurs soient plus frugaux."


 cela me rappelle les propos que tenait sarko lui même il y a plusieurs mois devant les médias, lorsque celui ci proclamait ouvertement la nécessité pour la  population française de retrouver l'esperance par la foi et la pratique d'une religion, et au moment même ou celui ci évoquait également l'éventualité d'abolir la loi sur la séparation de l'eglise et de l'etat afin de je cite : "permettre une plus grande collaboration entre les dirigeants politiques et religieux" sous pretexte "de faciliter le dialogue entre les différentes communautés en france.. "

En effet l'accés au paradis immédiat dans la consommation effrené de biens et de divertissement étant depuis la fin de la seconde guerre mondiale, l'un des pilliers fondamentaux du capitalisme moderne permettant d'éteindre tout esprit de révolte lié à frustration d'une abscence totale de pouvoir décisionnel de l'individu sur sa vie, ont peut aisément comprendre pourquoi à l'heure de l'épuisement des ressources vitales de la planéte, nos dirigeants cherchent à ressortir les bonnes vieilles usines à opium du peuple rendus obsolétes par l'automatisation de la production au 19éme siècle mais dont il s'avére aujourd'hui que la promesse d'un paradis après la mort en échange de notre soumission volontaire envers nos maîtres réclame un investissement économique beaucoup moins important pour l'etat que l'accés au paradis immédiat consumériste aujourd'hui en faillite..

d'ailleurs depuis la crise et le plan de relance qui s'en est suivi, il faut savoir qu'en plus des banques, de fortes sommes ont été accordés par l'etat à la restauration des cathédrales et autres lieux de cultes..

 si ce n'est pas un signe des temps ça... car n'oublions pas que les religions monotheistes sont avant toute chose et historiquement des religions dites "du desert" ayant le plus souvent augmenté le nombre de leurs fidéles grâce aux ruines et à la misère que laissèrent les empires derrière eux et comme ce fut le cas par exemple dans l'antiquité lorsque l'empire romain commença à s'effondrer aussi bien au moyen orient qu'en occident..

Effondrement de l'empire romain qui coincida avec l'expansion des premières sectes monotheistes qui plus tard devinrent de puissantes religions intégrés aux etats pour les raisons que nous connaissons tous aujourd'hui.. (contrôle des consciences et de la pensée permettant d'obtenir la soumission des populations exploités par la promesse d'un paradis après la mort pour les plus méritants et ou je cite : "les derniers seront les premiers" ... tout un programme !)
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  ferallamb
27-02-09
à 09:33

Re: contradiction

"mais dont il s'avére aujourd'hui que la promesse d'un paradis après la mort en échange de notre soumission volontaire envers nos maîtres réclame un investissement économique beaucoup moins important pour l'etat que l'accés au paradis immédiat consumériste aujourd'hui en faillite.."

Ca fait presque froid dans le dos de lire ça.

Il y a quelque chose de pourri dans la "religion de la décroissance"...
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