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d'espionnage par exemple.
Le terme "lavage de cerveau" est la traduction littérale d'une expression familière chinoise faite de deux caractères xǐ nǎo par laquelle les Chinois désignaient la rééducation mise en oeuvre après la victoire du Parti communiste chinois en 1949 lors de la guerre civile chinoise. Ces caractères peuvent représenter des objets ou actes concrets, mais aussi abstraits : "laver, purifier, rectifier" - "tête, cerveau, pensée". le terme officiel était szu-hsiang kai-tsao ("remodelage idéologique", "réforme idéologique") [1].
Le terme américain "brainwashing" aurait été utilisé la première fois de façon courante lors d'études internes de la compagnie General Electric. Lors de la mise sur le marché des premiers téléviseurs de la firme, la direction a fondé un bureau de recherche travaillant sur l'effet de cette nouvelle invention sur les ondes alpha du cerveau, d'où le terme ; dans les années 1970, Marshall McLuhan écrivit quelques livres à succès concernant l'influence de la télévision sur le libre arbitre ; dans les années 1990, cette idée sera souvent présente chez Noam Chomsky.
Le lavage de cerveau a été pratiqué sur les prisonniers dans le contexte de la guerre de Corée. Il a été appliqué par la République populaire de Chine et la Corée du Nord sur les prisonniers de guerre occidentaux[2] et des ressortissants civils. Il aurait alors été constaté que 15% de la population environ serait réfractaire à toute forme de lavage de cerveau (les prisonniers correspondants étaient alors tués pour ne pas compromettre la rééducation des autres[3]) [réf. nécessaire]. D'autre part, des prisonniers politiques détenus par le régime militaire sud-coréen (dont plusieurs d'entre eux depuis la guerre de Corée, comme Ri In-mo), ont été soumis, après 1973, à une "conversion forcée", impliquant le recours à la torture, en vue de renier leurs convictions communistes[4].
Un film, Un crime dans la tête met en scène une personne manipulée de la sorte.
Robert W. Ford, un opérateur radio britannique qui a travaillé au Tibet dans les années 50, fut arrêté par l'armée chinoise d'invasion et soumis à des interrogatoires et une réforme de la pensée pendant 5 ans dans les prisons chinoises. Il a décrit son expérience au Tibet dans un livre où il analyse la méthode chinoise de la réforme de la pensée.[5]
Suite au troubles au Tibet en 2008, le photographe Gilles Sabrié indique que les autorités chinoises ont renforcé les dispositifs d'éducation politique. Les séances de rééducation conduisent les moines du monastère de Labrang à lire une forme d'éducation patriotique ou réforme de la pensée.[6],[7] Selon le gouvernement tibétain en exil, des séances similaires se déroulent au monastère de Drepung qui est, suite aux troubles en 2008, toujours fermé début 2009.[8]
La théorie du lavage de cerveau ne fait cependant pas l'unanimité des scientifiques, en particulier pour ce qui concerne l'adhésion religieuse. Pour certains, ce n’est pas une théorie pertinente pour expliquer la conversion [9]. L’American Psychological Association a refusé de prendre position parce que les recherches sur la question ne lui apparaissaient pas équilibrées[10].
Commentaires :
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Rakshasa |
Très bonne idée de proposer des textes sur le contrôle et la manipulation mentale ! Je pense que des articles sur la propagande et les techniques de manip de foule et individuelles peuvent être utiles aussi... à suivre...
Répondre à ce commentaire
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satya 10-02-09
à 15:57 |
Re:en effet, j'en ai cherché il y a quelque temps de cela mais j'ai eu un peu de mal pour trouver des textes qui ne passent pas par des achats de livres etc..
mébon, j'ai retrouvé l'électricité et normalement depuis aujourd'hui du chauffage, j'espère que mes neurones vont accepter de se remettre à fonctionner à nouveau ;) Répondre à ce commentaire
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ferallamb 10-02-09
à 16:07 |
Moi, à force de lire des choses sur ce site, je commence à penser différement, c'est grave ?
;-) A lire ou à relire, en dix points rapides, comprendre les ressorts de la manipulation médiatico-politicienne. Stratégies et techniques employées pour la manipulation de l'opinion publique et de la société Répondre à ce commentaire
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j0n 10-02-09
à 16:26 |
Re:Un très bon site sur les techniques, moyens et stratégies de la manipulation :
http://asthme-reality.com/manipulations/pages/intro.htm L'article "Manipulation des masses" de Wikipédia est bien aussi. Ce que je n'arrive pas à trouver, ce sont des analyses sur la propagande actuelle, plus pointues que les analyses anti-pub ou anti-sarkoziste. Répondre à ce commentaire
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j0n 10-02-09
à 16:41 |
Re:Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 10-02-09
à 18:24 |
Re:"Un très bon site sur les techniques, moyens et stratégies de la manipulation :
http://asthme-reality.com/manipulations/pages/intro.htm" C'est ce site là que je cherchais depuis un certain temps...well, well ! Répondre à ce commentaire
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TOLKIEN 10-02-09
à 23:47 |
Re:merci pour ton lien rakshasa.. j'y ai relevé ceci : "Pour appliquer des opérations psychologiques ou la guerre psychologique, un commandement doit tout apprendre au sujet de sa cible : ses convictions, goûts, dégoûts, forces, faiblesses et vulnérabilités. Lorsque les motivations sont connues, il peut commencer des opérations psychologiques." .. finalement n'est ce pas le rôle fondamentale d'internet pour les structures de pouvoir ? obtenir des renseignements "volontairement consenties" de la part de chaque individu ? et sur l'ensemble de l'humanité en générale ? Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 11-02-09
à 11:19 |
Re:Oui, dans un sens internet permet l'obtention d'informations. Mais d'un autre côté, internet c'est aussi la foire aux illusions, beaucoup de gens y mentent ou tout simplement y jouent un rôle. Tu peux très bien alimenter des discussions sur un forum libertaire de 20h à 22h, et d'autres sur un forum libéral de 22 à minuit, être écolo de minuit à 1h et hyper-consommateur en un autre moment etc..., etc... Il y a une grande part de ludique, utile ou non sur internet, mais en tout cas incontrôlable ou au minimum trompeur... Donc connaître les forces, les faiblesses, les goûts et les convictions par le net, oui dans une certaine mesure mais cela dépend de qui. Perso, je me fous des infos que l'on peut glaner sur moi sur le net, je les assume entièrement et ne crains pas qu'elles soient utilisées contre moi, parce que c'est toutjours le jeu de l'expression publique, sur internet comme dans la rue ou un lieu de réunion, que de donner des informations à autrui. Après, comme dans la rue, on ne choisit pas les oreilles dans lesquelles nos paroles vont se glisser... Il faut aussi prendre en compte que contrairement à la télé, la radio et les journaux, la communication sur le net n'est pas unilatérale, ne se fait pas que dans un seul sens, donc comme outil de manipulation du pouvoir, c'est moins vérouillé (pas oublier les hacker aussi...). Répondre à ce commentaire
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Rakshasa 11-02-09
à 15:03 |
Re:D'ailleurs Tolkien tu peux plutôt dire merci à Jon, c'est lui qui a retrouvé ce lien ;-)
Répondre à ce commentaire
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j0n 11-02-09
à 16:38 |
Re:Sur http://www.huyghe.fr :
Mais la propagande « douce », voire invisible, comme la nomme Ignacio Ramonent, celle qui n’a besoin ni de haut-parleurs, ni de discours exaltés, ni d'uniformes ? Qui s’exerce sous l’apparence du pluralisme, voire sous le masque de l’apolitisme ou de la distraction ? Qui se transmet par les valeurs, la morale implicite ou la typologie des personnages dans un feuilleton télévisé ? Qui s’est faite ambiance et à laquelle nous sommes tant accoutumés que nous ne la décelons pas ? Existe-t-elle ? Ou faut-il parler d’opinions dominantes, d’air du temps, de stéréotypes ? Dans la mesure où toute société humaine repose sur des habitudes, des opinions ou des valeurs communes, où passe la frontière entre l’acculturation (tout ce qu’il y a de social en nous) et ce que Jacques Ellul appelait « propagande sociologique » ? La critique et l'analyse des propagandes ne doit pas se cantonner aux discours politiques (ceux qui ont le plus des airs de propagande -la rhétorique de Sarkozy ou de LePen, la publicité- jouent avec ça, choquent et limitent l'analyse à leurs mots ou attitudes). La propagande n'est que l'outil de communication, la méthode. La dernière mode du printemps ou le tube de l'été y participent, diffusent l'idéologie. Chez les anars aussi. Ainsi, un vocabulaire répété devient peu à peu repris, d'abord dans un milieu puis, selon l'ampleur, toute une population se retrouve à parler de "mouvements sociaux" plutôt que de grêve, d'insurrection plutôt que de révolution, etc. Evidemment avec des méthodes répétives, violentes, la propagande nie l'indivdu, écrase les identités. Huyghe dit ailleurs : "Elle rend les individus conformes à un modèle, leur imposant valeurs, pré jugements, convictions. Bref la propagande est une machine à conformer : elle propage de l’idéologie gagnant des têtes et débouchant sur l’aliénation. Ce sont des mots, des slogans, des images, parfois des rites qui renforcent le croyant dans sa foi et l’aident à interpréter le monde en accord avec l’idée. Elle vise à faire intérioriser des attitudes, mais aussi à faire intégrer une communauté : celle de tous les bons citoyens qui pensent de la même façon. Au-delà du faire croire, elle serait l'instrument d’un véritable « faire corps »." Répondre à ce commentaire
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j0n 11-02-09
à 17:14 |
Re:"un commandement doit tout apprendre au sujet de sa cible : ses
convictions, goûts, dégoûts, forces, faiblesses et vulnérabilités.
Lorsque les motivations sont connues, il peut commencer des
opérations psychologiques."
A croire que ce serait des opérations psychologiques -de démoralisation- initiées par "le commandement" qui rendraient consensuelles et incapables nos luttes ?! Probable, l'existence même de la Cgt est démoralisante pour les luttes sociales. En dépit des propagandes et manipulations, rien ne pousse à suivre telle idée en vogue et à la répéter. Le regard critique se construit aussi -peut être seulement- à distance de ce système. Ainsi c'est lorsqu'on croise une télé que rarement qu'on en saisie l'aliénation. Répondre à ce commentaire
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j0n 11-02-09
à 21:55 |
Re:Lu sur Abécédaire de la novlangue :
"Gouvernance : Terme issu du vocabulaire de l’entreprise et qui s’est progressivement imposé dans la langue de nos hommes politiques comme un synonyme de sagesse. La fonction réelle de ce mot est d’enlever à la politique tout contenu sérieux en l’assimilant à de la pure et simple gestion de patrimoine. A l’image de nombre d’anglicisme qui s’immiscent dans le vocabulaire du français courant, il joue un rôle fondamentale dans la dépolitisation de la politique, reléguant celle là à une querelle d’expert dont l’électeur profane et ignare ne saurait que valider, après coup, les conclusions pour conserver l’illusion qu’il vit en régime démocratique." Répondre à ce commentaire
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à 15:36